Tu poses tes fesses là, où je te donne un rendez-vous psychiatrique obligatoire!

Comment en suis-je arrivé là?
Lors de ma rentrée à ISMADD, l'une de leur psychiatre, la plus brillante selon-moi, m'a rendu une petite visite de courtoisie.
Verity Willis. Humaine, du moins de ce que je sais, née au État-Unis et qui a toujours connu l'organisation. Son père étant un l'un de leur ingénieur, il a fini par se trouver une amante en dehors de tout ça. La femme étant trop sincère et racontait tous à n'importe qui, n'était pas du tout de confiance pour la mettre dans le secret. Lorsqu'il a commencé à éprouver des sentiments amoureux envers elle, il l'a laissé. C'est 9 mois après qu'elle se promène dans Las vegas un bébé dans les bras, le retrouve pour lui dire un fameux ''C'est ta fille, bye!'' en la lui donnant. L'homme, a décidé par intelligence d'élevé cette fille appelé Verity Willis qui est aussi sincère que sa mère, mais qui possède normalement le tact de son père... Sauf avec moi.
Pourquoi est-elle un tel monstre avec moi?! Qu'est-ce que je lui ai fait encore?!

Dès mon entré, elle est venu cogner à la porte de mon appartement pour me voir. Sans même que je l'y invite, elle est rentrée! Elle a commencé avec ''gentillesse certaine'' à m'expliquer les différents types de suivi psychiatrique. Elle avait évidement lu mon dossier. Verity m'a proposé que l'on soit confidente par un contrat privé qui ressemble plus à de l'amitié très loyale, mais qui me laisse beaucoup plus de liberté en bout de ligne...

Je lui ai naturellement fait ma face à la ''Tu me prends pour qui plébéienne?''  et elle a continué calmement... Enfin, au début.

Elle a commencé à s’exaspérer de plus en plus... Surtout lorsque je lui ai lancé le ''De quoi je me mêle?!''  

Ce à quoi elle m'a répondu ''D’ISMADD. Dune grande organisation que je ne te laisserais pas faire chuter.Si ISMADD tombe et que j’aurais en plus pu l’en empêché, je vais tomber dans alcoolisme et un brillant cerveau sera perdu. Tu t’y connais en brillant cerveau non? Et si tu refuses ça, c'est un suivi professionnel mensuel parce que ton refus de coopérer signifie que tu caches quelque chose et que tu es dans ce cas un danger potentiel. Je t'averti, avec moi, soi cash et je le serais aussi. Tu ne respectes pas les règles? Bonne chance pour monter en grade et assister à encore plus d'expériences intéressantes. Tu resteras le stagiaire de service doctorant par trois qui en a un en psycho-criminalité!''  

Et par la suite nous sommes devenus les meilleurs potes du monde... Non, sérieusement. Elle me tient par le cou comme une alfa enragée... Je devrais lui faire passer un test pour la rage peut-être?

Peu importe. Là, elle a remarqué que j'étais bizarre depuis le réveille de Satan. Moi bizarre? JE SUIS TOUJOURS BIZARRE!

Malheureusement, elle a raison. Pourquoi doit-elle avoir raison...?

Elle m'a prise par mon sarrau tel la furie aux cheveux teint rouge qu'elle est et traîné jusqu'à son appartement. Verity à sortie de son armoire deux verres et une bouteille de rhum.

''Tu poses tes fesses là, où je te donne un rendez psychiatrique obligatoire! ''

VOUS VOYEZ?! ELLE A LA RAGE!

Je lève les yeux au ciel, soupire, remonte mes manches, prend mon aura viril en main et m'assoie d'un côté du contoire. Quoi? Avec elle, j'ai une affreuse tendance d'omega... Elle s'assoie et nous serre en silence. Silence qui dura une bonne minute où nous nous contentons de boire.

''Aller soi cash qu'on en finisse''craché-je entre les dents avant de prendre une plus grande gorgé.

''Il y a des ombres dans ton regard.''

