Vous voici dans un monde où les anges contrôlent l'équilibre du monde, complotent, au dépend de toutes les races tant que l'équilibre est conservé. Que serez-vous ?
• 2 août 2015 / An 5115 : Chose assez rare, un demi-humain est mort sur terre, il arrive donc aux Enfers, c'est Marbas qui est chargé de l'accueillir. Qui est-il, d'où vient-il, et surtout, sera-t-il utile ? ( www ) • 15 août 2015 / An 5115 : Aux enfers, de tremblements de terres commencent à déranger les habitants, d'abord du Pandémonium, puis, des autres. L'ordre royal a été donné le 30 août d'investiguer le volcan Aratah. ( www )
Nous recherchons des subordonnés et des civils dans tous les mondes.
Nous sommes en août-septembre 2015 chez les hommes | 9015 au Paradis | 5115 aux Enfers
Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015
Auteur
Message
Arrivée : 12/09/2020
Plumes : 19
Belial Ma’Nuoym
Premier Roi des Enfers
Sujet: Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015 Dim 24 Juil - 16:40
Besoin d'un expert en relation père-fils ? Ne cherchez plus ! C'était son goût de l'aventure qui avait poussé Belial à effectuer la fonction de généalogi... Le terme détective était plus cool. Bon, en un sens, on pouvait dire que mystère était synonyme d'aventure... Donc l'ébène ne pouvait qu'être comblé avec une affaire aussi prise de tête que celle-là. Tu es difficile à retrouver, Neroyski !
A croire qu'il y avait une histoire sordide avec cette famille et que ce jeune homme avait de bonnes raisons de fuir son père. Au moment où Albert avait contacté Belial, il n'avait pas jugé nécessaire de lui dire pourquoi ils étaient en mauvais termes.
Nero était à Las Vegas. Plus de précision ? Il était en prison. Ah.
L'ancien roi avait connu des compagnies plus agréables que celle d'Albert Sorensen et ce dernier n'avait pas l'air d'aimer s'attarder sur ces histoires de famille. Eh bien oui, Belial était obligé de le titiller un peu, c'était son métier de se mêler de ce qui le regardait pas, c'était pour ça qu'on l'avait appelé. Belial trouvait le père vague, bizarre, et ne fut pas mécontent d'obtenir les cordonnées d'autres personnes.
En premier lieu, il contacta le grand-père qui semblait entretenir de meilleures relations avec Nero. Il n'était plus en prison. Merde. Enfin tans mieux, mais c'était sa seule piste. Ah, en voilà une autre. Il était agent de sécurité ? Eh bien, on va regarder ça de plus près. Espérons qu'Askel n'ait pas menti. En même temps, il avait pas l'air de faire preuve de mauvaise foi. Il aimerait en dire autant d'Albert, mais même s'il avait l'air de lui cacher des trucs, les informations qu'il lui filait pour le moment lui semblait fiables.
Lorsqu'Albert lui fila une photo de Neroyski, l'élémentaire lui demanda si le bleu était sa couleur de cheveux naturel. Les teintures, c'était pas ce qu'il y avait de plus extraordinaire à Las Vegas... Non, c'était sa vraie couleur. Ce n'était pas ça qui permettrait à Belial de le retrouver plus facilement, mais ça pouvait expliquer certaines choses sur l'incident dans lequel Nero s'était retrouvé impliqué.
Belial n'avançait pas vraiment. Il était bloqué sur Terre et tout ce qu'il faisait étaient des aller retours entre Las Vegas et la Norvège. Il avait l'impression d'être enfermé dans une série remplie de rebondissements. Il y avait plus amusant comme expérience, mais l'ébène ne pouvait s'empêcher de sourire comme un félin lorsqu'il se trouvait face à une impasse... Même lorsque ses contacts faisaient preuve de bonne volonté, les informations qu'ils donnaient ne lui suffisaient pas. Quel défi !
Aucune agence de sécurité ne semblait avoir embauché Nero. Eh oui, cela pouvait être gavant de traîner dans toutes ces agences, mais Belial prenait son travail au sérieux. Il lui aussi déjà était arrivé de ne rien trouver à se mettre sous la dent lorsqu'il chassait... Oui, il parlait de Nero comme s'il le traquait. A partir du moment où ce pauvre garçon s'était avéré difficile à débusquer, Belial se fit le serment de le choper coûte que coûte. Au point où on en était, il se fichait d'être payé.
