Guide mes pas doux ange, mon GPS est mort ~ [feat. Gwenaël]

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

Guide mes pas doux ange, mon GPS est mortPerdue. Koohi était définitivement épuisée et perdue. Dès qu'elle avait appris le décès de son frère, elle s'était préparée pour son vol vers Las Vegas, abandonnant une seconde fois le Québec. En plus d'y venir pour faire son deuil, il semblerait qu'elle avait hérité de toutes les possessions de Kevin, maison y compris. Elle soupira à cette pensée, prenant un moment pour récupérer son souffle, s'appuyant contre un bâtiment. La jeune femme n'était toujours pas convaincue de vouloir habiter la ville de la démesure. Le brouhaha et l'agitation générale n'étaient pas un environnement qui lui plaisait particulièrement. On avait toujours tenu à ce qu'elle se fasse discrète, était-ce réellement possible ici? Le défunt homme tenait néanmoins à l'aider, elle ne pouvait l'ignorer et tenait à accepter ce dernier signe de gentillesse. Rester ici quelque temps ne pourrait pas lui faire de mal après tout, non?

Cela dit, son arrivée ne se passait pas aussi bien que prévu. Dès l’atterrissage, elle eu le bonheur de découvrir que ces bagages étaient en retard sur son vol. Rien de bien grave, Koohi pouvait se montrer plutôt patiente. Lorsqu'elle récupéra le tout, le notaire eu la gentillesse de bien vouloir la recevoir malgré l'heure qui se faisait tardive. Sous ces airs compréhensifs et charmants, il était un peu plus clair que l'homme était pressé et ne voulait guère perdre plus de son temps. De brèves condoléances, la paperasse remplie à la vitesse de l'éclair et les clés simplement balancés, la nouvelle arrivée eu tôt fait d'être mise à la porte.

Pour seule indication tant qu'à l'emplacement de sa nouvelle demeure, en plus d'une adresse maladroitement écrite sur un bout de papier, ces quelques mots:

«Tout au fond, mam'zelle, tout au fond!»

Tout au fond? Tout au fond de quoi? Dans quelle direction même? Elle n'aurait pas pu avoir d'explication plus brouillon que celle-ci. À peine aillait-elle exiger quelques éclaircissements que le drôle de bonhomme avait disparu. L'incroyable invention que le téléphone mobile était aurait pu la sauver avec son charmant GPS. Si seulement elle n'avait pas céder à son ennui et profiter de nombreux jeux, achevant les dernières force du petit appareil.

Après plusieurs heures de vagabondage et avoir exploré l'un des fonds de cette ville, elle commençait en avoir assez. La nuit allait bien finir par tomber. Demander de l'aide serait peut-être une bonne idée, mais semblait également voué à l'échec. Chaque passant qu'elle essayait d'approcher semblait soient ne pas l'entendre, soit être pressé et ne lui offrir que des regards curieux. Son étrange allure de poupée aux vêtements sombres et à froufrous attirait l'attention, mais jamais suffisamment pour qu'on se daigne de remarquer sa détresse. Son malaise grandissant, elle semblait peu à peu perdre espoir de retrouver son chemin. Bienvenue à Las Vegas ma chère Koohi ~© 2981 12289 0

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

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22/01/2015

Les rues

Une simple petite promenade à la base. Pas dans des quartiers un peu étranges ou il pourrait se faire taper dessus à nouveau non, pour une fois le blondinet avait retenu la leçon. Mais pour combien de temps ? Un mois ? Deux ? C'était une très bonne question et l'on n'était pas à l'abri d'une éventuelle surprise d'ici quelques semaines... Peut être embarquerait il encore quelqu'un dans ses bêtises qui sait ? Ha oui, c'était principalement cette raison là pour laquelle il allait (temporairement) stopper d'aller dans les zones mal fréquentées. Pas pour lui-même.

Cette journée là avait été un peu froide tout de même mais rien d'insurmontable... Il portait surtout une écharpe avec des petites plumes parce qu'il la trouvait jolies. Celle-ci était blanche légèrement transparante et les plumes longues et dorées. Son haut était un peu froufrou, lui aussi doré, légèrement bouffant sur les bras et les épaules, des lacets au niveau des manches et un petit noeud à nouer dans le dos. Oui il l'avait acheté au rayon femme d'un magasin et non ça ne lui posait pas de problème. Son pantalon lui était simple, marron, tenait un peu plus chaud avec une veste longue et blanche à bordures dorées. Tout ça pour dire que dans la rue dans laquelle il marchait alors qu'il faisait nuit, il n'était pas le seul à avoir un style qui ne passait pas inaperçu. Il y avait une petite demoiselle de l'autre côté du trottoir. Un style bien à elle et qui semblait vouloir accoster les passants qui ne preterent guère attention à ses demandes ou même à ses regards.

Trouvant cela anormal l'ange traversa le trottoir en faisant attention aux voitures (on utilise les passages cloutés Mael c'est pas bien !) avant de lui faire un petit signe et de lui dire:

« Bonsoir ! Vous êtes perdue vous cherchez quelque chose ? »

Avec sa valise et son absence de flyer elle n'était certainement pas une commerciale de rue alors bien évidemment qu'il voulait savoir ce qu'elle recherchait pour pouvoir l'aider s'il en avait les moyens.

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Décidément, obtenir de l'aide n'était pas chose aisé. Sauf si l'on avait la chance de tomber sur un certain ange. Cherchant une âme charitable pour l'aider, son regard s'accrocha sur un certain passant l'autre côté de la rue. Il aurait été difficile de ne pas remarquer cette grande blonde à l'allure tout aussi particulière et élégante que notre petite démone. Ce style particulier lui rappela un bref moment à une héroïne de dessin animé qu'elle regardait plus jeune avec son frère. Il aurait toutefois s'agit d'une version plus féminine et moderne. Ah, peut-être qu'elle s'imaginait des choses au final. Cette fois bousculer par un passant, Koohi s'efforça de sortir de ces rêveries. Elle avait d'autres préoccupations pour tout de suite, elle devait y mettre plus d'effort, essayant de parler d'une voix plus forte. Du coin de l’œil, elle remarquait que la femme entreprenait de traverser la rue sans accorder la moindre importance au passage piéton. Anxieuse qu'elle était, elle imaginait aisément la dame finir sous les roues d'un véhicule et elle n'avait franchement pas envie d'assister à un tel spectacle. Essayant une énième fois pour ne recevoir qu'un nouveau regard irrité, la phrase qu'elle désirait tant entendre vient enfin.

«Bonsoir! Vous êtes perdue vous cherchez quelque chose?»

La fillette révolutionnaire avait survécu à la grande traverser. Plus incroyable encore, cette âme semblait s'être détourné de son chemin initial pour lui venir en aide. Ce genre de personne existe réellement dans cette ville? Réalisant qu'elle ne faisait que fixer la blondinette sans rien dire et d'un visage éteins, ces yeux s’agrandir de surprise et elle bafouilla de plates excuses.

«Oui! Pardonner moi. Je... Je suis effectivement perdue. Je cherche à me rendre à cette adresse, savez-vous dans quelle direction je dois aller?»

elle s'empressa de tendre l'adresse griffonnée, essayant de rattraper son manque de réaction plus tôt.

