Un titre vous dites? ~ 4 avril 2015 [feat. Abaddon]

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

Voilà bien longtemps que Koohi n'avait plus arpenter les rues de Las Vegas. Suite à cette série de mauvaise rencontre et l'accident de monorail, son séjour dans la ville du vice l'avait beaucoup ébranler. Étreinte par la fatigue et l'angoisse, la jeune femme ne désirait plus que s'isoler pour panser ces blessures. Ces journées se résumèrent à de longues séances d'hibernation, de jeux vidéo et à enchaîner les heures sur Netflix. Une routine qui avait tôt fait de la lassée malgré sa passion, mais qui avait au moins le mérite d'être rassurante.

Si la demoiselle avait accepté de quitter son nid douillet, c'était uniquement dans le but de rencontrer Karl afin de récupérer ces précieux documents. L'homme avait accepté d'attendre qu'elle se remette de ces blessures avant cette nouvelle rencontre et ne l'avait pas questionner sur sa situation. Malgré que Koohi lui était reconnaissante pour son aide et sa discrétion, elle espérait tout de même ne plus avoir à faire avec l'intimidant géant. Maintenant qu'elle en avait terminer avec toute cette histoire et qu'elle était de nouveau plonger dans l'agitation de la ville, elle hésitait à rentrer chez elle. L'épuisement et l'invitation d'un abri sûr rendaient cette option tentante. Hors après des semaines de repos, elle était toujours aussi épuisée. Peut-être avait-elle tout simplement besoin de sortir? La jeune femme en avait assez de son isolement de toute façon.

Encore hésitante, son attention fut finalement attirée par un petit commerce. D'un bref coup d'œil vers les vitrines, elle nota la présence de vastes étagères remplies de livre et de plusieurs tables disperser. Un café libraire, le Valentine? De sa brève observation, l'endroit semblait calme en cette heure matinale. Satisfaite de sa trouvaille, Koohi n'hésita pas davantage avant de pousser la porte sous le doux tintement de la cloche.

«Bonjour... »

À peine avait-elle salué l'homme derrière le comptoir qu'elle s'interrompu d'une curiosité mal dissimulée. C'était la première fois qu'elle croisait un autre regard d'améthyste autre que celui de son propre reflet. Elle renonça à l'idée de le questionner à ce sujet, se contenta du bonheur simple de ne pas se sentir aussi différente des autres. Prenant conscience de son impolitesse, elle présenta ces excuses accompagnées d'un sourire. Koohi se contenta de commander poliment son thé au jasmin, revêtant de nouveau son masque de poupée inexpressive. Avare de parole, la demoiselle parti à la quête d'un livre et d'un endroit où s'installer.:copyright: 2981 12289 0

Un titre vous dites ? | 4 avril 2015

Feat Koohi Sennyo

Ce matin avait si bien commencé.
Il faisait plutôt bon, le vent ne soufflait pas fort. Les clients passaient rarement le matin, et j’étais donc tranquille pendant un petit moment.

J’en profitais donc pour lire le journal. Les actualités humaines ne m’intéressaient pas plus que ça, mais j’avais fini la plupart des livres que je possédais. Et ceux que je n’avais pas lu était soit dans introuvables en ce monde, soit dans une langue qui m’était inconnue (ou ils ne m’intéressaient pas).

Quand soudain, la clochette sonna, signe qu’un client était rentrer. En une seconde, je posais mon journal, sous le comptoir, et accueillie le… la cliente qui venait d’entrer.

« Bonjour mademoiselle, vous désirez quelque chose ? »

La jeune femme faisait quelque chose qui n’était pas particulièrement rare… Elle me dévisageait. Après tous mes yeux étaient assez particulier, cependant, les siens aussi l’était. Si elle n’avait pas été surprise par la couleur de mes yeux, j’aurais pu l’apparenter aisément à une… consœur.
Et si je ne savais pas capable les humains de modifier la couleur de leurs yeux avec des lentilles, j’aurais immédiatement catégorisé la jeune femme comme une démone.
Elle s’excuse pour son impolitesse, quelque chose de plus rare parmi ceux qui me dévisageaient, avant de prendre une expression… neutre. Elle me ressemblait à cet égard. Elle me demanda alors un thé au jasmin.

« Très bien. Asseyez-vous, je vous prie. Je vous apporte ça. »

Je disposais rapidement d'un plateau. En premier lieu, une tasse de porcelaine. Je préparais du thé au jasmin, que je laissais doucement infuser dans l’eau bouillante, avant de verser le contenu dans la théière. Je plaçais deux cookies fait maison dans une petite assiette. Je mis une serviette et une culière sur le côté, et tous était bon.

Je me dirigeais vers la jeune femme et posa le plateau près d’elle.

« Vous cherchez un livre particulier, Mademoiselle ? »

awful

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

L'homme n'avait pas semblé être gêné par son impolitesse. Tout du moins, il n'en avait rien laisser paraître, poursuivant comme si de rien n'était.

« Très bien. Asseyez-vous, je vous prie. Je vous apporte ça. »

Suite à ces quelques mots, la jeune femme partie à la recherche d'un endroit où s'installer. Durant cette brève exploration des lieux, Koohi parcourait des yeux les différents ouvrages ornant les étagères. La demoiselle n'avait pas la prétention de se définir comme une grande passionnée de littérature. Mais il n'avait nul doute qu'elle s'était plonger dans de nombreux écrits au cours de ces décennies de solitudes.