Les informations se contredisaient. Son passage en prison et ses cheveux bleus, c'étaient pratiquement les seules infos que l'élémentaire avait sur le passé du garçon. Selon l'avocat, il aurait dû encore faire de la prison. Belial ne trouvait aucune trace de condamnation Nero. Ou on aimait pas le voir fouiner et on le lui cachait ? Bizarrement, il avait l'impression que personne ne lui mentait. Puis il était sûr de lui. Il était difficile de lui cacher des choses. A ce petit jeu là, c'était lui le plus doué.
Cependant l'ancien roi n'arrêtait pas de se prendre des culs-de-sac. Mais abandonner était un aveu de faiblesse. Puis ne s'était-il pas promis de retrouver ce garçon ?
En vérité, Belial avait une autre information sur Neroyski Sorensen. C'était un grand nageur. La question était la suivante : Est-ce que l'élémentaire était désespéré au point de faire le tour de toutes les piscines de Las Vegas ? Ce n'était pas ça qui allait l'épuiser, mais c'était vrai qu'au bout d'un moment cette aventure risquait de devenir lassante. Puis il avait une hypothèse. Il décidait de s'y accrocher, de la vérifier, avant de faire le tour des piscines.
Ce n'était pas pour se reposer que Belial passa quelques jours au Paradis. S'il avait été un être humain lambda, Belial aurait peut-être oublié de manger, de dormir, se serait ramené avec une barbe de trois jours, comme un de ces héros de séries policières qui entrait dans une affaire qui les dépassait. L'idée de se confronter à un parrain de mafia, ou un groupe dangereux de trafiquants, pour mettre la main sur ce gamin était amusante. Toutefois, si l'intuition du démon était bonne, il y avait plus de risques que Neroyski soit actuellement en train de barboter dans une piscine sans se douter qu'on le cherchait désespérément.
L'ancien roi avait préféré demander de l'aide aux anges plutôt qu'aux agents de l'Ismadd. Au Paradis, il n'avait personne à éviter. Effectivement, le jeune homme était tranquillement en train de barboter dans une piscine ! Sacré Nero ! Enfin, ce n'était pas de sa faute.
Dés que Belial avait obtenu la localisation du nageur, ses yeux s'éclairaient comme un prédateur qui s'apprêtait à jeter sur sa proie. Mais il serait plus malin de mettre le jeune homme en confiance. Surtout qu'à force de galérer, l'ébène se demandait ce qu'Albert lui cachait. Il avait enquêté un peu plus sur le père et vu la situation dans laquelle il se trouvait...
Qu'Albert soit en mauvais termes avec son fils, Belial s'en fichait un peu. Mais si c'est pour venir lui demander un service la queue entre les jambes après... Lorsque l'on décidait de couper les ponts avec quelqu'un, on ne revenait pas sur sa décision. Et sûrement pas pour ce genre de raison. Belial estimait qu'il s'agissait d'une attitude de faible, de perdant. Si au moins cette attitude ne risquait pas de le placer dans une situation embarrassante... Il y avait des chances pour qu'Albert ne compte pas uniquement sur lui pour retrouver son fils, mais également jouer les diplomates. Ouh la. On n'avait pas fini de s'amuser.
Enfin, Belial reprit son apparence d'humain avant de se rendre sur Terre. Le bleu de ses yeux ressemblait à un bleu normal, pas à celui qui donnait l'impression de s'éclairer avec la foudre qui sortait de ses mains. Ses cheveux étaient légèrement ondulés, un peu plus courts, ce qui n'était pas plus mal vu la chaleur. Il avait l'air d'un jeune détective blasé ( ce qu'il craignait de devenir compte tenu de la tournure que risquait de prendre la conversation ) mais inoffensif.