Elle espéra que sa sauveuse connaisse la réponse et que celle-ci ne se trouve pas tout au fond de cette fichue ville...© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Bien évidemment, aucune voiture n'avait percuté notre blondinet. Un peu suicidaire (enfin, l'on pouvait le croire) sur les bords vu là où il traînait, mais pas fou non plus. Il était passé quand les voitures étaient quasiment à l'arrêt tellement il y avait de circulation pour enfin se retrouver devant la demoiselle qui avait d'ailleurs été bousculé pendant qu'il avait rejoint ce côté du trottoir. Ha. Les gens ne faisaient vraiment pas attention parfois que cela en devenait déplorable. Las Vegas n'était pas toujours la meilleure ville pour trouver l'aide que l'on désirait.

Il lui proposa donc clairement et verbalement son aide contrairement aux autres passants certainement dans leur bulle, trop pressés ou juste trop méfiants, au final. Cette ville ne rendait pas forcément joyeux. La jeune demoiselle (du moins, en apparence) mis un certain temps avant de réaliser qu'on lui parlait. Elle fini par réaliser et bredouilla un peu une excuse puis une explication et lui tendait un bout de papier.

« Ce n'est rien. Je vais voir ça. Alors, alors.. »

Agrémentant sa réponse d'un sourire Maël observait l'adresse mais non rien à faire, il ne connaissait pas ce quartier. Il n'allait néanmoins pas se décourager. Il saisit donc son portable.

« Je ne connais pas mais je suis sûr que lui saurai, haha. »

Petit rire, tout à fait naturel et mignon avant d'ouvrir l'application map pour taper l'adresse qu'il déchiffrait.

« Hm. C'est un peu loin tout de même pour vous décrire tout le chemin, mais je vois où c'est, maintenant. »

Il ne prit même pas deux petites secondes en plus pour jauger la demoiselle qu'il enregistra l'itinéraire sur son téléphone au cas ou avant d'annoncer.

« Je vais vous accompagner, ça sera plus simple. Je n'ai rien d'autre de spécial à faire, en plus. C'est par là-bas. Nous sommes à environ 30 minutes à pieds. »

Il pointa la direction opposée vers laquelle elle allait avant de faire un signe de tête pour qu'elle marche à ses côtés.

« Hm. Tutoyons nous, non ? » Habitude qu'il avait légèrement désapprise chez les humains mais qui trouvait qui s'imposait ici. « Au fait, vu qu'on va faire un bout de route ensemble, je m'appelle Maël. Et toi ? Tu viens d'un autre état ? D'ailleurs tu as besoin d'un peu d'aide pour tes valises ? Ca n'a pas l'air très léger. »

Ca ressemble à une femme et en plus ça a un prénom mixte. Si ce n'est pas le pompon ça. Le blondinet était mignon mais il savait aussi parfois imposer ses préférences, bien que tout cela avait été dit d'une voix douce et bienveillante. L'on pouvait penser qu'il était trop curieux mais… il l'était toujours un peu ,et puis ça ferait la discussion le trajet serait bien plus convivial ainsi.

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Un sourire et une main tendue prête à l'aider, c'était déjà plus que ce qu'elle espérait avoir il y a même quelques instants. Depuis son arrivée dans cette ville éclatante, cette femme était sans doute le peu de lumière qu'elle avait pu percevoir aujourd'hui. Celle-ci ne semblait pas connaître la réponse à sa question, mais n'allait pas pour autant reculer pour si peu, ouvrant son portable en un petit rire. Quelqu'un ici avait eu la sagesse de ne pas dépenser toutes ces ressources à jouer à Summoner Wars, Koohi devrait peut-être apprendre à en faire autant. La vieillesse n'apportait peut-être pas forcément la sagesse tout compte fait...

«Hm. C'est un peu loin tout de même pour vous décrire tout le chemin, mais je vois où c'est, maintenant.»

La déception eut à peine le temps de la gagner que la dame reprit rapidement la parole.

«Je vais vous accompagner, ça sera plus simple. Je n'ai rien d'autre de spécial à faire, en plus. C'est par là-bas. Nous sommes à environ 30 minutes à pieds» lui indiquat elle, désignant la direction opposer d'où la nouvelle venue arrivait. Elle aurait cherché encore bien longtemps seule...

Cependant, Koohi ne s'attendait pas à cette proposition. Si cela en était une. Elle ne put y réfléchir davantage, ne souhaitant pas l'importuner plus que nécessaire et voir si cela était une bonne idée. La blondinette lui fit signe de la tête en se mettant en route, l'invitant à marcher à ces côtés. La jeune fille réfléchie un bref moment à la question. Elle ne pouvait rôder ainsi seule encore longtemps dans ces rues inconnues. Et il fallait bien l'avouer, cette autre présence féminine la rassurait. Il n'y avait pas de raison d'hésiter davantage, cela lui semblant la meilleure solution, elle accéléra le pas pour rejoindre l'âme généreuse. Cette dernière lui suggéra de se tutoyer avant de la questionner.

«Au fait, vu qu'on va faire un bout de route ensemble, je m'appelle Maël. Et toi ? Tu viens d'un autre état ? D'ailleurs tu as besoin d'un peu d'aide pour tes valises ? Ca n'a pas l'air très léger.»

Eh bien, la dénommée Maël semblait être une personne plutôt sociale. La démone ne voulait pas trop parler d'elle, mais cela risquait d'être ennuyeux pour cette femme qui se donnait tant de mal pour l'aider. Il était inévitable que quelques curieux finissent pas croiser sa route, autant se fixer maintenant sur ce qu'elle leur raconterait.

«Enchantée Maël, je m'appelle Koohi. J'arrive du Québec, c'est ma première visite à Las Vegas. Oh qu'elle aurait souhaiter ne jamais y être. Et vous... Elle s'arrêta net, se rappelant de sa demande Pardon... Et toi, tu es d'ici?»

L'art de la conversation, elle n'avait pas l'habitude de discuter de vive voix et surtout pas entourer par tant de gens, la rendant hésitante. Heureusement pour elle, plus elles avançaient, moins la foule se faisait dense. Elle refusa poliment l'offre de Maël, ce n'était pas bien lourd, pas du tout même. Inutile d'insister, bien que l'intention était gentille, Koohi était une jeune femme têtue et n'avait guère envie que sa camarade de route trimbale ces affaires, les tenant toujours aussi fermant qu'elle ne le faisait. Elle attendit patiemment de voir les prochaines questions venir, parce qu'elle ne doutait pas que d'autres viendraient.© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Bien évidemment Gwenaël n'était pas parti sans regarder derrière lui, il avait certes pris la direction pour ne pas permettre un refus mais il regardait quand même si elle le suivait. Ce qu'elle fit, d'ailleurs. Encore, le blondinet lui souriait et marchait à son rythme pour qu'ils puissent discuter de façon plus cordiale. Elle acceptait d'ailleurs de le tutoyer, ce qui le ravit, il n'aimait pas vraiment être vouvoyé, d'autant qu'il n'en avait que peu l'habitude en tant que conseiller, vu qu'il enlevait tout de suite les formes alors il ne l'acceptait pas de ceux qui en plus ne connaissait pas le statut élevé qu'il occupait.

Bien qu'elle ne fût pas aussi souriante que lui, elle se présentait aussi et n'avait pas trop l'air contre une discussion. Du nom de Koohi, elle venait de Québec et c'était la première fois qu'elle venait à Las Vegas. Normal qu'elle s'y perde alors. Enfin, cette ville était tellement immense que c'était difficile de s'y retrouver. Au moins elle n'avait pas l'air d'avoir la barrière de la langue. Elle se trompa en rétorquant la question mais il n'afficha qu'un sourire car elle changea d'office de pronom.

