{Mission} Disparitions incongrues | 6 mai 2015

« La Fêtes des Familles ». Un événement splendide s’il en est. Enfin, si on avait des gens avec qui l'a partagé.
Cela faisait presque mille ans que mes parents avaient fait appel aux services des thanatopracteurs, ma femme avait rejoint son paradis et je n’avais jamais eu de vrai contact avec ma fille. Bref, ce n’était pas vraiment une journée particulièrement heureuse pour moi…

De ce fait, j’avais prévu de boucler la paperasse dans la matinée et passer mon après-midi au Valentine, laissant la majorité de mes subordonnés libres de profiter de leurs familles en ce jour particulier.
Bien sûr, une société ne pouvait décemment pas cesser de fonctionner, et ça, même pendant une seule journée. Ainsi, durant une grande partie de la journée d’hier, j’avais cherché des volontaires (et des « un peu moins volontaires ») pour patrouiller quelques heures aujourd’hui.

C’était justement l’un d’entre eux qui venait d’entrer dans mon bureau… il était terriblement tôt, en tous cas, bien trop tôt pour qu’il ait déjà fini son service, et je ne pus cacher ma surprise de le voir. Quel problème pouvait-il bien requérir mon intervention en ce jour de fête ?

« Naho’yell, soldat. »

Il m’exposa alors la situation. Deux disparitions… deux chérubins. Les disparitions sauraient eut lieu durant la nuit… la même nuit ? Les affaires étaient sans doute liées, en tous cas, c'était ce que je pensais...

« Je m’occupe personnellement de cette affaire. Donnez le signalement de ces enfants aux patrouilles, s’ils trouvent les chérubins, qu’ils les ramènent à leurs parents avant de me faire leur rapport. »

Avec un peu de chance, il ne s’agissait que de deux jeunes qui avaient décidé de profiter des réjouissances plus tôt que les autres et qui c’étaient perdu…
Après ce bref interlude, je sortis au plus vite du bâtiment. Je déployais mes ailes et me rendis aux résidences des familles.

Devant la porte de leurs lotissements, je toquais pour faire signifier ma présence. J'attendis alors patiemment que la porte s'ouvrit pour dire :

« Naho’yell. Beyan du dérangement. Je suis Abaddon Erron, des Tactiques Offensives. Je suis ici pour vous aider. »

Ma voix n’était pas vraiment raccord avec mon discours; elle était froide, comme si j’étais totalement détaché de la situation. Bien sûr, je m’en étais rendu compte après l’avoir dit… Cependant, je ne savais pas réellement comment réagir dans ce genre de situation, et je n’ai jamais été quelqu’un de très empathique… Espérons que cela ne me porte pas trop préjudice au cours de l’enquête.

Bon, au moins, ils ne m’en voulaient pas…
L’un des gardes était présent et me détailla un peu plus la situation… Deux chérubins, 8 ans tous les deux, amis de longues dates… Bon, au moins, cela confirmait le lien entre les deux.

Bon, il était maintenant temps de poser des questions.

« Est-il possible que ces enfants aient pu… » , Je laissais un petit silence, cherchant les mots les plus adapté à la situation. « … se perdre et ne pas retrouver le chemin de la maison ? »

Bon, il s’agissait d’une théorie au mieux plausible… et aussi la moins dangereuse pour les enfants : au moins, ils n’étaient pas en danger, et il finirait bien par être retrouvé par quelqu’un.

« Qu’est-ce que leurs familles avaient prévu de faire aujourd’hui ? »

Sait-on jamais, peut-être que quelque chose dans le programme à pousser les enfants à partir s’amuser ensemble… Si cela ne permettait pas de les retrouver, au moins cela signifierait qu’il rentrerait dans la soirée. Bien sûr, même si cela se montrait véridique, je comptais bien sûr continuer les recherches tant que les enfants n'étaient pas chez eux.

