Lorsque le Roi Légitime apprend à se confier {17 mars 2015} PV : Verity

Depuis qu'il avait rencontré Morgann mais aussi les autres démons et humains de l'ISMADD, Satan réfléchissait aux paroles de la scientifique. Devait-il confier ses inquiétudes à cette psychiatre, comme on le lui avait conseillé ? Est-ce que cela serait aidant ? Car, certes, devant les autres il semblait fort, peu perturbable, mais en privé c'était bien difficile et il ressentait de la haine, de la colère et surtout, de la tristesse. Bien sûr que ces sentiments étaient tout à fait normaux, pour n'importe qui, humain ou démon après une telle perte mais… Il ne devait pas les laisser interférer…

Curieux il avait posé des questions à Aliryn qui lui avait expliqué succintement ce qu'était une psychiatre et surtout affirmé qu'elle était tenue au secret : elle n'avait pas le droit de dire ce qui était dit, sinon, elle pouvait perdre son droit d'exercer. Pourtant savoir des choses sur Son -ex- Altesse n'allait pas lui donner envie d'en dire aux autres ? De donner des informations ? C'était les problématiques qu'il avait rencontrées durant son règne mais qu'en était-il maintenant ?

Finalement le Roi s'était décidé à prendre un rendez-vous avec cette dame, Verity Shield. Il verrait bien et si cela ne lui plaisait pas alors il s'en irait. Il en avait le droit n'est-ce pas, de partir ? Enfin, dans tous les cas, Satan le prendrait.

Le jour venu, il s'habillait, simplement, mais toujours avec de beaux vêtements, confortables, sans quitter son aspect démoniaque, il n'était pas forcément très habitué à prendre l'autre et c'était se fatiguer pour rien. Aliryn retourna à son autre travail tandis que Bresaios l'accompagnait. Même s'il savait où était les salles médicales… Parce que c'était l'endroit où il passait le plus clair de son temps depuis qu'il était réveillé.

Posé dans la petite salle d'attente, le Roi attendait simplement que cela soit son tour. Apparemment on allait venir le chercher. Il était peu habitué à cela, c'était toujours lui qui venait chercher, qui contrôlait… d'habitude…

Lorsque j'ai reçu la demande de rendez-vous avec Satan, j'ai légèrement écarquillé les yeux. On est plusieurs psychiatre à ISMADD et il m'a demandé moi... J'imagine qu'il m'a pris au pif. Je me décide d'agir avec lui comme avec n'importe qui dans sa condition... Même si ça reste une condition exceptionnellement unique.

Je met les feuilles du dernier patient que j'ai vu dans son dossier que je met sur mon bureau. Je vais me servir de mes notes pour tout retranscrire sur mon dossier privé sur mon ordinateur. En dehors d'ISMADD, je ne l'aurais pas fait. La peur de me faire pirater ou que qui que ce soit puisse lire la vie privé de mes patients traumatises. Nous avons le droit à la meilleure des sécurités! Même Flippy en question ne peut y avoir accès!

Je sors le dossier fraîchement mis au nom de Satan avec des feuilles vides à l'intérieur et je prends mon stylo. J'ouvre finalement la porte de mon cabinet pour aller chercher l'ex roi des enfers...

-Bonjour, veuillez me suivre, lui proposé-je avec calme.

Il me suit jusqu'à l'intérieur de mon bureau. Je revois mes murs couleur vert pommes, mes rideaux crèmes et mes meubles en ébène.

-Installez-vous où vous les souhaitez, lui dé-je en montrant toute la salle.

Certain préfère être assit sur le bureau, d'autre au sol, d'autre sur le divan, d'autres sur le sofa et d'autres me fixent pour savoir si c'est un test. Ça en est pas un. Oui, ça me donne des informations sur la personne, mais je préfère surtout la rendre la plus confortable possible. Ça facilite les choses.

-Vous désirez prendre un thé, un café, une tisane ou encore un verre d'eau?

