Flipouille la fripouille. [Terminé]

Flippy Casey

27 ans - janvier 1988 - masculin - humain - Ismadd - chef contrôle informatique - orientation à déterminer

Le golbut irlandais se distingue aisément des autres espèces par son pelage roux et soyeux. Il n'est pas rare d'apercevoir la touffeur de sa fourrure aux reflets rouges poper dans des endroit habités. Il faut toutefois se méfier car le golbut roux, bien qu'inoffensif, aime prendre ses proies par surprise pour s'amuser avec elles. Au cas échéant, faites comme s'il n'existait pas, l'animal finira par se lasser et reprendra sa route.

Programmé pour survivre malgré des conditions de vie difficiles, tout chez le golbut est fait pour vous attendrir. Qu'il s'agisse de son petit air mutin, de son visage enfantin, de son petit nez rond que l'on a parfois envie de croquer, de ses petites fossettes naissantes lorsqu'un sourire se peint sur ses lèvres, de son teint pâle qui parfois suscite l'inquiétude et prodigue chez son interlocuteur l'envie de s'occuper de lui. Toutefois, pour savoir comment réagir face au golbut, il est important de ne pas se laisser berner par cette apparence désarmante. Si le golbut sent que sa proie a baissé sa garde, il deviendra rapidement hors de contrôle.

Un autre point distinctif caractéristique du golbut sont ses deux billes dorées grandes ouvertes sur le monde, à l'affût de la moindre opportunité de faire des siennes. Ses mirettes, curieuses et attentives, sont en réalité teintées d'un brun noisette plutôt clair, se mêlant au doré entourant ses iris, lui conférant ce regard un peu irréel et envoutant. Surplombé par sa chevelure rousse, en bataille et particulièrement bien fournie, il est aisé de remarquer les prunelles perçantes du golbut se terrant dans l'obscurité. Afin de ne pas rencontrer de désagréments, il est important de ne pas croiser son regard.

Chose à savoir, le golbut est myope comme une taupe. Sans ses lunettes, jaunes zébré, il est impossible pour lui de percevoir le monde en HD.

Le golbut n'est pas un animal très imposant et certains aiment prétendre qu'il possède une force de mouche. Néanmoins, il est important de ne pas sous-estimer le golbut. Agile et intrépide, il n'hésitera pas à prendre ses proies en traître et à user de la plus minable des fourberies pour parvenir à ses fins. Du haut de son mètre 73, ce n'est pas sa musculature quasi inexistante qui risque de le décourager. Bien au contraire. Il est toutefois très aisé de le maîtriser quand celui-ci est désarmé. Pour ne pas avoir à subir un revers de médaille, assurez-vous de ne lui laisser aucune possibilité de mouvements.

Petit tips sur le golbut :
- la créature supporte très mal la chaleur, pour son bien-être il est important de le maintenir à l'abri du soleil
- le golbut est un animal nocturne, de ce fait, assurez-vous de ne pas le déranger avant midi pour le laisser récupérer et de l'emmener tous les jours faire sa sieste
- le golbut se nourrit essentiellement de Junk food
- c'est un animal qui demande beaucoup d'attention, il est donc important d'y réfléchir à deux fois avant de l'adopter

Un golbut est un être singulier qui vit dans un monde à part, un monde étrange. Rien ne le préoccupe, si c'n'est ce qu'il va manger ce soir. La culpabilité lui est totalement étrangère. N'ayant aucune conscience de ce qui est bien ou mal, lui faire éprouver une once de regret est une tâche ardue. Pourtant le golbut n'est pas foncièrement méchant, ni même cruel ! Il agit selon ses envies, ses humeurs. L'insouciance et l'inconscience sont deux adjectifs qui le définissent tout particulièrement. Tout comme ce petit être a du mal à faire la part des choses, la notion de danger lui est également totalement inconnue. Tant qu'il n'est pas pris au piège, il se sentira tout aussi libre et puissant que le roi des abrutis.