« Moi je viens vient du Pays de Galle. » Vu qu’il y avait fait son stage c’était l’endroit avec lequel il avait créé cette identité. « Et je suis à Las Vegas depuis plusieurs mois, j’ai décidé de rester ici pour donner des concerts. Je suis harpiste, et chanteur. »

Et oui, voilà, parlant de lui au masculin il était plutôt évident que notre « élégante blondinette » soit à présent un homme. Peut-être même qu’elle allait le reconnaître, d’ailleurs, vu qu’il était célèbre. Pas non plus mondialement mais un peu en Europe et particulièrement.

« Et toi ? Que viens-tu faire à Las Vegas ? Tu fais quoi dans la vie ? Tu n’avais personne pour venir te chercher ? »

Et bien oui il fallait bien avouer que le harpiste se posait la question. L’heure était tardive, l’adresse n’était que griffonnée, elle n’avait pas l’air d’être dehors juste depuis 5 minutes, elle venait ici pour la première fois avec, au final, peu de bagages, n’avait pas d’hôtel mais vraisemblablement une maison, mais elle n’avait pas l’air d’être en vacances … comment ça il se posait beaucoup de questions ?

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Koohi n'était pas une personne très sociale par obligation. Mais elle devait admettre être plutôt heureuse d'être tombée sur cette personne, bien que bavarde. La jeune fille pouvait se concentrer sur autre chose plutôt que de se perdre dans mille et une pensée, pas souvent heureuses vu les derniers événements. Elle reporta justement toute son attention vers Maël lorsqu'elle lui répondit, il semblait qu'elle ne venait pas d'ici. Le Pays de Galles, elle connaissait peu cet endroit. Elle aurait voulu cependant y découvrir certains sites, mais ce cher Kevin, c'était ramener avec ces histoires de château hanté et la proposition d'une chasse au paranormal dans ces jolies contrées. Inutile de dire qu'elle avait vite désenchanté.

«Le Pay de Galles? J'aurais bien aimé y aller...» souffla-t-elle.

Elle aurait sûrement pu faire quelques voyages durant sa longue vie. Mais passé les douanes en présentant ces faux papiers l'angoissaient toujours. Et si elle se faisait prendre? Quel genre d'explications pourrait-elle même offrir? Non, il valait mieux éviter de trop souvent les présenter et de se servir de ses documents que pour des événements importants.

«Et je suis à Las Vegas depuis plusieurs mois, j’ai décidé de rester ici pour donner des concerts. Je suis harpiste, et chanteur.»

«Vous êtes chanteur...? demanda-t-elle d'une petite voix. Comment ça un chanteur? Koohi ne saisissait pas. Tout du moins, pas tout de suite. Oh... OH! C'est super.»

Sentant son visage chauffer, elle détourna aussitôt le regard. Au diable le masque de l'indifférence! Elle devait être rouge de honte, embarrassée par sa confusion. Comment n'avait-elle pas pu le réaliser plus tôt? Pire, elle n'avait pas réussi à dissimuler sa surprise. Elle jeta un dernier petit regard furtif. Ah, maintenant qu'on lui disait, ça ressemblait à peu prêt à un homme. Elle. Non, il en avait la voix aussi à bien y penser...

«Et toi ? Que viens-tu faire à Las Vegas ? Tu fais quoi dans la vie ? Tu n’avais personne pour venir te chercher ?»

Maël avait de nouvelles questions, obligeant Koohi à mettre de côté sa confusion. Elle s'efforça d'adopter une nouvelle fois un visage plus neutre, bien que toujours rougissante et le visage fuyant avant de répondre.

«Je viens y habiter quelque temps pour régler certaines affaires. Je... Travaillais dans des refuges pour animaux.»

Inutile de dire qu'elle enchaînait plusieurs petits boulots de temps à autre. Mais c'était probablement celui qu'elle préférait. Si quelqu'un pouvait venir la chercher? Ah, voilà un sujet qui l’agaçait.

«Quelqu'un devait venir. Mais mon arrivée à l'aéroport ne s'est pas passé comme prévu, ça a dû l'embêter... Il a bien voulu me recevoir, mais était plutôt presser tout compte fait.»

Ah Kevin, ton notaire est un amour, vraiment. Celui-ci avait le mérite de faire oublier pendant un bref moment l'erreur de la jeune fille. Elle entretenait le mince espoir que le harpiste n'avait rien remarquer à son embarras et ne l'avait pas vexer.© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

C'était une étrange réponse que ce souffle tout en disant qu'elle aurait bien aimé visiter. Déjà, c'était rare de croiser quelqu'un qui connaissait ce bout de terre à côté de l'Angleterre. Peut être n'avait elle pas les moyens de s'y rendre ? Après tout, proche de l'Angleterre le coût de la vie était plus élevée. Enfin, étant donné qu'elle était apparemment originaire de Québec c'était peut être une histoire familiale, du moins quelque chose qui ne le regardait pas. "Lorsque je m'y rendrais, je vous inviterai" voici ce qu'il pensait très fort mais... Chez les humains, par expérience, une telle chose était malvenue. Déjà, parce qu'ils ne se connaissaient pas et qu'il y avait la méfiance obligatoire de posséder s'il l'on voulait survivre en ce monde. Oh bien sur cela ne voulait pas dire que les anges étaient des saints mais on retrouvait beaucoup moins ce genre de comportements qui étaient exceptionnels. La façon de vivre était différente, pas de pauvreté, pas de personne à la rue.

" J'espère que tu pourras y voyager un jour tout de même. "

Cela pouvait paraître être une phrase tout faite, bateau, pourtant il le pensait vraiment et ajouta bien évidemment un sourire.

Par la suite le harpiste l'informa sur son métier. Cela arrivait que certains le reconnaissaient dans la rue, qu'on lui demandait un autographe ou juste une photo. À chaque fois cela lui faisait plaisir. Elle n'avait pas semblé l'avoir reconnu, ou simplement ne le connaissait peut être juste pas. Peu lui importait en vérité. Il avait le droit à toutes réactions plutôt diverses, la aujourd'hui cela avait l'air d'être de la gêne. Bien sûr il mettait cela sur une maladresse car il ne savait pas que depuis le début elle l'avait pris pour une femme. Il lui sourit donc simplement et ne releva pas pour ne pas la mettre plus mal à l'aise.

À vrai dire c'était plutôt mignon de la voir en train d'essayer de contrôler ses rougissements. Elle était donc ici pour régler des affaires. Oh bien sûr il n'allait pas lui demander quoi. Et apparemment elle travaillait dans des refuges pour animaux. Elle lui expliqua aussi pourquoi elle se trouvait dans une situation aussi inconfortable. Quelqu'un n'avait pas fait son travail jusqu'au bout. Et cela devait certainement être un notaire. Nouvelle maison, adresse griffonnée, personne qui vient d'arriver et qui ne sait pas où se trouve la localisation. Il pensait comprendre le contexte et il n'était pas très joyeux.

" Oh je vois. Heureusement que tu m'as trouvé alors !" toujours vers le positif et éviter la pente glissante quand on ne connaît pas quelqu'un. "donc ! Tu as dis que tu travaillais dans les refuges pour animaux, c'est beau comme métier je trouve, j'adore les animaux mais je ne pourrais pas faire ça. Je crois que je pleurerai à chaque fois que j'entendrais une histoire triste. Et le pauvre animal serait envahi sous l'affection et je n'en sortirai plus jamais, haha... "

De temps en temps le blondinet regardait son téléphone pour s'assurer qu'ils allaient bien dans la bonne direction, et c'était le cas.