« A-t-on vérifié leurs lieux de prédilection connus ? »

Magasin (même s’il était aujourd’hui fermé), parc, étang… n’importe quel endroit où l’on pouvait trouver des enfants… Il s’y était peut-être rendu pour s’amuser et n’avait pas vu les heures passer… Faredis était remplis de tels lieux. Peut-être même qu’ils se trouvaient près de la Garnison…

« Existe-t-il des lieux que les chérubins semblaient porter en intérêt qui leur étaient strictement interdit ? »

Les enfants étaient d’un naturel curieux, qu’ils soient humains ou chérubins. Alors, interdire un endroit aux petites têtes blondes était le parfait moyen de les attirer. Si c’était le cas, espérons que ce ne soit pas des lieux comme la prison de Riozan ou certaine partie de l’Eden… Vu leurs âges, ils ne pouvaient sans doute pas se défendre face aux dangers.
Si cela devait se vérifier, il faudrait impérativement les retrouver au plus vite…

Bon… je n’avais plus qu’une seule question. Bien qu’il s’agisse du cas le moins probable… J’avais vu suffisamment de chose étrange dans ma vie, et je me devais de le demander.

« Quelqu’un peut-il en vouloir aux parents ? N’importe lequel d’entre eux ? »

Il suffit qu’un seul des 4 anges soit visé, et qu’un ravisseur n’ait pas trouvé de meilleur moment pour enlever l’un des chérubins que lorsque l’un des petits était seul avec son ami… Mais bon, cette théorie n’avait pas beaucoup de sens. Contrairement aux humains ou aux démons, je voyais très mal un ange agir ainsi.

Lorsque le soldat mentionna déjà avoir envoyé des patrouilles aux lieux de prédilection des enfants, j’opinai du chef en signe d’approbation.
Bon. Au moins, deux trois de mes théories sont invalidés par leurs témoignages : les parents ne semblent avoir rien à se reprocher, les chérubins étaient suffisamment débrouillards pour ne pas se perdre et ils n’avaient apparemment aucune raison de commettre une ‘‘fugue’’ aujourd’hui…
En somme, je n’avais toujours aucune idée de l’endroit où ils pouvaient être…
Je soupirais… bon, il m’était venu quatre autres questions :

« J’imagine qu’ils ne possèdent pas de journaux intimes ou quelque chose du genre ? »

Bon, vu l’âge des deux enfants, je n’y croyais absolument pas… Mais si par chance ça avait été le cas, j’aurais aimé lire les dernières entrées, peut-être y trouverais-je quelque chose… enfin, ça c’est uniquement si les chérubins en tenaient un…
Si c’était le cas, je demandais gentiment aux parents de me le(s) fournir.

« Un lieu particulier qu’ils s’étaient promis de visiter à deux ? »

Après tout, pourquoi pas… même si pour le coup, j’imagine qu’ils n’en avaient pas parlé avec leurs parents… Mais encore une fois, mieux valait demander plutôt que de se rendre compte que nous aurions pu les ramener plus tôt.

« Je sais que c’est théoriquement impossible… mais… ont-ils une fascination pour le monde des humains ? »

Bon, comme je l’avais dit, c’était théoriquement impossible… à leurs âges, il ne devait même pas pouvoir tracer un portail vers le Paradis, alors vers la Terre ? Mais comme je l’avais dit plus tôt, nous ne devions écarter aucune piste…
Je me rappelais alors d’une question, une question que j’aurais dû pauser bien plus tôt :

« Vos enfants, ont-ils pris leurs affaires, et si oui, lesquels ? »

La présence ou non des affaires des chérubins pouvait signifier beaucoup…

Les Etherals, hum ? Si je me souvenais bien, c’était des créatures rares, timides et… nocturne. Peut-être pensaient-ils qu’en se rendant à deux au milieu de la nuit, ils auraient plus de chance. Cependant, les parents n’en étaient pas vraiment sûrs…
Comme prévu, le monde des humains leur était inaccessible.
Bon, aucune autre question ne me venait à l’esprit, et il devenait inutile de tergiverser plus longtemps.