J'ai une machine avec de l'eau chaude et le nécessaire de même que des bouteilles d'eau. Pour mon propre confort et celui de mes patients.

Lorsque nous sommes installé, je recommence à parler.

-Je vous informe que tout ce que vous me direz sera confidentiel, commencé-je avec sérieux. Je ne suis pas là pour vous jugez, mais pour vous écoutez et vous donnez des conseils si vous le souhaitez. Si vous avez des questions sur la procédure, n'hésitez pas. Si ce n'est pas le cas, j'imagine que le plus simple est de commencé par le commencement. Votre enfance par exemple.

Sa situation est particulière, donc avoir le plus d'informations possible sur sa vie avant pourra m'aider à mieux le comprendre. Je suis calme, posé et professionnel, mais j'essaie de ne pas être froide. Je déteste les psychiatres qui agissent comme ça. Je vais attendre et voir comment il préfère que je me comporte avant d'agir comme tel.

Satan patientait, dans le silence, en compagnie de Bresaios. Il était seul dans la salle d'attente. La porte ne tarda pas à s'ouvrir et une dame rousse fit son apparition. Elle lui proposa donc de le suivre dans son cabinet. Pas d'inclinaison, pas de salut spécifique, elle semblait s'adresser à quelqu'un de lambda, et ce n'était pas plus mal en réalité, il n'aurait pas désiré de traitement de faveur. Satan se leva donc et fit signe à son protecteur de rester ici, il ne risquait de toute façon rien du tout…

Alors que l'on proposa de s'installer où il souhaitait. Il avait l'embarra du choix et choisi naturellement le sofa, le plus confortable selon lui. La psychiatre lui proposa un rafraîchissement.

« Je veux bien un thé. »

Il n'eut pas à se questionner bien longtemps sur si c'était une proposition car il était l'ancien roi ou non, elle n'avait pas fait venir cette machine pour lui, cela devait être pour tous les autres aussi.

Le Roi n'eut même pas à poser les questions, elle lui disait directement que tout ce qu'il dirait serait confidentiel et lui proposait de parler directement de son enfance. Cependant Satan ne comprenait pas. Il n'était pas venu ici pour parler de son enfance. C'était une période si lointaine, à l'époque ou il n'était pas Roi, et surtout, ce n'était pas son problème. Enfin, il avait cru comprendre que ce genre de docteur on venait les voir quand on avait un problème.

« Je ne comprends pas pourquoi vous souhaitez connaître mon enfance. Je ne pense pas être venu pour cela. »

Son altesse aussi était franche néanmoins il n'était pas virulent dans ses paroles, le ton employé était surtout le questionnement, et certes, avec toujours une partie de méfiance. Lui dire que tout serait confidentiel était une chose, le faire était une autre et pour avoir une relation de confiance avec un homme tel que lui… il fallait s'en donner la peine.

Je m'assois sur le divan d'où je peux le voir un biais après lui avoir servie son thé.

J'esquisse un sourire compréhensif lorsque Satan ne comprend pas pourquoi je lui demande de parler de son enfance.

-Il est vrai que lors d'un problème comme celui-ci, je n'aurais pas posé cette question dès le premier rendez-vous. Normalement, du moins, chez les humains, l'enfance définie qui nous sommes. Ne pouvant pas comprendre comme un roi venant même pas de la terre à pu se développé, j'ai peur de commettre une erreur en essayant de me mettre à votre place pour vous comprendre. Avec les humains, c'est facile. Quelques déductions par si et par là et je peux faire sans. Cependant, avec vous je ne peux avoir la prétention de savoir ce que ça fait. Pourtant, je ferais tout pour vous aidez parce que j'ai décidé de consacré ma vie à aider les autres. Si vous décidez que ça ne vous sera pas utile, alors n'en parlons pas parce que ça serait perdre notre temps que de vous forcez à parler de choses qui ne vous sera pas utile à nos séances. ''

''Rentrons donc dans le vif du sujet. Comment vous sentez vous'' lui demandé-je en m'autoflagellant de ne pas avoir posé la question plus tôt! Malgré les apparences, je ne peux m'empêcher d'être intimider et dans perdre mes bonnes manières!