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

De ce qui lui paraissait de longues années de vie, Koohi avait largement eu le temps d'écouter les histoires et les passions des gens qui croisèrent sa route. Avec l'avancer technologique, elle put en découvrir davantage ainsi que de rêvasser des plus beaux paysages de ce monde dans le confort de sa maison. Certains l’envieraient et la trouveraient peut-être idiote de ne pas profiter de sa jeunesse pour voyager et faire tout ce qui lui plaisait. Ils auraient peut-être raison. Mais Koohi ne possédait pas une telle insouciance et se laissait paralyser par son angoisse.

«J'espère que tu pourras y voyager un jour tout de même. Elle ne put qu'acquiescer et remercier sa camarade de route.»

Camarade qui se révéla à être un homme. Elle qui trouvait que Maël semblait être un modèle de féminité et d'élégance, elle se demandait si quelqu'un aurait réellement pu ne pas faire la même erreur qu'elle. Heureusement, elle n'avait rien dit plus tôt le laissant croire qu'elle la prenait pour une femme. Si cette fois Maël avait remarqué son malaise, il ne l'avait soit pas compris ou juger utile d'en ajouter, permettant à la demoiselle de surpasser peu à peu sa gêne, reprenant la discussion comme si de rien n'était. Restons discret sur cette petite maladresse tant que cela passe inaperçu.

«Oh je vois. Heureusement que tu m'as trouvé alors !»

«Oui, merci beaucoup de ton aide, je croyais bien que je devrais chercher pendant des heures encore... ce n'était certainement pas les autres passants qui l'auraient aider pensa-t-elle. D'une certaine façon, elle avait été plutôt chanceuse dans sa malchance.

Donc ! Tu as dis que tu travaillais dans les refuges pour animaux, c'est beau comme métier je trouve, j'adore les animaux mais je ne pourrais pas faire ça. Je crois que je pleurerai à chaque fois que j'entendrais une histoire triste. Et le pauvre animal serait envahi sous l'affection et je n'en sortirai plus jamais, haha...

C'est vrai qu'il y a beaucoup d'histoire triste ou d'autres qui peuvent mettre en colère... Mais il y en a de très belles aussi. Les animaux ont beaucoup à donner et j'aimerais leur venir en aide en retour. Ils aimaient inconditionnellement et ils étaient les seuls à qui elle pouvait tout dire dorénavant. Et surtout, les cajoler et jouer avec eux étaient le plus grand des réconforts. Elle offrit probablement un de ces rares rires et sourire à la dernière phrase de Maël. Oui, c'est vrai qu'il est difficile de les quitter. J'aimerais parfois tous les ramener avec moi...»

Elle n'aurait probablement pas besoin de travailler pour quelque temps, ce qu'elle n'a jamais pu se permettre auparavant. Malgré tout, elle regarderait probablement pour faire du bénévolat. La compagnie de ces amis à quatre pattes ne serait pas de refus. Elle ne trouverait probablement pas de meilleur réconfort dans la jungle qu'est cette ville. Elle mit de côté ces idées de projet, son attention étant attirer par le petit appareil que regardait Maël. Son guide consultait probablement la merveille qu'est Google map. La fatigue se sentant peu à peu, Koohi se permit une petite question timide.

«Pardonne-moi, mais sommes-nous encore loin?»

Bien qu'endurante, la journée de la petite québécoise se faisait ressentir, surtout de par son mauvais choix de chaussure. Le ciel s'assombrissant peu à peu la poussait à rêvasser d'un bon bain et de pyjamas. Hors c'était un peu trop espéré. Ce cher Kevin était parti en grand et celle qui se rendait tranquillement à sa nouvelle demeure n'était pas prête à découvrir le dernier chef-d’œuvre de son grand frère.© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Cette petite balade lui plaisait. La demoiselle a ses côtés n’était pas aussi bavarde que lui mais elle répondait à ce qu’il disait et il en était donc plutôt content et satisfait. Elle le remerciait encore, à celai il sourit il n’avait pas besoin de tant de remerciement, il voulait juste qu’elle trouve la maison qu’elle cherche et qu’elle soit contente. Oui, rien que ça. Il ne demandait rien en retour, même pas des remerciements.

« C’est tout à fait normal voyons, ne me remercie pas autant. »

Etait-ce normal pour une humaine d’accepter d’être accompagnée par un inconnu ? Etait-ce normal que cet inconnu insiste pour le faire et qu’il n’y ait rien de louche ? Dans la société humaine c’était étrange. Elle n’avait néanmoins pas l’air méfiante, il faut dire qu’il savait mettre les gens en confiance, mêmes les humains méfiants.

La discussion se tournait peu à peu vers les passions de la demoiselle notamment des animaux. Ha, il en avait déjà trois, enfin, son père lui avait toujours appris qu’on ne possédait pas d’animal et même si certains vivaient chez, c’était en partie des bêtes sauvages qui étaient en forêt, ayant parfois besoin d’affection, de présence, tout comme Maël au final. C’était bien plus compliqué à faire ici, voire même malvenu de ne pas s’en occuper de façon pleine et entière, de l’avoir toujours avec soi et chez soi. Il savait néanmoins qu’il pouvait passer à côté de quelque chose. Il ne pouvait cependant pas abandonné un chien ou un chat en devant retourner au Paradis pendant plusieurs semaines.

« Oui, peut-être qu’un jour j’essayerai de venir dans un refuge pour leur donner de l’affection. »

Continuant de marcher, Maël regardait son téléphone pour être certain d’être dans la bonne direction histoire de ne pas lui faire perdre du temps et de ne pas avoir plus de douleurs aux pieds… si elle se promenait depuis longtemps, cela devait être le cas même si elle ne s’en plaignait pas. Du moins, il l’imaginait. Elle osa timidement lui demander quand est-ce qu’ils devaient arriver, tout en s’excusant. Il sourit et ricana légèrement.

« Inutile de s’excuser voyons, je comprends que tu veuilles te poser. Et non, c’est au coin de la rue là-bas. »

Instinctivement Maël pointa la rue, la maison au loin avant de s’y engouffrer… Alors… numéro, numéro…. Presque… .

« Ha ! Voilà, c’est ici ! »

Maintenant que faire ? C’était la question qu’il se posait. Bon, déjà, il l’accompagna jusqu’à la porte d’entrée, au moins pour savoir si c’était la bonne maison et les bonnes clefs. Et si ce n’était pas et bien il allait certainement l’héberger, du coup, il s’y était déjà mentalement préparé.

« Je te laisse aller ouvrir, tout ça. »

Il ne voulait pas s’inviter, juste voir si elle n’allait manquer de rien. Par curiosité il observait tout de même un peu les alentours... Hm... C'était un peu... Oui en bordel... il espérait que l'intérieur ne soit pas aussi sale mais n'en dit rien pour le moment, n'étant pas dans l'optique de faire une remarque gênante.

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En temps normal, Koohi se montrait plutôt méfiante envers les autres. Cela ne l'empêchait pas de venir auprès des autres en cas de nécessité absolue. Elle devait cependant admettre qu'avoir pris Maël pour une femme l'avait aider à se sentir plus à l'aise. La confiance dans l'illusion de la solidarité féminine ou quelque chose du genre... Bien que confuse, cette dernière révélation n'avait en rien changer ses premières impressions sur l'homme. Il semblait être une personne particulièrement gentille et généreuse. Si elle faisait erreur sur son compte eh bien... C'était pour de telles raisons qu'elle trimballait toujours et encore son poivre de Cayenne. Malgré la gentillesse de son guide, elle était bien heureuse qu'il ne semble pas habiter proche. En fait, c'était exactement pour cette raison qu'elle était aussi soulagée. Il serait bien difficile pour elle de s’emmurer dans sa solitude telle qu'elle le devait avec une personne aussi amicale.