''WOW! On fait de la poésie maintenant, c'est génial! Tu aurais m'avertir que l'on allait former une troupe de théâtre! J'aurais sortie mon costume shakespearien! Ce que l'on va s'amuser! '' La coupé-je en levant une nouvelle fois les yeux au ciel.

Verity se lève en tapant sur la table.

''Tait-toi! Tu m'as demandé d'être cash, alors laisse-moi finir!''

(LA RAGE)

Je lève les mains en signe de soumission, elle se rassoit et nous resserre à boire.

''Ça fait deux ans que je te connais Morgann et tout ce que je sais, c'est que ça l'a un rapport avec ta mère. Si tu me lances que tu vois en Satan une figure maternelle, ça serait glauque même pour toi alors dit-moi ce qui ne va pas avant que je tombe bel et bien dans l'alcoolisme.''

''Pourquoi c'est toujours une question d'alcoolisme avec toi?! Et pourquoi tu me dis ça en buvant?!''

''Parce que rien ne vaut les vraies menaces.''

Elle soupire et c'est la que je remarque les cernes sous ses yeux.

''Une semaine difficile?'' Demandé-je.

''Tu me demandes ça parce que tu veux changer de sujet ou parce que tu commences à ressentir des émotions et des sentiments humains tels que l'inquiétude et l'empathie?'' Questionne-t-elle après avoir soupiré à nouveau.

''Parce que je suis de nature curieuse voilà tout. Répond à la question.''

''Oui, j'ai eu une semaine chargé donc je suis fatigué. Je ne veux pas en parler et ce n'est pas urgent que j'en parle contrairement à toi comme toi.''

''Une dernière question. Ta mère? Elle était alcoolique'' Ma voix est neutre, cependant, je réfléchie sérieusement sur l’hérédité de la chose.

''Disons qu'elle aimait faire la fête. Et si tu veux tout savoir, c'est la première fois que je bois cette semaine.''

Elle plante ses yeux marrons dans les miens en attendant la suite.  

Je me lève pour enlever mon sarrau puisque je sens que ça va être long.  

''Oui, ça l'a un rapport avec ma mère.'' Je lui jette un regard noir lui disant que si elle parle là, je pars. ''Je n'ai jamais voulu que l'on m'aime. C'est vrai, je pense que je suis un monstre, je suis un monstre et surtout je ne veux pas qu'on me voit comme un ange. C'est vrai, j'ai des ambitions alors je prends sur moi. Sinon, je n'aurais jamais obtenu ce poste... Mais avec ma mère c'était différent. Je voulais vraiment qu'elle m'aime. Je doute qu'elle m'ait aimé un jour. Mon géniteur est un salaud. Je dois tenir de lui non? Peu importe? Qui pourrait aimer un monstre?''


Je fais une pause pour boire avant de continuer.

''Et voilà que Satan se réveille et que je recommence cette attitude de fillette à Noël qui sautille partout et fait la belle! C'est idiot et pathétique. Voilà pourquoi je ne voulais pas en parler.''

Je m'arrête finalement pour la fixer.

''D'une certaine façon, tu as raison d'en avoir honte. Oui, c'est idiot. Oui c'est pathétique. MAIS c'est humain. Bienvenue dans le club des humains cher Sociopathe de haut niveau.'' Dit-elle en levant de son verre.

''Faire parti d'un club pareil? Ça c'est une honte d'on je ne me remettrais jamais.'' Annoncé-je en cognant mon verre contre le sien.

Soudainement je me souviens de l'une de nos anciennes conversations.

''Tu crois que le fait qu'on ai eu des problèmes avec au moins un de nos parents respectifs pourraient nous rapprocher?

''Sincèrement non. Toute forme de relation autre que professionnelle est d'une inutilité incomparable donc ce n'est pas fait pour moi. Jamais je ne pourrais développer des relations affligeantes tel que d'amitié ou encore pire d'amour! À la limite, développer une ou plusieurs relations strictement sexuelles serait acceptable. Pour le reste, on oublie. Idiot, inutile et une véritable perte de temps et d'énergie? Tu me prends pour qui?

Il est possible que j'ai eu tort.