« Je vous remercie d’avoir répondu à mes questions. Mesdames, messieurs. »

Peu avant de sortir de la pièce, avec le soldat, je me retournais vers les deux couples et dit.

« Je vous promets de retrouver vos enfants au plus vite. »

Ismaël et Krea… Bon sang, j’espérais qu’il ne leur était rien arrivé de mal.
Bon, bien que j’aurais aimé, ce n’était pas le moment de partir à l’aventure. Il fallait quelqu’un pour coordonner tout ça. Après avoir réfléchis je finis par dire au soldat.

« Envoyer une patrouille réduite au lac de Faredis. Deux autres à l’Eden. Envoyer aussi quelqu’un demander au Conseiller Gwenaël son éleveur ayant le plus de connaissance à propos des Etherals. Qu’il rejoigne l’une des équipes, leur point de rendez-vous se situe près de l’arbre central. L’autre équipe devra patrouiller dans le reste de la zone. Envoyer une équipe au Loctis. Qu’ils privilégient les plus petit îlots, facile d’accès, mais suffisamment sauvage pour qualifier ça d’aventure. Je veux des rapports toutes les heures, j’attendrais ici. Au moindre indice, j’ordonne un rapport immédiat. »

Bon, pour le lac, il n’y avait guère beaucoup de chance, mais c’était toujours un endroit à vérifier. Pour le second, malgré le fait que l’un des pères est dit, qu’il ne pensait pas qu’ils soient allés voir les etherals, mieux valais envoyer une équipe avec un spécialiste. Celle du Loctis était simplement un au cas où…

Plus le temps passait et les rapports infructueux s’accumulaient… L’arbre central, les lacs, Locis… rien. Bon sang, mais où étaient-ils ?

C’est alors que l’un des gardes était de retour, avec Razel, un des dresseurs des Défenses magiques. Un excellent dresseur. Cependant, les nouvelles qu'il apportait n'étaient pas bonnes... pas bonne du tous. Razel avait récemment parlé aux deux chérubins. Ils lui avaient demandé de quoi se nourrissait les etherals... et la réponse était une fleur qui poussait dans...

« Le territoire des smilodons ? »

Bor… Pourquoi les chérubins sont allés là-bas ? Les smilodons sont parmi les créatures les plus dangereuses et agressives du Paradis. Je veux bien comprendre qu’il avait vraiment envie de voir les etherals, mais pas au point de risquer leurs vies.

« Je vous remercie, Monsieur Razel »

Après tous, il avait quitté sa famille pour venir nous aider en ce jour spécial. En plus de nous avoir donné l’une piste très intéressante, et exploitable. Je n’avais pas le temps de récupérer mon épée, je l’avais laissé au QG, je devrais me contenter de ma magie élémentaire. Bon, je jetais un coup d’œil aux soldats présents. Je n’hésitais pas longtemps.

« Farminia, Griffin et Yroc, vous venez avec moi… Monsieur Razel, voudriez-vous bien nous accompagner ? »

Après que le père de Gwenaël ait accepté (ou pas, ça ne change rien à mes plans), j’ordonnais qu’on parte sur-le-champs. M’envolant avec mes quatre compagnons, des vétérans compétents, vers le territoire des smilodons. Certes, nous n’avions aucune preuve qu’il se trouvait sur le territoire de ces dangereuses bêtes, mais si c’était le cas, nous devions nous rendre immédiatement et espérer qu’Ismaël et Krea n’aient rien.

Enfin arriver dans les montagnes des smilodons... Les recherches pouvaient vraiment commencer.

taient quelque part, c’était sûrement près de ces endroits.
Nous volions suffisamment bas pour être capable de voir distinctement les alentours, mais aussi suffisamment haut pour être sûr que les smilodons ne nous sautent pas dessus.