«Oui, peut-être qu’un jour j’essayerai de venir dans un refuge pour leur donner de l’affection.» La demoiselle répondit d'un signe de tête suivi d'un bref sourire.

Ah, il semblait bien apprécier les animaux en plus. Peut-être que dans une autre vie, elle aurait pu être davantage ravie de cette rencontre et la perspective d'une telle amitié. Il s'agissait peut-être d'une drôle de pensée, mais elle espérait avoir des voisins moins sympathiques. Ça lui faciliterait bien les choses après tout. Lorsqu'elle demanda à Maël s'il était encore loin tel une enfant, il lui répondit avec toujours autant de bienveillance.

«Inutile de s’excuser voyons, je comprends que tu veuilles te poser. Et non, c’est au coin de la rue là-bas.»

Heureuse à l'idée de pouvoir rentrer et se reposer, Koohi promena son regard avant que celui-ci s'accroche à une maison en particulier. Non, ça ne pouvait pas...

«Ha ! Voilà, c’est ici !»

Et si. Merde. C'était quoi ça? Koohi s'avançait prudemment, un peu moins enthousiaste que tout à l'heure. Elle s'y attendait un peu pourtant. En quelque sorte. Oh, la maison était jolie, vraiment! Tout du moins, elle devait l'être si ce n'était pas la montagne de détritus. Le terrain était envahi de verre en plastique rouge, d'éclat de verre et de mégot... Et serait-ce des capotes ici? Abasourdis par le décor, elle ne prêtait plus attention à Maël qui l'accompagnait jusqu'à sa porte. Cherchant distraitement sa clef dans son sac à main, elle regarda derrière elle pour constater que quelques meubles se trouvaient sur le bord de la route en piteux état. Dont un sofa avec une tâche des plus suspecte. Mieux vaux ne pas toucher à tout ceci. Elle inséra finalement la clé dans la serrure et ouvrit la porte, laissant distraitement son accompagnateur entré.

Sans surprise, l'intérieur était guère mieux, peut-être même pire à bien y penser. Abasourdie par ce triste tableau, la jeune fille sombra dans le silence se contentant d'observer. De nombreux meubles étaient renversés, bien qu'il y avait des sacs-poubelles, personne ne semblait savoir en faire usage et les canettes de bière s’empilaient ici et là. Elle ne parvenait pas à identifier les odeurs dégageant de la maison, mais c'était infecte, probablement dû entre autres à l'alcool et la montagne de vaisselle accompagner de reste de nourritures. Seule l'entrée de la maison lui semblait propre là où l'on avait visiblement rassemblé quelques produits ménagers. Une si douce attention envers la future propriétaire après tout ce saccage. L'espoir de se découvrir un nid douillet maintenant anéanti, Koohi savait maintenant que sa journée allait encore s'éterniser davantage.© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Peut-être bien que Maël devrait lui demander les coordonnées du refuge ou elle irait, si elle en connaît, déjà, pour avoir quelque chose de bien, mais en plus, pour garder contact ? Il craignait néanmoins que cela ne fasse mauvaise impression et que cela soit trop tôt. Et après on disait que le blondinet avait des facilités à construire des relations sociales ? Que nenni, surtout avec les humains qui, en dehors de son domaine artistique, le trouvaient trop sincère, trop altruiste, trop de trop . Et même les anges de temps en temps, c'est pour dire… Il se contenta donc d'un sourire en réponse et ferait peut-être revenir le sujet plus tard.

Et… Les voilà entre temps arrivés. Mmmmh… Maël tenait prestance, elle aussi essayait de le faire mais ce n'était pas vraiment accueillant à l'extérieur.. Elle accéda à l'intérieur par la suite. Maël restait pour le moment sur le palier mais ne pu bien évidemment pas se retenir de regarder l'intérieur, par curiosité et par sympathie envers la demoiselle. Et il fallait bien l'avouer : c'était crade. Pour résumer cette demoiselle s'était tapé l'avion, ses bagages, sa journée de marche, et maintenant elle devrait s'occuper de nettoyer tout ça…. ?

« Bon ! Je ne vais pas te laisser là. Je vais t'aider avec tout ça. » Maël, ou comment se taper l'incruste. « Je pourrai t'inviter chez moi à la place, pour que tu dormes dans un endroit… mieux mais… je ne pense pas que tu accepterais et puis… l'endroit serait dans le même état demain… » Cela n'allait donc pas résoudre le problème. « Tu permets ? »

Sorte de politesse avec son plus grand sourire, le harpiste posa son petit sac, sa veste, son écharpe sur un endroit propre et s'en allait chercher de quoi nettoyer. Par chance, il trouva un placard avec le nécessaire et l'amena le plus simplement du monde. Un sceau, deux balais, deux serpillières, de quoi essuyer, des grands sacs poubelles et peut-être le plus important dans l'équation… des gants. Il lui en tendit une paire.

« Prête ? »

Mais jusqu'où allait la bonté de notre chanteur ?

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La jeune femme se voyait déjà devoir passer une nuit blanche à nettoyer tout ce chaos créé par son frère et ces amis. À force de réfléchi afin de trouver comment entreprendre cette tâche colossale, elle en oubliait presque la présence de Maël. Celui qui était son ange gardien du jour, littéralement, se glissait à son tour dans ce dépôt d'ordures, observant le triste spectacle. La réaction de celui-ci ne se fit pas attendre.

«Bon ! Je ne vais pas te laisser là. Je vais t'aider avec tout ça.

-Oh non, je ne peux pas... Commença-t-elle avant d'être interrompue.

-Je pourrai t'inviter chez moi à la place, pour que tu dormes dans un endroit… mieux mais… je ne pense pas que tu accepterais et puis… l'endroit serait dans le même état demain… Tu permets?»

Elle n'était pas bien certaine que cette dernière question en soit réellement une. Cela dit, il n'avait pas tord sur plusieurs points. Il était hors de question qu'elle aille dormir chez lui, elle ne pouvait profiter davantage de sa gentillesse. Mais n'en abuserait-elle pas encore a accepter son aide à faire le ménage? Une proposition comme l'autre la gênait terriblement, mais elle était épuisée et doutait de pouvoir en faire autant pour le moment, alors elle céda.

«Très bien... C'est d'accord. Mais concentrons-nous que sur l'existentiel, j'ai déjà pris beaucoup trop de ton temps. Mal à l'aise, elle était prête à parier que son rougissement était de retour.

Je n'ai besoin que d'un endroit où dormir... Ça ira pour le reste, je saurais me débrouiller pour la suite.»

Le généreux homme lui offrit un sourire avant de chercher un endroit convenable où poser ces affaires. Koohi en fit autant alors que Maël lui, avait déjà eu le temps de trouver le nécessaire et surtout des gants qui lui tendis. Qui oserait se risquer à explorer et fouiller cette terrible décharge sans ceux-ci?

«Prête?»

«Je suppose que oui... Merci pour ton aide.» Elle lui offrit un timide sourire, toujours aussi gêné d'avoir accepté.

Eh bien, par quoi commencer ? Se débarrasser des aliments responsables de cette terrible odeur serait peut-être un bon début. Elle cherchera une chambre convenable où dormir. Ou presque, elle avait peu d'espoir d'en trouver une avec ces critère. Saisissant un sac-poubelle, elle entreprit de s'attaquer au plus gros de la cuisine et du salon. Tout ce gaspillage et cette nourriture gâtée étaient déplorables. Une certaine petite poudre attira son attention et elle nettoya vite fait les traces de l'un des nombreux vices de son grand frère, devenue amère à la vue de la substance.

«Eh bien, ils ont fêter forts... » Soupira-t-elle.