Il ne semble pas penser comme son entourage et se plaît souvent à crier haut et fort qu'il ne possède pas moins de treize personnalités. Non, le golbut n'a rien d’un malade mental. Juste un gosse qui a hérité d'un petit grain de folie. L'apercevoir parler tout seul n'est pas un événement exceptionnel. Il le fait souvent, devant un public adapté afin de faire son intéressant. Sa vie entière est un énorme spectacle dont il est le régisseur. Voilà pourquoi je vous invite à ne pas vous fier aux apparences. C'est un être perfide qui met en avant son idiotie apparente pour endormir la vigilance de chacun et agir comme bon lui semble…

Car le golbut est loin d'être un idiot. Au contraire, il est même très intelligent et redoutable, particulièrement doué pour l’informatique et fait preuve d'une agilité d'esprit toute particulière et surprenante ! Ce n’est pas sans raison que le golbut a gravi les échelons. Faussement vantard, l’animal aime se lancer des fleurs et se proclame sans mal comme un génie du hacking ! Pourtant ceci n’est pas son seul talent. Le golbut est extrêmement réceptif à l’art musical. Son violon est à ce jour la seule chose à laquelle il tienne réellement. Lui qui craint la dépendance tandis que d’autres craignent la solitude, se retrouve esclave d’un petit instrument de musique… D’un violon malheureux.

D'apparence sociable, il ne s'attache néanmoins à personne et se plaît à tourmenter certaines heureuses victimes convenablement choisies. En effet, le golbut est un petit d'homme fourbe et vicieux qui n'apprécie pas les contraintes et les difficultés. Doté d'un joli minois, il s'en sert souvent pour obtenir tout ce qu'il veut. C'est un être plein de vie et obstiné ! Un petit papillon joyeux qui ne cessera de papillonner, encore et toujours ! Son rire carillonne et ses idées fleurissent. Pourvu d'une imagination débordante, ce petit à la personnalité pétillante ne cessera d'en étonner plus d'un, mais également d'en tourmenter plus d'un... C'est un petit démon qu'il convient de dompter avant que l'irrémédiable n'arrive !

Ce qui est assez paradoxale c'est le besoin du golbut de se sentir constamment entouré bien qu'il ne chérisse personne en particulier. A la recherche d'une affection constante, si vous laissez le golbut vous attraper, il ne vous lâchera plus. Néanmoins, dans son cœur ne siège qu’une seule et unique personne. Celui pour qui il a toujours vécu et pour qui il vivra toujours. Le golbut est en effet convaincu que son défunt frère, Eranann, vit à travers lui. Toutes les décisions qu’il prend sont orientées dans le but de le rendre heureux. Chaque sensation qu'il ressent, chaque sentiment qui le secoue, chaque souhait qu'il émet sont ceux de son reflet. Ils ne lui appartiennent pas. Mais rien ne compte plus au monde que de les satisfaire. Le golbut n'a pas supporté la disparition brutale de son frère. Si l'un des deux devait mourir, c'était lui. Si l'un des deux devait descendre aux enfers, c'était lui. Sa vie n'est rien comparée à celle d'Eranann. La descente aux enfers a d'ailleurs été entamé. Depuis qu'Era a pris la possession de sa vie, Flippy se consume petit à petit.

Qu'est-il réellement n'est-ce pas ?

Un courant d'air qui vient adoucir le brasier, qui se rit de lui sans craindre de se brûler. Ses extravagances ne sont qu'un masque à la gangrène qui le ronge, à toutes les contradictions qui l'animent, à tous ces morceaux brisés qu'il tente de recoller. On le traite souvent de taré, lui trouve qu'il est juste con. Il n'a aucune préférence, ne se place d'aucun côté de la balance, va là où le vent le mène et ne se sent vivant que dans les pires moments. Il semble ne penser qu'à s'amuser. Mais ce n'est que pour cacher. Cacher qu'il s'est perdu entre ce qu'il était et ce qu'il a voulu devenir. Cacher que son petit monde est en noir et blanc et qu'il tente désespérément de lui attribuer une quelconque couleur. Il frôle tellement de merveilles du bout des doigts avant de les brûler, les unes après les autres. Comme si rien n'était assez bien pour lui. Comme s'il ne saisissait la beauté de l'instant qu'au moment où celui-ci mourrait sous ses yeux, entre ses mains. Comme s'il devait détruire ce qu'il aime et chérir tout ce qu'il déteste…

Mais puisque ceci n'est pas amusant, disons simplement qu'il s'agit d'un petit diablotin ambulant qui n'a ni attache, ni passé et un présent dérisoire. Un tourbillon de fraîcheur qui passe par là, avant de s'évanouir dans l'oubli.

