Evolution des politiques selon les règnes
La politique clanique ( x - (- 3200) ) A cette époque, les Enfers n’étaient pas divisés en quartiers et il n’existait aucune des constructions actuelles. Il y avait quelques petits villages situés çà et là dans la grande plaine voire, en forêt.
Les clans regroupaient principalement les démons d’une même sous-espèce. Il n’existait aucune monnaie, tout se faisait par troc et par échange. Il n’existait aucune loi officielle, ni aucune régence. Les clans avaient leurs propres règles et leurs propres lois.
Les membres d’un même clan vivaient les uns avec les autres et se mariaient souvent entre eux.
Les clans pouvaient parfois être composés de différentes familles en raison de rapprochements de pouvoirs ou d’un nombre trop petit pour une vie en communauté efficace (ce fut notamment pour les Felmaras et les Maras). Les membres d’une même sous-espèce pouvaient aussi ne pas cohabiter ensemble. Ce fut particulièrement le cas pour les hybrides dont les clans étaient divers et variés et liés aux animaux qu’ils incarnaient, tout comme leurs lieux de vie.
Les relations diplomatiques étaient entretenues par les chefs de clans qui communiquaient entre eux. Chaque clan avait un chef de clan qui avait toute autorité sur les membres du clan. Ce dernier décidait des différentes règles et pouvaient prononcer des alliances, des rixes ou des bannissements. Certains clans se sont battus les uns contre les autres pour des raisons de territoire ou personnelles.
Le clan des élémentaires, particulièrement grand et puissant, dont le chef était Belial Ma’Nuoym avait une grande influence, autant militaire que commerciale.
La politique de Belial et Sorène ( (-3200) - ( -1 563 ) C’est dans une période où les relations claniques étaient au plus mal que lors d’un Conseil des Chefs de Clan, Belial annonça la possibilité d’élire un régent pour poser des règles qui seraient suivies par tous les clans sans exception. Il existait en effet des clans qui autorisaient des choses que d’autres interdisaient. La proposition fut acceptée, malgré certaines réticentes de clans, et Belial devint le Premier Roi des Enfers.
Ainsi, plusieurs lois furent votées notamment l’illégalité de l’homicide et la légalisation de l’esclavage. Les criminels devinrent des esclaves servant les familles qu’ils avaient blessés pour un temps définit par les lois ou définitif. Peu à peu, un marché noir de l’esclavage se créa et permit à certains démons d’acquérir des serviteurs à moindre coût.
Rapidement, pour pouvoir traiter à « égalité », Belial créa un système monétaire et les règlements par trocs ou services commençaient à diminuer pour s’arrêter des siècles plus tard.
Après quelques siècles d’habitude, les démons commencèrent à se réunir et à vivre ensemble dans un endroit qu’ils nommèrent « Les Enfers » qui fut construit à la grande plaine. Pour autant, certains clans continuèrent de vivre dans la forêt ou aux alentours.
Des inégalités commençaient à se creuser, les quartiers de Mesos et de Tartare étaient plutôt oubliés et il s’agissait de réunions de personnes ou de clans possédant peu de puissance et peu de moyens financiers qui ne leur permettaient pas de devenir comme Erèbe.
Les personnes désignées comme les chefs de clans participaient à l’élaboration des lois et faisaient figure d’autorité. Néanmoins, pour soutenir son mari dans son règne, Sorène élabora un système de Généraux, permettant ainsi de surveiller, aider et contrôler la population qui se faisait de plus en plus grande Aux Enfers. Elle créa aussi l’Académie pour permettre à tout démon de pouvoir travailler et montrer sa force. La culture de la puissance était plutôt présente.
A la fin du règne de Belial, l’influence des clans et des chefs de clans avait diminué et les Généraux faisaient plus figure d’autorité.
Le troc avait définitivement disparu pour laisser une grande place à l’argent.
La politique de Satan ( (-1 563) - 1942 ) Satan mettra plusieurs siècles avant de se séparer du règne de son père et de prendre en main la politique avec ses propres idéaux.
Il instaura le titre de « sahaya », qui ne donnait pas de droit supplémentaire mais qui influençait fortement la réputation de tout type de personne. Il s’agissait d’un titre qui récompensait les efforts des citoyens qui l’aidaient dans son règne et approuvaient ses idéaux.
Satan avait tenté de diminuer les inégalités des territoires de Mésos et de Tartare, notamment en utilisant l’argent royal pour la construction d’aqueducs et d’infrastructures et à la réhabilitation de différents foyers. Si cela fut bien accueillit par les habitants de Mésos, les habitants de Tartare souhaitaient majoritairement que les Ma’Nuoym cessent de diriger les Enfers.
Néanmoins, ce qui marqua le plus son règne fut l’interdiction pure et dure de l’esclavage, qu’il soit via les marchés noirs ou sur des criminels. De nombreuses opérations ont dues être organisées pour démanteler les différents réseaux créés au fil du temps.
De plus, Satan renforça les lois en rendant illégal tout type d’atteinte aux personnes et augmenta les peines pour meurtre.
Parce qu’il y avait certains démons qui ne prenaient pas en considération les humains et les traitait comme des créatures inférieures, il tenta de renforcer les lois dans le but de protéger les humains en créant une section d’observation du monde des hommes.
Plus mélangés, les anciens clans deviennent peu à peu des « familles » où une sous-espèce s’exprime plus qu’une autre.
La politique de Lilith (1942 à nos jours) Lilith revient en partie à des règles claniques. Tant qu’ils ne vont pas contre les lois, les familles ont droit de décision, bien que les avis royaux priment.
L’homicide est à nouveau légalisé et le droit à l’esclavage est plus ouvert mais réglementé par la royauté qui interdit formellement les marchés noirs mais autorise les rapts lors de séances de chasses officielles pour récupérer de « la marchandise ».
Pour autant, elle n’augmente pas l’influence des Chefs de Clans, à la place. Elle supprime le titre de Sahaya et met en place des titres de noblesse plus ou moins hauts dans le but de motiver encore plus les familles à effectuer des actions positives envers son règne.
En détruisant quelques infrastructures construites par son mari à Mesos et à Tartare, elle renforce les inégalités entre les quartiers et officialise les lois sur la limitation des déplacements : sauf raison légitimes, les démons de Mesos et de Tartare n’ont pas le droit de se rendre à Erèbe.
Cette politique renforce aussi la délation envers les partisans de Satan notamment pour obtenir un titre de noblesse.
Lilith accentua drastiquement les lois sur le vol de titre et d’argent, les rendant indignes à la communauté des Enfers et punis des pires sévices.
Elle réaffirma un temps la protection envers les humains en interdisant aux démons d’attaquer les humains sous peine de mort, pour éviter que l’ISMADD ne se mêle de la situation aux Enfers et pour ressouder les démons qui ont vécu deux règnes et qui ont encore leur préférence.
Le culte de la puissance prend plus d’ampleur, il est plus important qu’au règne de Belial, qui malgré la force, ne prônait pas l’utilisation des plus pauvres.