Satan prit tranquillement le thé qu’on lui tendait. Pas de kamca dedans, mais ce n’était pas pour le déranger, il savait boire d’autres choses même s’il avait sa petite préférence.

Un peu méfiant, ou du moins, pas tout à fait à l’aise dans ce type de discussion, le Roi désirait connaître les tenants et les aboutissants de ces questions sur son enfance. Curiosité ou réelle utilité ? Elle lui expliqua ne pas les poser habituellement, du moins pour ses patients humains. Lui parler de son enfance n’était pas quelque chose de dérangeant en soit, mais il n’en avait parlé à personne.

Elle changea donc de sujet, en lui précisant qu’elle ne voulait pas le forcer. Comment allait-il hein ? Le Roi fit une petite moue. Il était difficile pour lui de savoir son état. Il prit une petite gorgée de thé avant de répondre, en soupirant.

« Physiquement, fatigué et fatigable. » Même s’il ne voulait pas en dire trop. Même sur son état physique. « Mais la douleur physique est toujours secondaire. » Il parlait bien évidemment de la longue cicatrice qui traversait son corps. « Comment vous vous sentiriez si vous perdiez votre enfant et tout ce que vous avez construit en l’espace d’une nuit ? Et si une fois à votre réveil, tout avait changé ? »

Il n’avait pas répondu à la question parce que lui-même ne savait pas la réponse. Mais il était déboussolé, attristé, en colère et il n’y avait que la gentillesse de ses suivants pour calmer sa colère, ainsi que sa propre volonté de rester inébranlable face à quoi que ce soit pour ne faire peur à personne.

« Concernant mon enfance… Je ne sais pas ce que vous connaissez de moi… » C’était le problème d’être une personnalité publique… Les gens avaient des dossiers sur lui, des photos de lui, c’était quelque chose qu’il n’appréciait pas et avec quoi il devait faire avec. « Mais j’ai vécu une grande partie de celle-ci à l’intérieur de Pandemonium , sur-protégé et enfermé. Alors parfois je m’enfuyais. Et je me faisais réprimander par mon père. »

Comme tout enfant, finalement.

Les mots en italique sont en démonique.

Je ne peux même pas imaginer sa douleur physique, alors mentale... Il ne semble pas se préoccuper de ce premier. Alors que pour ma part, ce que j'ai vécu de plus douloureux en dehors de la mort de mon père, c'est mes tatouages.
J'essaye de m'imaginer ce qu'il a pu ressentir... Lorsque mon père est mort dans cet accident, j'ai eu l'impression que le monde s'écroulait autour de moi... Alors que pour lui, tout c'est réellement écrouler sur tout les plans.

-Je crois que je serais choqué, triste et en colère, répondé-je même si c'était plutôt rhétorique. J'imagine que vous avez un fort besoin de vengeance, supposé-je.

Il me parle finalement de son enfance.

-Je ne connais rien de votre vie privé autre que ce que je peux déduire d'après vos actions en tant que roi.

Je sourie en coin quand il me dit s'être déjà enfuit. Oui, c'est vrai. Peut importe l'espèce, un enfant est un enfant...

Satan n’avait pas posé cette question pour qu’elle lui donne une réponse. Mais elle l’avait tout de même fait. Et elle avait raison. C’était de toute façon une évidence même si tous ces mots étaient beaucoup trop faibles pour exprimer ce qu’il ressentait réellement. Elle le questionna aussi sur son envie de vengeance. Ce n’était pas faux. Pour autant il ne se donnait pas le droit de sombrer dans la colère.

« Vous n’avez pas tort. Je souhaite qu’ elle paye ses actions. Que justice soit faite. »

Pour autant, il était le Roi, du moins tous ses suivants le voilà encore comme tel et le traitaient ainsi, alors, il ne pouvait pas se laisser aller à d’aussi bas instincts. Il devait se montrer fier, fort et faire preuve de la même tolérance, et de la même justesse qu’avant. Même si c’était vraiment difficile.