- Langue(s) parlée(s) : irlandais (langue maternelle), anglais (couramment), démonique (presque couramment), notions dans les langues slaves : russe, ukrainien, polonais, croate
- Portails connus : démon et humain
- Type d'aura : Joueuse et énergique.  

- Capacités au corps à corps et force physique : force physique relative à celle d'une fillette de 5 ans. Très bon sprinter, plutôt agile et ingénieux. Très peu de notions dans l'art martial.
- Capacités en arme : Le golbut compense son manque de force physique par sa maîtrise des armes. Il n'est pas non plus un sniper infaillible, mais ses entraînements réguliers font qu'il atteint très souvent sa cible. Il possède un DBM-142 ainsi que le DBP-515. Mais honnêtement, il s'en sert plus en salle d'entraînement qu'autre part.

• Hacker de génie, ça lui arrive souvent de se prendre pour un dieu. Dès que ça touche à l'informatique, très peu de choses peuvent lui résister… Acharné au travail et très consciencieux, il ne démérite pas son statut de chef malgré ses extravagances.

Pour devenir un bon golbut il faut avant tout… Il faut… Haa… En réalité personne n'a envie d'être un golbut.


« Saíréann n'a jamais eu un caractère dominant. De nous deux, il était le plus discret, le plus calme, le plus pragmatique. Il était celui qui me remettait les pieds sur terre, moi qui n'avais aucune notion du bien et du mal, tout en s'assurant de toujours trouver les bons mots pour m'apaiser. J'étais un nerveux impulsif qui ne savait pas se contrôler. Saíréann, lui, était mon total opposé. A l'époque, j'étais égoïste et aveugle. Je ne me suis jamais demandé ce qu'il pensait, ce qu'il voulait, ce qu'il espérait, ce qui désirait… Pour moi, sa présence m'était due, pour la simple et bonne raison que je l'avais toujours eu à mes côtés. Depuis le jour de notre naissance, nos deux souffles ne font qu'un. Quoiqu'il puisse se passer, je savais que je pouvais compter sur lui, car nous n'étions rien l'un sans l'autre. Il n'était rien sans moi. Il m'aimait. Il me soutenait. Sa foi en moi était aveugle et je savais que sa dévotion était totale… Dire que j'ai passé des années… A côté de lui… Sans le regarder. Qui aurait cru que c'était à lui que je m'accrochais. Qui aurait cru que je serais celui qui disparaîtrait en premier. »
Eranann Gallagher

« D'aussi longtemps que je me souvienne, il n'y a toujours eu qu'Eranann. Eranann. Et encore Eranann. Il était mon cœur et mes poumons. Ma part de folie, ma raison de vivre. Ma seule existence était permise par la sienne. Eranann était un être exceptionnel et talentueux. Il excellait tout ce qu'il entreprenait. Je l'admirais, ne voyant que lui, tandis que lui ne me voyait pas.  Il ne cessait de se trouver des nouvelles vocations, de nouveaux idéaux, de nouveaux rêves et moi, incapable d'éprouver quoique ce soit, je fis en sortes que ses aspirations deviennent les miennes. Pour me sentir moins vide. Eranann était la lumière et moi j'étais son ombre. Plus il brillait, plus mon cœur se noircissait. Mais ça ne me dérangeait pas, j'avais déjà la chance d'être son parfait reflet. Pas une seule fois, je n'ai vécu pour moi-même. Toutes mes pensées s'orientaient continuellement vers lui. Toutes mes actions étaient dénuées de sens si ce n'était pas pour lui. Mon existence était morne et ennuyeuse. Il n'y avait rien que j'aimais ou que je n'aimais pas. Propre à rien, prendre une décision par moi-même était impossible. Mais j'étais heureux ainsi. Enfin je crois. Pour que l'un des deux jumeaux puisse s'élever vers la lumière, il fallait que l'autre descende en enfers. Et cet autre, c'était moi. »
Saíréann Gallagher