Le voilà à la piscine. Il eut la décence d'attendre que Neroyski sorte des vestiaires avant de se diriger vers lui :
Sujet: Re: Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015 Lun 1 Aoû - 0:04
C’était un jour de congé comme un autre excepté qu’il faisait particulièrement chaud, mais comme tous les jours estivaux, si Nero était un glaçon il aurait déjà fondu, étant nullement habitué à ce genre de températures qui frôlaient voire allaient au-dessus des 40 degrés. Comme souvent pendant ses congés il s’éloignait des infrastructures de l’ISMADD et allait nager dans les piscines de Las Vegas. Les tenanciers des hôtels commençaient à connaître le bleuté qui ne passait pas inaperçu. Habillé d’un simple short et d’un t-shirt bleu pastel, Nero avait laissé sa voiture au parking -merci le voiturier de l’hotel- ainsi que ses armes.
Le bleuté entrait dans les vestiaires pour se changer, cela ne dura que quelques minutes, il mit tout dans un sac, garda la clef d’un petit casier. Cet hôtel et sa piscine étaient très luxueux et s’il n’avait pas le salaire de l’ISMADD il n’aurait jamais pu se permettre d’y fouler les pieds. Parfois il prenait même une chambre. Les employés avaient d’abord cru à une blague, un petit jeune de 22 ans qui n’était pas une célébrité, qu’ils n’avaient jamais vu avait les moyens de se payer deux jours à 700$ ? Etant les seules dépenses de Nero, il pouvait en effet parfois le faire. Son compte bancaire totalisait en effet quasiment 20 000$. Une fausse identité et le tour était joué.
Le jeune bleuté sortit des vestiaires une longue serviette sur l’épaule. Il observait les endroits de libre ou s’installer. Pas pour nager comme le nageur olympique qu’il était, mais pour pourquoi pas faire quelques rencontres, avoir le contact de l’eau et se dépenser. Contre toute attente il fut alpagué par un homme qui lui tint les propos les plus inquiétants qu’il avait entendu depuis qu’il était entré à l’ISMADD.
Neroyski le regarda comme éberlué et cligna des yeux. Il n’était vraiment pas un as du mensonge. Comment cet homme savait qui il était ? Son nom complet, en plus ? Pourquoi il le trouvait à la piscine alors qu’il venait de sortir de l’ISMADD il y a une heure ? Comment était-ce possible ? Il faisait toujours attention au volant à ne pas être suivi et avait développé des techniques de conduite en ce sens, même dans la rue il faisait la même chose. Il détailla l’homme un instant. Rien de surprenant au premier regard, excepté qu’il était d’une bonne forme -mais on avait un peu l’habitude à l’ISMADD, le corps de Nero laissait aussi transparaître un entraînement intensif-.
« Euh, eh bien je dirai que ça dépend pourquoi ? »
Mentir ne marcherait pas, y’en avait pas deux comme Nero, s’il l’avait aperçu et qu’il lui avait directement parlé, c’était qu’il s’en doutait, mais il voulait surtout savoir ce qu’on lui voulait, si c’était professionnel ou… Personnel. Il ne savait pas laquelle des deux possibilités était la plus dérangeante.
Arrivée : 12/09/2020
Plumes : 19
Belial Ma’Nuoym
Premier Roi des Enfers
Sujet: Re: Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015 Mer 17 Aoû - 0:18
Besoin d'un expert en relation père-fils ? Ne cherchez plus !
Le bleuté n'avait pas l'air habitué à mentir. Et en même temps, cela aurait servi à rien puisque Belial savait pertinemment qui il était. Comme on pouvait s'y attendre, Nero n'était pas l'aise. Après tout, il s'était retrouvé emprisonné pour un crime qu'il n'avait pas commis. Il devait avoir également conscience à qu'il était difficile à trouver, et devait se demander comment Belial connaissait son nom.
L'ébène aurait très bien pu être un flic qui se serait pointé en maillot pour se fondre dans la masse. Ou tout simplement parce que c'était bizarre de porter son uniforme ici. Enfin, certains policiers devaient assumer leur fonction avec tant de fierté qu'il était possible qu'ils refusent de s'en séparer sous aucun prétexte... Mais non, ce n'était pas un flic. Il ne pouvait pas le menotter et l'entraîner jusqu'au poste. En un sens, tout ce que le démon avait à faire... C'était de retrouver Neroyski. Savoir où il se trouvait. C'était chose faite. Cela aurait été drôle s'il se contentait de dire « ok c'était tout ce que je voulais savoir merci » avant de tourner les talons. Quand on voyait le côté je-m'en-foutiste du détective, on l'imaginait bien jouer les abrutis en assurant à Albert qu'il avait fait son job.