Farmina remarqua alors quelque chose d’étrange, elle s’empressa de le faire remarquer au reste du groupe.

« Conseiller Abaddon, la grotte là-bas. »

Cinq smilodons. Une grotte inaccessible, mais ces derniers tentent tout de même de creuser. Ils cherchent quelque chose derrière cet éboulement. Bon, avec beaucoup de chance, ils s’y trouvaient les deux chérubins en pleine forme. Protégé par cette chute de pierre des dangereux smilodons. Sans piper le moindre mot, nous nous approchâmes de l’entrée bloquée. Les autres attendaient mes ordres.

« Repousser-les. Ne tuez que si nécessaire. »

Inutile de commettre un carnage, surtout pour rien. J’ignorais encore pourquoi ces animaux creusent. Les repousser sera amplement suffisant, pour le moment.
Du feu commença à jaillir de mes mains. Un sourire carnassier se dessinait sur mon visage. Je remporterais cet affrontement, coûte que coûte.

Le combat se portait bien. Malgré le fait que sans Raziel, nous nous trouvions en infériorité numérique. Cependant, les smilodons semblaient préférer vivre que manger. Et ils s’enfuirent rapidement sans trop demander leurs restes. Mieux encore, Raziel avait réussit à contacter les enfants qui était bel et bien sous ce tas de rocher. Enfin… la mission était accompli…
Comme un imbécile, je relâchais mon attention. Je ne vis pas l’un des smilonds revenir et sauté sur Farmina, mordant la jeune archange jusqu’au sang.
Son hurlement de douleur me figea. Quel crétin, j’aurais du m’assurer que ces bêtes étaient toutes partie.

Avant que je ne puisse faire quoique ce soit Griffin, armé de son épée, repoussa la créature qui dut lâcher prise. Yrok aida quant à lui Farmina à s’éloigner et usa de sa magie de Lumière pour l’aider à moins ressentir la douleur.

Le feu jaillit de nouveau de mes mains. Mon sourire avait totalement disparu. Si j’avais voulu épargner ces bêtes, ce n’était plus le cas. Quelque chose en moi s’était retrouvé de nouveau aux commandes. Quelque chose que j'avais essayé de cacher. Cette petite voix qui pendant tout ce temps me disait de réduire en cendres ceux qui osaient s’en prendre à mes semblables.

L’instinct de la créature devait lui hurler de fuir, qu’il n’avait plus aucune chance… mais je n’en avais plus rien à faire. Cette créature s’en était prise à Farmina, elle allait le payer.

Le feu jaillit de nouveau de mes mains. Et s’abattis sur la créature. La créature réagit cependant assez vite pour esquiver une partie de l’attaque… son flanc subit des dégâts. Excellent, le tuer trop facilement n’était pas ce que je cherchais, non, je voulais qu’il souffre. Le smilodon compris qu’il ne s’en tirait pas sans combattre, et il se préparait à sauter de nouveau, mais le feu jaillit de nouveau. Le smilodon tentait alors une dernière fois de prendre la poudre d’escampette… pour se heurter de nouveau aux flammes.

Il ne s’en sortirait pas.

Bientôt, et petit à petit, les flammes le consumèrent. Ne pouvant ni fuir, ni riposter la bête finie par totalement paniquer, jusqu’à ce qu’elle soit incapable de bouger et s’effondre.
Là, la bête fumante était à mes pieds. Un sourire malveillant recommençait à se dessiner sur mon visage empli d’une colère malsaine.
Griffin s’approcha de la créature, brûlé vive… et pourtant elle respirait encore. Elle mourait lentement et souffrait terriblement. Après un soupir, il planta son épée dans la créature pour l’achevé.

Qu’il fasse ça me fit reprendre mes esprits. Sans attendre, je me dirigeais vers Farmina et combinai ma magie à celle d’Yrok pour qu’elle se sente mieux. Griffin, quant à lui se dirigeait vers Razel pour l’aider à sortir les enfants de là.
Une fois assurer que l’état de Farmina était… correcte, je vins en aide aux deux autres archanges.