La modération n'était pas le fort de Kevin. Lorsqu'il fêtait ou entreprenait quelque chose qu'il aimait, l'homme était à fond. Mais à toujours être aussi imprudent, ces abus allaient forcément le rattraper un jour, ce qui était arriver. S'il avait su mieux s'entourer, s'il avait su se tenir tranquille, peut-être que le petit frère qu'elle aimait tant. Il aurait même pu poursuivre ces stupides fêtes et qui sait, peut-être aurait-il réellement pu les vivre? Koohi tentait d’ignorer la vague d'émotion la submergeant, balançant de la nostalgie, la tristesse, l’angoisse jusqu'au malaise. Elle n'était pas bien enchanter de l'image qu'elle offrait à Maël, si elle ne pensait pas être autant en contact avec une autre personne, elle ne pensait certainement pas que les choses se dérouleraient ainsi.© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Parfois notre blondinet s'avérait être la définition même de l'incruste. Et la c'était justement le cas. Il forçait totalement la chose. Il n'allait pas partir sans rien faire pour elle, il ne pouvait pas l'inviter chez lui car il savait qu'elle refuserait. Et en plus à faire ce chemin pour rien ? Hm. Non. La demoiselle fini par abdiquer pour son plus grand bonheur il fallait bien l'avouer même s'il n'avait eu absolument aucune intention de s'en désister même après un non. Excepté si elle lui criait dessus mais... Ce n'était pas le cas. C'était plus de la gêne qu'autre chose.

« Mon temps n'est pas quelque chose que je calcule alors j'en donne autant qu'il en faut. »

Cette expression humaine il avait du mal à la comprendre. Peut être parce qu'il ne mourrait pas de vieillesse ? Dire que le temps était précieux n'avait pas de sens. Il n'y avait que ce que l'on pouvait en faire qui le rendait précieux. Sinon, non utilisé il ne servait à rien. Durant ce petit temps de réflexion il avait trouvé par miracle tout le nécessaire pour faire le ménage. Encore remercié pour son aide Mael opta pour un sourire dans une perspective dynamique.

« Dans ce cas allons-y ! »

II fallait enlever toutes ces choses non identifiées qui traînaient sur le sol. Le blondinet s'occupait du grand hall et salon en duo avec Koohi, comme ça en rentrant dans cette pièce l'on aurait après l'impression d'un mieux. C'était la première impression après tout. Fêter fort hein ?

« Ha bah je pense que oui c'est vraiment incroyable… » Il ne pu s'empêcher de rire. La situation était cocasse après tout. « J'espère que tu n'auras pas à t'excuser auprès des voisins… »

Si ça avait été aussi.. Violent alors les voisins avaient bien du être mécontents... Mais quoi qu'il en soit reprenons le ménage. Après avoir enlevé tout ce qui traînait au niveau du salon c'était le tour du balai. Puis le nettoyage à grande eau. Ha bah ça commençait à briller, clairement. Il replaça les meubles de façon correcte et répara celui avec une porte cassée. Il passa un coup de chiffon dessus et l'endroit avait presque l'air agréable. Il ouvrait aussi les volets pour l'odeur. Heureusement la javel sur le sol donnait déjà quelque chose de plus sympathique.

Après ce petit coup de fée il se dirigeait vers la pièce où était la demoiselle

« Alors ça va ? Tu t'en sort ? »

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La générosité de son guide ne cessait de la surprendre et faisait de Maël un étrange personnage aux yeux de Koohi. Bien des gens ne proposeraient pas leur aide ou le ferait tout en espérant un refus. Elle s'attendait à ce que l'homme saute sur l'occasion pour enfin revenir à ces activités, elle ne lui en aurait pas voulu. Mais elle ne s'attentait certainement pas à une telle réponse.

«Mon temps n'est pas quelque chose que je calcule alors j'en donne autant qu'il en faut.»

Eh bien, ce n'était une chose qu'elle avait l'habitude d'entendre. Ne disait-on pas que le temps était une ressource des plus précieuses? La demoiselle considérait que le sien avait perdu de sa valeur depuis bien longtemps, les autres n'avaient pas à gaspiller le leur pour elle. Maël semblait cependant le dépenser sans compter. Et bien que mal à l'aise, Koohi avait bien besoin de cette aide.

Maël ne perdit guère de temps. Alors qu'elle cherchait à poser ces bagages à l’abri de la saleté, l'homme avait déjà trouvé l'outillage pour contrer le désordre de Kevin. Pas bien timide le monsieur. Enfin, cela n'embêtait pas plus que cela Koohi. Bien sûr, elle avait horreur que l'on fouille dans ces affaires. Mais elle ne parvenait pas encore à considérer cet endroit comme étant son chez soi. On était chez son frère et pour quelques raisons évidentes, ils n'allaient pas attendre sa permission pour prendre ce dont ils avaient besoin.

«Dans ce cas allons-y !»

L'entré donnant directement sur le salon, ils s'acharnèrent sur cette pièce. L'homme se concentra sur les objets traînant sur le sol tandis qu'elle priorisa à débarrasser les meubles encombrés, principalement par de la nourriture gâtée. Ces chaussures collaient au sol, résultant de la bière renverser. Le plancher n'était pas le seul à avoir été ciblé, la table en devint particulièrement pénible à laver, ne permettant pas à Koohi d'effacer aisément les plus malheureux souvenir de son frère. Irritée, elle ne peut s'empêcher de commenter l'ampleur de la fête en un souffle.

«Ha bah je pense que oui c'est vraiment incroyable… Un rire franchit ces lèvres avant de poursuivre. J'espère que tu n'auras pas à t'excuser auprès des voisins…

-Ça ne devrait pas poser de problème. Les fêtes de ce genre étaient fréquentes ici, je n'imaginais juste pas que c'était d'une telle ampleur...»

Elle était au courant du côté incroyablement fêtard du vieillard. Comment pourrait-elle ne pas l'être? La réussite de ces fêtes était une source de fierté, lui et ces amis ne se gardaient pas d'en parler à la jeune fille lorsqu'ils jouaient en ligne. Mais tous s'étaient gardé de lui exposer ce qu'il en était réellement. Les soucis avec la police? Ce n'était que les voisins qui étaient trop grognons et ne savaient pas s'amuser. Elle se doutait bien qu'on ne lui disait pas tout, mais elle en avait maintenant la confirmation. Le voisinage avait bel et bien raison d'être mécontent. Est-ce que chacune de ces soirées connaissaient de tels débordements? Enfin, cela n'avait plus trop d'importance maintenant, n'est-ce pas? Chacun reprit le travail de leur côté.

Il n'y avait pas à dire, Maël était d'une incroyable efficacité. Le salon maintenant débarrassé, il s'attaqua à nettoyer le sol tout en replaçant les meubles rencontrer au passage. Il en répara même un endommager. De son côté, la Québécoise ne pouvait se vanter d'être aussi rapide que le blondinet. Oh, bien sûr, elle faisait de son mieux. Elle avait entassé les plats maintenant débarrassés dans le lave-vaisselle et avait décider de s'attaquer à la salle de bain. Elle aimerait bien pouvoir s'en servir dès ce soir après tout. Désirant une baignoire impeccable, elle ne réalisait pas l'avoir nettoyé depuis un bon moment, fixant distraitement un tag sur le mur, tout en s'acharnant sur des taches imaginaires.

«Alors ça va ? Tu t'en sort ?»

Ne s'attendant pas à être sorti aussi brutalement de cette autre planète où elle s'était perdue, la lunatique jeune femme sursauta avant de rougir. Que faisait-elle? Elle ne pouvait pas s'attarder ainsi alors que son invité travaillait autant.