Si Belial avait réagi de cette façon, Nero se montrerait sûrement perplexe au début. Mais le bleuté n'allait pas se contenter de hausser les épaules en disant qu'il s'était inquiété pour rien. Et maintenant qu'il savait qu'on l'avait cherché, il serait en droit de s'imaginer le pire. L'élémentaire perdrait à nouveau sa trace.
Plus sérieusement, il ne s'était pas donné tout ce mal juste pour ça.
Cela aurait été certainement plus agréable pour le jeune homme si cet inconnu l'avait laissé passer son bon temps à la piscine avant de le chambouler. Mais si en plus il fallait que le démon se renseigne sur les horaires exacts de la routine de Nero... On n'allait pas s'en sortir.
« Je m'appelle Chester Helwyste. Je suis une sorte de détective. »
Parce que oui, en un sens, se contenter de retirer un l au nom de famille suffisait à le rendre subtil. En vrai, personne n'allait faire le rapprochement. A part un amoureux des théories du complot. Et même si Belial était impulsif, il n'avait rien fait d'assez suspect pour qu'un petit malin s'amuse à retirer ses lunettes et hurle « Tout est lié ! »
Enfin, Neroyski ne risquait pas d'être plus détendu en entendant le métier qu'il effectuait. C'est pourquoi l'ébène ne tourna pas longtemps autour du pot :
« C'est Albert, votre père, qui m'a demandé de vous retrouver. Après, j'ignore si cette nouvelle vous réjouit », ajouta t-il en s'ébouriffant légèrement les cheveux.
Même si c'était le cas, il fallait espérer que Nero ne l'envoie pas bouler et que l'ancien roi ne se retrouve pas dans l'obligation d'insister lourdement.
Sujet: Re: Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015 Jeu 20 Oct - 20:53
Nero essayait de ne pas trop le dévisager en l’observant pour savoir s’il ne l’avait pas déjà vu à l’ISMADD, cela serait la seule explication qu’il trouverait pour expliquer qu’il connaisse son nom de famille complet. Pourtant il avait plutôt une bonne mémoire visuelle, mais il pouvait toujours se tromper et croiser des lointains collègues au bord d’une piscine à la place d’au travail pouvait faire perdre ses repères, du moins il l’espérait car les autres possibilités, comme être une connaissance de son ancienne vie ou un démon étrange étaient plus inquiétantes.
L’homme se présenta finalement comme Chester Helwyste, et il se dit qu’il n’avait absolument jamais entendu ce nom. Il termina sur sa profession : une sorte de détective. Il haussa un sourcil. Cela n’annonçait rien qui vaille. Un détective avec suffisamment d’aplomb pour retrouver Nero dont l’existence avait été en partie effacée par l’ISMADD ? C’était en effet un peu effrayant. Il essayait de ne rien laisser paraître même s’il était plus le genre à exprimer joyeusement ses émotions que l’inverse…
La suite des explications vint rapidement. HA. Il cligna des yeux. C’était donc son père qui l’envoyait. Le visage du bleuté se ternit. Il n’y avait pas beaucoup d’êtres vivants qui pouvaient se targuer d’être détestés par Nero mais son géniteur en faisait partie, malheureusement pour lui. Le faux-père n’avait visiblement pas vraiment expliqué la situation au « détective », car il ne savait pas s’il devait s’en réjouir ou non.
« Je suis désolé Monsieur Helwyste mais je ne veux pas entendre parler de lui. Demandez-lui de m’oublier s’il vous plaît. Enfin, il ne vous écoutera pas car je sais ce qu’il veut, c’est de l’argent n’est-ce pas ? Je n’ai pas l’intention de lui en céder et ce peu importe la situation dans laquelle il peut bien se trouver. »
Le détective n’avait rien fait pour mériter sa colère alors Nero avait été gentil avec lui mais les mots qu’il avait utilisés pour évoquer son géniteur ne laissait pas de place à la sympathie ou même à de l’empathie. Pour lui cet homme était un connard qui lui faisait perdre son sourire.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015
Tu l'aimes bien ton papounet, hein ? Tu vas pas le laisser tomber, dis ? [PV Nero] Le 13/08/2015