 
« Mon cœur a tout simplement cessé de battre. Nous avions 15 ans. Je me suis écroulé et j'ai disparu à tout jamais. En ces belles journées ensoleillées, la pluie frappa à la fenêtre de Saíréann et ne cessa de tomber durant quatre jours entiers. Le ciel ne pleurait pas pour moi. Il pleurait avec lui. Dès lors, ses traits se sont figés et malgré le fait qu'il soit en vie, son cœur cessa de battre avec le mien. Soudainement, tout prit un goût de cendres. Lui qui ne savait vivre qu'à deux se retrouvait tout à coup désespérément seul. Je le voyais, que par tous les moyens il cherchait à retrouver ma présence. Il ne toucha à aucune de mes affaires. Ne verrouilla plus la porte. Me sorti un couvert chaque soir. Garda son portable près de lui. Comme si j'allais revenir d'une seconde à l'autre. Il m'attendait. Et chaque matin qui se levait sans que je ne sois rentré lui arrachait le cœur. Encore et encore. Quand il perdit espoir, il commença à revêtir mes vêtements, pour me sentir près de lui. Puis un jour, mon odeur s'effaça définitivement. Il réalisa. Je ne reviendrais pas. »
Eranann Gallagher

« J'ai tout de suite su qu'il était mort. C'était comme si quelqu'un m'avait broyé les entrailles et qu'un trou béant gisait à la place de mon cœur. Une partie de moi était morte avec lui. Non. En réalité, c'était tout mon être qui s'était effondré. Mon calvaire dura pendant deux longues années, sous le regard attristé de notre père. Mon état l'inquiétait. Moi je me contentais juste de l'ignorer. J'étais seul, seul face à la vérité. Sans Eranann, je n'étais rien. Juste une enveloppe de chair qui ne saurait dire si ses propres pensées lui appartenaient. C'était un sentiment insupportable qui me rongeait de l'intérieur. Lâche et faible, je mis un temps à comprendre. Un temps à réaliser que si Era n'était plus de ce monde, il n'avait qu'à exister à travers moi. Après tout, nous avions déjà la même apparence, nous partagions le même sang, personne ne le connaissait mieux que moi… J'étais le seul à pouvoir le faire revivre. Le seul à pouvoir le faire revenir de parmi les morts. Il suffisait que j'absorbe sa personnalité. Que je devienne lui ! C'était très simple ! A partir de là, une écrasante frénésie secoua chacun de mes membres. J'étais épris d'un tout nouveau souffle. Une irrésistible envie de vivre m'empoigna les tripes. »
Saíréann Gallagher


« Ce que j'ai toujours su faire ? Regarder mes proches partir. Père de jumeaux, je les élève seul depuis le départ de leur mère. Victime d'une maladie incurable. La maladie de la bougeotte. Happée par le monde extérieur, elle n'avait pu résister à son appel et s'en était allée. Répondre aux questions des jumeaux n'a jamais été une tâche facile. J'avais alors décidé de leur parler de cette maladie, inventée de toutes pièces. Cette maladie qui poussait leur mère à explorer le monde malgré elle. Ainsi, chaque jour ils s'imaginaient ses aventures, même si chacun de leurs récits se terminaient par " revint à la maison ". Puis un jour, Eranann s'éteignit. Foudroyé par le destin. Le choc fut violent. Autant pour moi que pour moi Sai'. Peut-être aurais-je du aller vers lui… Malheureusement j'en fus incapable. Accablé par la tristesse, nous nous étions enfermés tous les deux dans notre maison du deuil. Puis un jour, l'impensable se produisit. Eranann se tenait devant moi. Sa façon de parler, sa façon d'être, c'était lui. C'était lui, dans le corps de Saíréann. Ce jour-là, je réalisai l'immensité de son mal-être. J'aurais du l'arrêter. J'aurais du stopper ce que je pensais être un jeu malsain. Mais comme à mon habitude je me tus, car contrairement à moi, Sai' avait trouvé un moyen de surmonter cette épreuve. A cet instant, je me doutais pas une seule seconde… Que la maladie de la bougeotte coulait également dans ses veines. »
Père Gallagher