«Hum? Ah oui, je... Un petit gargouillement l'interrompu apportant réponse à ces questions. Elle était épuisée et affamée, n'ayant pas réellement mangé aujourd'hui. Elle ne pourrait avancer davantage pour le moment.

-Eh bien... Et si nous commandions à manger? C'est moi qui offre.» Après tout ce que Maël avait fait, elle n'accepterait pas un refus sur cette dernière proposition.© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Apparemment les fêtes étaient monnaie courante ici. Au moins elle n'était pas déjà l'ennemie des voisins mais il espérait qu'elle pourrait dormir tout de même. La nuit ne devait pas être des plus reposantes ici et elle n'avait pas l'air... Du genre fêtarde... il espérait pour elle que les murs étaient en bon état mais il n'en était pas bien sûr…

Ce fut tout naturellement qu'après avoir fini sa partie, du moins celle qui avait été déclarée comme étant la sienne, notre chanteur décida d'aller voir ce que faisait la demoiselle. Elle était dans la salle de bain en train de récurer la baignoire. Il était vrai que nettoyer cet endroit était une bien bonne idée si elle avait envie de se retrouver dans un bon bain. Celle ci sursauta quelque peu mais Maêl ne lui fit aucune remarque. Il l'a laissait se reprendre, bégayer autant qu'il le fallait avant d'entendre... Son ventre gargouiller.

Il était vrai que l'ange aussi commençait à avoir faim et pas qu'un peu. L'exercice- dont il n'avait pas forcément l'habitude d'ailleurs- lui avait donné bien faim. Et non, il n'allait pas refuser sa proposition de payer un repas, de toute façon il n'était par le genre à ne pas aimer se faire inviter. C'était aussi un moyen de la faire se sentir utile. Depuis le début il avait proposé son aide, force même en un sens et elle ne devait pas se sentir très mise en valeur alors..

« Ça me va parfaitement ! J'accepte l'invitation avec plaisir. Commande ou tu as envie de manger. Je choisirai selon. » Il sourit.

Il y avait plusieurs magasins de livraison dans le coin.

« Si jamais tu n'as pas pu recharger ton téléphone portable tu peux emprunter le mien. On devrait trouver des numéros en regardant sur internet… Ou bien j'ai vu des flyers qui traînent aussi… »

Ils n'allaient pas mourir de faim !

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Koohi Sennyo a écrit:: «Ça me va parfaitement ! J'accepte l'invitation avec plaisir.»

Koohi était soulagée que l'homme ne refuse pas l'offre. Pire qu'il insiste pour payer lui-même. Qu'importe combien de fois Maël lui assurerait que ce n'est pas le cas et que l'aider lui faisait plaisir, elle avait le sentiment de profiter de sa trop grande gentillesse. Lui offrir un repas était la moindre des choses et elle tenait à le faire.

«Commande ou tu as envie de manger. Je choisirai selon. Il lui sourit avant de poursuivre. Si jamais tu n'as pas pu recharger ton téléphone portable tu peux emprunter le mien. On devrait trouver des numéros en regardant sur internet… Ou bien j'ai vu des flyers qui traînent aussi…»

Proposition qui était grandement la bienvenue. En voyant l'état de la maison, elle n'avait pas songé à un seul instant de redonner vie au petit appareil.

«Je n'y avais plus pensée... Je te l'emprunterais avec plaisir. Je regarderais bien les flyers aussi, je ne suis pas trop certaine de ce qu'ils proposent par ici...» Ajouta-t-elle avant de sortir de la pièce.

Se dirigeant vers le hall afin de recharger son cellulaire avant de l'oublier de nouveau, elle eut tout de même un bref aperçu du travail fourni par Maël. Son incroyable efficacité l'impressionnait toujours autant. Sans l'avoir vu plus tôt, elle n'aurait pas pu croire le désastre qu'était le salon. Elle se demandait toujours comment elle pourrait le remercier convenablement. Ce n'était pas une situation des plus ordinaires et elle n'avait pas passé autant de temps avec quelqu'un depuis longtemps... De toute manière, pouvait-elle réellement se permettre de se montrer trop amicale? Elle ne devait pas laisser une telle ouverture. Elle ne voulait pas créer de lien, elle ne le pouvait pas.

Enfin, inutile de s'attarder à ce genre de pensées, pour l'heure, sa priorité était de leur trouver à manger. Maël la rejoignant et son téléphone se raccrochant de nouveau peu à peu à la vie, elle parti à la recherche de ces fameux flyers. Quêtes des plus aisées à accomplir, leur couleur vive se démarquant des tons doux de la cuisine. Seuls quelques pizzerias lui étaient familier, mais ne l'intéressaient pas particulièrement. Le thaï express n'existait-il donc pas ici? C'était un peu décevant, mais d'autres restaurant thaï existait. Elle opta pour l'unique proposé parmi les pamphlets.

«Celui-ci te convient?» Demanda-t-elle en tendant le feuillet ?

Se souvenant des paroles de l'homme, il s'agissait plutôt d'une invitation à choisir ce qu'il désirait que d'une permission. Lorsqu'il se décida, elle lui demanda pour emprunter son téléphone avec toujours autant de politesse qu'elle en avait l'habitude. Commande passée, ils ne leur restaient plus qu'à attendre. Prenant place sur l'un des sofas de la salle de séjour, elle invita Maël à faire de même... Avant de sombrer dans le silence, mal à l'aise, mais s'efforçant de garder une expression toujours aussi neutre. Après des années de solitude, cela n'avait rien de naturel pour elle. Quel terrible hôte devait-elle être... Néanmoins, c'était peut-être pour le mieux pour elle.
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22/01/2015

Les rues

Il fallait dire que le petit blondinet pensait à tout. Il en avait l’habitude et lui passa donc son téléphone pour qu’elle puisse trouver parmi tous les flyers une numéro à composer. Le conseiller était une personne réfléchie après tout, il en avait l’habitude dans son travail mais aussi dans sa vie de tous les jours.

« Je t’en prie prends ton temps. Choisi ce qui te plaît. »

Après tout le voyage effectué, le travail Maël ne voulait pas lui imposer ses goûts et de toute façon clairement il mangeait de tout et était loin d’être une personne très difficile. Il la rejoint ensuite. Le salon avait vraiment une meilleure tête comme ça, il oublierait presque que c’était un dépotoir il y a quelques heures quand ils étaient arrivés ici. Elle devait être épuisée, du moins, c’était ce qu’il pensait mais elle n’avait pas l’air d’en montrer grand-chose. Après ces années il avait encore du mal à comprendre totalement le métabolisme des humains… S’il savait…

« Oui c’est parfait, j’aime beaucoup l’asiatique en plus. »

Particulièrement le japonais, d’ailleurs. Il la laissait donc appeler, lui indiquant ce qu’il voudrait commencer sur la liste et… voilà qui était donc fait. Il la suivi en s’installant lui aussi sur le canapé. Il lâcha un long soupir. Koohi était silencieuse et il ne lui en voulu pas, elle avait le droit de se reposer aussi, de ne pas vouloir parler. Néanmoins il avait l’impression qu’elle était mal à l’aise dans ce silence.

« Tu n’as pas besoin de chercher à parler si tu ne veux pas tu sais. »

Il voulait briser le malaise qu’il ressentait. Notre blondinet était particulièrement sensible à cela. c’était important pour lui que personne ne se sente (trop) mal à l’aise en sa présence, de pouvoir mettre les gens à l’aise, qu’ils parlent ou non. Un certain moment passa ensuite.

La sonnette retenti : le livreur était arrivé.