Le passage sur son enfance semblait l’intéresser, voire, l’amuser. Il avait été un enfant comme les autres, qui a fait les quatre cents coups, qui a fait des bétises, plus ou moins importantes, qui répondait parfois à ses parents.

« Dans ce cas, que connaissez-vous de mes actions en tant que Roi ? Les démons me traitent comme leur Roi légitime et se comportent de cette façon avec moi. Mais les humains, ils me semblent avoir certaines difficultés. En tant qu’humaine, comment me voyez-vous ? »

La consultation n’avait pas forcément pour but d’être une conversation. Satan ne s’y connaissait pas trop là-dedans, mais il désirait avoir la réponse à cette question. Les humains faisaient preuve de retenue à son égard. Par peur ? Pour ne pas offenser un potentiel allié de l’ISMADD ? Parce qu’eux-mêmes ne savaient pas comment se comporter ? Satan n’en avait aucune idée. Après tout, il n’avait jamais vraiment discuté avec les humains avec sa vraie identité. En tout cas, lorsqu’il disait qu’il était Lawrence, et non Satan, on ne le traitait pas de la même façon.

Lorsque Satan me confirme vouloir se venger, je ne peux m'empêcher de vouloir le rassurer. En lui disant la vérité, évidement et non des choses que je ne serais pas dans le but de le consoler et lui faisant encore plus de mal si ça n'arriverait pas.

-L'organisation ISMADD met tout en oeuvre pour que vous aidez à ce que justice soit fait.

Par la suite, il me pose une question que je n'entendais pas, mais qui est légitime. Je prends donc un moment pour réfléchir à ma réponse.

-Je crois que vous êtes un bon roi. De ce que je sais, vous avez décidé d'améliorer les conditions de vie à Mésos et au Tartare. Vous avez aussi aider les esclaves jusqu'à abolir esclavagisme. C'est le type de chose que je sais. Vous avez fait beaucoup mieux que la grande majorité des présidents de cette planète! Si un humain soutient Lilith, il devrait venir me voir, parce qu'il faut avoir de sérieux problèmes psychologique pour suivre ses idéaux présents dans le monde où nous vivons. Ce qu'elle veut, c'est le type de choses contre lesquels nous nous battons, nous humains. À ISMADD, la grande majorité d'entre nous vous soutiens. Certain sont contre à cause qu'ils ont peur que ça crée plus de problème par exemple. S'ils ont peur des problèmes, ils n'avaient qu'à vendre des beignets au lieu de travailler ici! Quoi que même là...

Je lève brièvement les yeux au ciel.

-Sinon, ils se montrent impressionnés, respectueux et parfois, ils ont peur de vous offensez. Même dans une organisation pareil, les gens ne peuvent s'empêcher d'avoir peur de la différence. Comprenez-les. C'est certainement la première fois que la majorité d'entre-nous rencontrons quelqu'un de la royauté. Moi-même, je ne devrais pas vous dire ça, je ne peux m'empêcher d'être impressionné. Pas par le titre qui était le votre, mais par vos accomplissements. Je considère le droit de vous aidez comme un honneur. Malgré ça, je n'ai pas de curiosité malsaine comme certains peuvent l'avoir à ISMADD et partout en fait. C'est pourquoi, je vous rappel que cette conversation est confidentiel. J'enregistre ces informations sur mon ordinateur portable dont l'accès est connu de moi seul. Même notre chef de contrôle informatique n'y a pas accès. C'est la même chose pour chaque psychiatre à ISMADD. Si j'ai besoin de l'avis de collègue psychiatre dans le but que ça soit bénéfique la à patient uniquement, je demande l'autorisation de ce patient et je lui fais signer un papier. Sans ça, il serait irrespectueux, immoral et non professionnel de le faire. Si la personne refuse, je n'ai aucun droit de partager SA vie personnel avec d'autres personnes.