« Au moins, cela n’avait pas servis à rien » me disais-je intérieurement.

Bien sûr. Je voyais dans les yeux de Razel qu’il n’avait pas aimé ce qu’il avait vu. Il n’était pas le seul. Yrok me lançait un regard noir. Griffin, comme a son habitude, était impassible. Je connaissais suffisamment ce dernier pour être sûr qu’il n’avait pas apprécié que je laisse la créature souffrir dans ses derniers instants. Je n’osais même pas soutenir le regard de Farmina, me sentant coupable de sa blessure.

Après quelques instants, nous réussîmes enfin à tirer les deux jeunes chérubins des décombres… et pas seul. Un très beau loup de feu était aussi sous les décombres… Que faisait-il là ?
Bah, ce n’était guère important pour le moment.
Nous devions nous assurer que les enfants n’aient rien.

« Yrok ? »

« Rien de grave, conseiller. Rien que le temps ne guérira pas. »

Je soupirais. Bien, physiquement, c’était bon. Espérons qu’au niveau psychologique, ils aient compris la leçon sans être effrayé à vie. Les traumatismes n'étaient jamais bon.

« Les enfants… »

Qu’est-ce que je devais dire bon sang ? Devais-je leur hurler dessus ? Leur faire peur pour qu’ils comprennent bien leur erreur ? Ou devais-je les rassurer ? Je n’avais aucune idée de quoi faire…

« … je vous ramène à vos parents, ne vous en faites pas. »

Je ne savais pas quoi dire de plus. Eux le sauraient, sans doute.

« Monsieur Razel. Pourriez-vous vous occuper de notre ami canidé ? »


Heureusement qu’un éleveur nous avait accompagné. Je n’avais aucune idée de quoi faire d’un loup de feu, et je préférais le voir à l’abri plutôt que seul sur le territoire des smilodons.

Si rien d'autre nous retenais, il était enfin temps pour nous de rendre ces enfants à leurs parents.

Je m’approchais du loup… pendant une seconde, j’hésitais à me joindre aux enfants pour caresser le loup… pour finalement m’abstenir.
Tandis que Razel s’éloignait, je réussis à lui dire avant qu’ils ne partent, lui et le loup.

« Je vous remercie pour votre aide, Monsieur Razel. J’ai une dette envers vous. Si d’aventure, vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas. »

Les chérubins s’approchèrent de Farmina… ils savaient que c’était le précédent combat qui avait blessé la jeune archange. Et qu’ils étaient, en partie, responsable. Cependant, je ne cru pas une seconde qu’elle puisse leur en vouloir.

« Ne vous inquiétez pas les enfants, c’est mon métier. Et puis je n’ai plus vraiment mal… »

Elle mentait, c’était évident. Bien que la douleur dût être atténuée, elle devait toujours souffrir. On ne pouvait pas guérir aussi vite.

« Yrok, tu pourrais amener Farmina à une clinique médicale ? »

Il était évident que c’était plus un ordre qu’une réelle question. J’aurais voulu m’en occuper, je savais qu’elle ne me prenait pas pour responsable de sa blessure… mais moi oui. Pour le moment, je n’arrivais même pas à soutenir son regard…

« Griffin, prévient nos équipes que nous avons retrouvées les enfants. Remercie-les de ma part. »

Ça ne servirait à rien de leur faire perdre du temps. En ce jour de fête, il vaudrait mieux qu’ils rentrent chez eux… qu’ils profitent de leur journée.
Je me tournais de nouveau vers Krea et Ismael, un léger sourire sympathique à leur égard.

« Les enfants, suivez-moi je vous prie. »

Mes ailes se déployèrent, de larges ailes blanches. Je regardais vers le ciel. Prêt à partir pour Genesis.