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

Koohi Sennyo a écrit:: Pendant l'attente de leur commande, Koohi n'avait apparemment pas su dissimuler son malaise. Maël eu tôt fait d'essayer de la rassurer.

«Tu n’as pas besoin de chercher à parler si tu ne veux pas tu sais.»

Elle en fut plutôt surprise. Cela était-il si apparent? Elle parvenait plutôt bien à dissimuler ces émotions normalement. Mais pouvait-elle réellement dire qu'elle était mécontente d'avoir échoué? Elle ne savait plus sur quel pied danser en sa présence. Elle ne voulait certes pas sembler amicale, mais elle ne désirait pas non plus se montrer aussi froide envers ce gentil homme.

«Désolée, je n'ai pas l'habitude de recevoir des gens chez moi...»

Pas plus qu'elle n'avait l'habitude de parler aux gens de vive voix, mais elle se garda ce dernier détail pour elle-même. Suite à ces brèves excuses, elle se laissa de nouveau glissée dans le silence. La gêne restait présente, mais elle essaya de ne pas en faire grand cas. Elle ne saurait trop quoi discuter avec lui. Préférant un silence gênant qu'une conversation maladroite et pénible, elle se permit de se perdre peu à peu dans ces pensées.

La sonnette vient enfin briser le silence quelques instants plus tard, sortant Koohi d'un début de somnolence. Constamment fatiguée depuis plusieurs années, l'heure qui se faisait de plus en plus tardive et le stress de la journée n'avaient rien pour aider. Désormais plus en alerte par le bruit, elle se leva tout en lissant sa jupe.

«Ça doit être le livreur, j'en ai pour un instant.»

Attrapant au passage le nécessaire pour payer, elle se dirigea sans attendre vers la porte récupérée leur commande. Après avoir réglé la note et remercier un livreur tout aussi expressif qu'elle, la petite démone revient auprès de Maël commande en main.

«Et si nous allions dans la salle à manger?»© 2981 12289 0

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22/01/2015

Les rues

Ce fut donc dans le silence tranquille, à présent moins pesant, du moins à du avis, que Mael et Koohi attendaient patiemment que le livreur vienne leur emmener la précieuse nourriture qui, il fallait bien l'avouer, à cet instant, était attendue avec un certain entrain de la part de notre ange. Il aurait presque voulu chantonner en attendant mais ce n'était certainement pas une bonne idée alors il se contentait d'attendre sans rien dire. Il ne voulait pas gêner la maîtresse des lieux.

Le livreur fini par venir et il laissait la demoiselle s'occuper de lui mais aussi du paiement. Après tout elle avait spécifié vouloir l'inviter et Mael n'était pas indifférent à cette demande.

Une fois revenue elle lui proposa d'aller dans la salle à manger. Ce qu'il accepta, se posant sur une chaise, à la table qui était maintenant bien propre.

" Haha, ça fait du bien d'avoir à manger. Je commençais vraiment à avoir faim. "

Et sans nulle doute qu'elle aussi. Il se demandait depuis combien de temps elle n'avait pas dormi. Ça plus le voyage, le décalage horaire n'aurait sans doute pas vraiment lieu d'être. Il était certain que des qu'il partirait elle s'effondrerait dans le lit. C'est pour cela qu'il ne voulait pas prendre trop de temps. Elle méritait du repos.

Mael mangeait donc tranquillement. Pas forcément en silence, commentant de temps en temps. La nourriture était plutôt bonne et c'était tant mieux. Il lâcha ensuite un long soupir.

" Bon. Je vais te laisser te reposer." Il lui fit un sourire "Si tu as besoin de plus, d'aide ou n'importe quoi tu n'hésites pas d'accord ? "

Même s'il était sur que c'était l'un qui allait devoir prendre contact. Prenant un bout de papier quelque part et un stylo dans sa poche il lui écrivit son adresse, son numéro de téléphone et bien sûr, son nom.

" Bon courage pour la suite ! "

Il passa doucement une main sur son épaule avant de s'en aller. Il devait aussi rejoindre son chez lui après. Ha, il n'avait pas forcément l'habitude des efforts et allait certainement aussi tomber raide ce soir.

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Toujours aussi silencieusement, la jeune femme entrepris de mettre la table. S'il était inhabituel pour Koohi de recevoir chez elle, partager un repas l'était encore davantage. Depuis combien d'années n'avait-elle invité personne? Probablement beaucoup trop, seul Kevin la visitait de temps en temps. Pensive, elle observa brièvement Maël. Quand aurait-elle de nouveau l'occasion de passé du temps ainsi avec quelqu'un? Sans doute pas avant longtemps. Oh, pas qu'elle ne désirait le faire. Tout du moins, c'était ce qu'elle s'était convaincue après toutes ces années. Finissant rapidement de sortir les plats, elle invita l’homme à prendre place. S'installant à table, l'hôte souhaita poliment un bon appétit à son invité.

«Haha, ça fait du bien d'avoir à manger. Je commençais vraiment à avoir faim.»

Elle esquissa d'un faible sourire. N'ayant que peu mangé aujourd'hui, ce repas était vraiment le bienvenu. Koohi restait mal à l'aise, mais essayait de ne pas le laisser paraître. Honnêtement, ne pas manger seule n'était pas désagréable. Mais cela ne lui semblait pas naturel. Comment se serait dérouler son souper en temps normal? Blottis dans son canapé et mangeant tout en regardant des séries. C'était devenu sa routine, chaque journée se ressemblant depuis quelques années.

Bien que tranquille, le repas n'était pas dénué d’interaction. C'était surtout Maël qui engageait la conversation, ne semblant pas moindrement gêner par la froideur apparente de la jeune fille. Cet homme lui rappelait ces héros d'anime qui peu importe les étranges personnages qu'il croisait, parvenait à briser leur coquille et créer des liens avec eux. Koohi soupira intérieurement à cette pensée. Elle n'était qu'un interlude qui prendrait bientôt fin. Elle essaya néanmoins de profiter de ce bref moment de normalité en offrant quelques réponses à Maël lorsqu'elle pouvait se le permettre, retournant des questions quand elle y voyait l'occasion.

Le repas se termina finalement plus rapidement qu'elle ne se l'était imaginé. Après un long soupir, le blondinet reprit la parole, cette étrange journée touchant à sa fin.

«Bon. Je vais te laisser te reposer. Il lui fit un sourire. Si tu as besoin de plus, d'aide ou n'importe quoi tu n'hésites pas d'accord ?»

Koohi n'eut à peine le temps de répondre que l'homme avait récupérer de quoi écrire, tendant le bout de papier à la jeune fille. Il ne s'était pas uniquement contenté de son numéro de téléphone, mais également son adresse.

«Merci infiniment de ton aide, je n'hésiterais pas...»

Bien sûr qu'elle le ferait! Elle en avait déjà trop demandé. La jeune femme ne savait pas comment traiter avec cette nouvelle rencontre, bien trop aimable pour être simplement rejeté. Quelques paroles et une main sur son épaule vinrent finalement l'empêcher de peser le pour et le contre au maintien de cette relation.

«Bon courage pour la suite !»

L'hôtesse de la maison accompagna Maël à la porte, s'assurant qu'il n'avait besoin de rien. Une fois hors de son champ de vision, Koohi referma la porte derrière elle, lâchant un long soupir. La journée avait été longue et riche en émotion, elle n'avait plus qu'une envie, celle de dormir. Koohi ignorait ce que Las Vegas lui offrait comme avenir. Elle avait néanmoins le sentiment que des changements inévitables pourraient bien s'imposer à elle. Si seulement elle pouvait se douter de leur ampleur...© 2981 12289 0

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