« Je mis toute mon énergie à devenir Eranann. C'était pour moi une question vitale. Ainsi, en plus de sa personnalité je repris toutes ses anciennes activités, à l'âge de 17 ans. Passionné d'informatique, il était un véritable hacker en devenir, les codes et programmes n'ayant aucun secret pour lui. Ainsi, j'étudiais le sujet pendant des mois entiers, m'enfermant dans ma chambre parfois pendant des journées entières, comme il avait l'habitude de le faire. Mais ce n'était pas tout ! Musicien talentueux, je décidai de reprendre son ancien violon pour apprendre à en jouer à mon tour. A cet instant, je ne me doutais pas que cet instrument deviendrait mon exutoire. Je trouvai un véritable réconfort dans la musique. Seul moyen d'expression qui ne me trahissait pas. Ce violon prit une place considérable dans ma vie. Répétant les mêmes notes, réitérant le même morceau. Il pleurait pour moi, tandis que le monde peu indigné par la perte d'un être si insignifiant, continuait de tourner comme si de rien n'était. »
Saíréann Gallagher

« En s'attelant à devenir moi, Sai' ne s'attendait pas une seule seconde à l'immense découverte qu'il s'apprêtait à faire. En fouillant dans mes affaires il découvrit… Mon secret. »
Eranann Gallagher



« J'avais 19 ans et j'étais pourtant persuadé que nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre… Aucun. Aucun AUCUN ! Pourtant, quand j'ai enfin eu accès à des dossiers cryptés sur son ordinateur j'ai découvert… Un aspect caché d'Eranann. Une passion dont il ne m'avait jamais fait part. J'étais tombé sur des compilations d'articles web, des journaux, des vidéos, des blogs, des photos de faits étranges recensés dans le monde entier. Sur certaines photos, on pouvait deviner des apparitions suspectes, fantastiques ! Des formes plus ou moins humaines ou alors des signes suspects… Mais tout ceci allait beaucoup plus loin que la simple compilation d'un fan de paranormal. Eranann était un passionné d'informatique, souvenez-vous. Et ce passionné était persuadé de l'existence du surnaturel. Ce passionné, diablement intelligent, cherchait des preuves… Des preuves qu'il pensait dissimulées derrière un écran. Il semblait même en contact avec certaines associations… Je n'en croyais pas mes yeux. »
Saíréann Gallagher

« Sai quitta le domicile et l'Irlande à ses vingt ans, sous le regard embrumé du vieux. Impuissant. Et à présent seul au monde. La paternel se mit du baume au cœur, en accusant la maladie de la bougeotte. Il ne pouvait garder cet oiseau en cage. Mon frère avait décidé de reprendre mes recherches et de prouver ce qui m'avait échappé. Il parcourut le monde à la poursuite de chimères et devint avec le temps un hacker hors pair. Travaillant pour quelques sociétés en freelance, il effaça petit à petit toute trace de son existence et prit le nom de "Flippy Casey" pour plus de sûreté. Il était sur les traces d'une société en particulier. Une organisation mondiale dont il n'aurait jamais du tenter de percer les secrets. Alors qu'il séjournait temporairement à Las vegas, L'Ismadd lui tomba dessus. »
Eranann Gallagher



« J'allais sur mes 24 ans quand j'ai commencé à travailler pour l'Ismadd. Eranann aurait fait de même, j'en était persuadé. J'avais trouvé un moyen de survivre à ce monde hostile. Une raison de me maintenir en vie. Eranann me donnait de la force, bien que de temps à autre, je me perdais entre ce qu'il attendait de moi et ce que j'étais vraiment. Ses passions étaient devenues les miennes et dès à présent, je réalisais ses rêves. Son regard était constamment posé sur moi, je pouvais le sentir. Je ne rêvais pas. Non. A force de travail acharné, mais aussi de talent, je finis par gravir les échelons et devint le chef du contrôle informatique, de la section espionnage. Rapidement je devins les yeux et les oreilles de ce monde. Rapidement, j'avais de la valeur. A moins que ce ne soit Era ? Je ne sais plus. Je crois… Que je me perds un peu… Heureusement… Que j'ai toujours ce violon avec moi. »
Saíréann Gallagher



« C'est l'histoire d'un garçon décédé, qui du haut du paradis, se penchait accablé par la douleur de ses proches. Quand une mélodie s'éleva de la terre jusqu'au ciel. Une mélodie à la fois mélancolique et légère, qui lui disait tendrement que tout allait bien. Un message réconfortant porté par les notes d'un violon. De ce violon. Un sourire nostalgique se logea sur les lèvres du garçon. Rassuré par ces mots, il tourna les talons et s'en alla, le cœur léger. »

Coucou c'est nous  

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