Je marque une pose pour être sur de n'avoir rien oublié.

-J'ai préféré vous donnez plus ample informations sur le sujet au cas où que personne ne vous l'ai déjà expliqué.

Il était plutôt évident que l’organisation désirait l’aider à retrouver le trône, rien que pour arrêter tout ce qui semblait se passer et contrecarrer les plans de Lilith. Même si ce n’était pas le cas de tous, il savait aussi que certains désiraient franchement l’aider, par sympathie, si l’on pouvait dire cela ainsi, même s’il ne connaissait pas.

La question qu’il posa ensuite eut une réponse plutôt complète et c’était plaisant. La psychiatre s’attarda sur les principaux faits qu’il avait accomplis, non sans mentionner l’abolition de l’esclavage, qui en effet, avait été sujet à grands débats et actions durant son règne. Elle lui précisa aussi que les humains qui étaient pour Lilith devraient venir la voir, ce à quoi il eut un léger rictus, cependant, la peur pouvait conduire les personnes à faire des actions parfois contradictoires et stupides.

Les humains étaient donc impressionnés, non pas par son statut de membre de la famille royale (ce qui devait aussi être le cas, pour certains), mais par les actions qu’il avait accompli ? Même la psychiatre lui avoua être impressionnée et honorée de sa présence en son bureau.

« Je vois. Je comprends mieux. Aliryn m’avait déjà en partie expliqué ce fonctionnement mais votre explication est plus complète. »

Satan se laissa aller à un soupir, avant d’avouer.

« Tous ces changements technologiques sont déstabilisants. Même l’ouverture des portes n’est plus… Pareil. »

Heureusement que Breasios est là pour faire marcher l’ascenseur, sinon le Roi se serait déjà coincé dedans à de multiples reprises.

Je suis contente d'avoir pu l'informer et de l'avoir fait. Je ne supporte pas que les gens ne connaissent pas leurs droits!

Lorsqu'il dit être déstabilisé par la technologie, je ne peux que m'empêcher de compatir.

-Vous devriez vous y habitué assez rapidement, ne vous en fait pas. Ça l'a été le cas des autres démons, pourquoi ça ne serait pas de même avec vous?

Je réfléchie pendant à un moment, de peur d'être insultante ou mal venue avec ce que je m'apprête à demander avant de le faire.

-Est-ce que même les démons sont différents avec vous qu'avant?

Satan ne su pas quoi répondre à sa question, peut-être rhétorique sur son succès ou non à réussir à se dépatouiller avec les appareils technologiques. Pour autant, ce n’était pas comme s’il ne pensait pas y arriver parce qu’il avait mauvaise estime de lui-même, simplement qu’il était perdu pour le moment. Après tout, il était réveillé depuis une dizaine de jours et n’avait rien pu vraiment expérimenter… Il haussa les épaules, il essayerait de faire de son mieux. Il savait que s’il avait besoin d’un coup de main, il pourrait demander à n’importe quel démon, ou même agent de l’ISMADD et on lui porterait assistance. C’était peut-être ça qui était gênant, au fond, de devoir compter sur tout le monde pour savoir juste comment ouvrir une porte ou prendre l’ascenseur et manger. Le roi n’avait plus l’excuse d’un emploi du temps beaucoup trop bien rempli pour ne pas se faire à manger ou faire son linge…

« Je n’ai pas l’impression que les démons me traitent d’une façon différente… Pour eux, je suis encore leur Roi. Cependant, je ne les connais pas personnellement. J’ai pu reconnaître certains anciens membres de la palika et serviteurs. Néanmoins, à ce que j’ai compris, ils pensaient que j’étais mort. J’espère leur redonner espoir. »

Mais cela faisait pourtant beaucoup de poids sur les épaules. Satan en avait l’habitude, quand il était en forme, un peu moins en ne l’étant pas. Ce n’était pas pour cela qu’il allait faiblir. Il était du genre à se montrer sous son meilleur jour même blessé ou épuisé.

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