Choisissant finalement où s'asseoir, Koohi constata avec soulagement qu'il ne semblait pas y avoir d'autres clients pour le moment, oubliant sa bonne résolution d'être un peu plus entourer qu'à son habitude pour aujourd'hui. Il serait toujours temps de la respecter plus tard. Pour l'heure, la jeune femme voulait profiter d'un moment de calme sans pour autant à se livrer à sa vie d'ermite enfermé chez elle.

Pendant un bref moment, Koohi ressenti une sensation d'oppressement au niveau de la poitrine. Posant sa main sur cette gêne soudaine, la jeune fille s'efforça de l'ignorer au discret bruit de la vaisselle tremblante. Faisant mine de rien, espérant que la sensation déplaisante disparaisse, Koohi porta plutôt son attention sur l'homme.

« Vous cherchez un livre particulier, Mademoiselle ? »

Koohi prit un court moment pour réfléchir à ces dernières lectures avant de donner sa réponse. Elle en profita également pour respirer profondément, dans l'espoir de dissiper la douleur naissante.

« Auriez-vous Mr. Mercedes de Stephan King? À moins que vous n'ayez d'autres récits policier ou horrifiques à me suggérer? »

La jeune femme ne laissa rien paraître de son malaise naissant dans sa voix. Pour une fois heureuse qu'on l'approche, elle saisit l'occasion pour détourner son attention de ces inquiétudes. Cette sortie ne se conclurait pas comme les autres ; comment une journée entourer de livres, de thé et de délicieux cookies pourraient mal tourner?
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Un titre vous dites ? | 4 avril 2015

Feat Koohi Sennyo

Par automatisme, je servis une tasse à la jeune femme. Avant de m’éloigner d’un pas pour laisser de l’espace à la jeune fille aux yeux améthyste. Qui me demanda un livre… Mr. Mercedes de Stephen King… Un sympathique roman. Une cliente de goût apparemment. Pour un premier client, s’en était un excellent. La journée commençait réellement bien. Je ne réussis même pas à cacher un léger sourire sur mon visage pourtant d’un naturel si impassible.

« Bien sûr, mademoiselle, je vous amène ce livre immédiatement. Sinon… je vous conseillerais ‘‘L’Appel de Cthulhu’’ de H.P. Lovecraft. Les nouvelles de Edgar Allan Poe comme pourrais aussi vous convenir, je pense… »

Je réfléchis alors, cherchant des ouvrages moins connus, et correspondant aux critères de la jeune femme. Mes souvenirs se portèrent alors sur les livres que j’avais lu récemment. La littérature humaine n’était peut-être pas la plus intéressante, elle permettait au moins de passer le temps. De plus... certain livre pouvait être de véritable pépite, même s’ils avaient été écrits par un humain.

« Mais, il ne s’agit là que de classique. Je peux aussi vous conseiller ‘‘Les Rats’’ de James Herbert. Ou le roman policier ‘‘Yeruldelgger’’ de Ian Manook, l’intrigue se déroule en Mongolie… enfin, je n’ai que la version originale de ce livre… donc si le français ne vous rebute pas. »

Effectivement, j’aurais peut-être du conseiller un livre dans la langue de Shakespeare. Cependant, je n’avais pas beaucoup de livres policier en tête. Ce n’était pas vraiment un genre que j’affectionnais, cependant, j’avais un malin plaisir à lire tout ce qui me passait sous la main. Et en plus de huit mille ans d’existence, beaucoup de textes me sont passé sous la main.

« Désirez-vous autre chose, mademoiselle ? »

awful

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

Alors que la jeune femme formulait sa demande, le libraire versa le thé dans la petite tasse en porcelaine avant de s'éloigner légèrement. À la mention de l'ouvrage désiré, l'homme acquissa un sourire avant de lui répondre.

« Bien sûr, mademoiselle, je vous amène ce livre immédiatement. Sinon… je vous conseillerais ‘‘L’Appel de Cthulhu’’ de H.P. Lovecraft. Les nouvelles de Edgar Allan Poe comme pourrais aussi vous convenir, je pense… »

Notant qu'il semblait réfléchir à d'autres suggestions, Koohi prit ce moment pour essayer de soulager son mal de gorge grandissant. Saisissant délicatement le récipient, elle le porta à ces lèvres afin de profiter du goût fin et délicat du thé. Satisfaite, la lolita reporta entièrement son attention sur le marchand, mémorisant les différents titres cités. Peut-être pourrait-elle revenir les lire à une autre occasion?

« Mais, il ne s’agit là que de classique. Je peux aussi vous conseiller ‘‘Les Rats’’ de James Herbert. Ou le roman policier ‘‘Yeruldelgger’’ de Ian Manook, l’intrigue se déroule en Mongolie… enfin, je n’ai que la version originale de ce livre… donc si le français ne vous rebute pas. »

La plupart des livres nommés pouvaient potentiellement plaire à la jeune femme. Hors, la dernière proposition la surpris et attira davantage son intérêt.

« Oh, je serais ravie de découvrir Yeruldelgger, le français est loin de me poser problème. Au contraire, il s'agit de ma langue maternelle. La jeune ombre accompagna le reste de sa phrase de l'un de ces rares sourires. Vos suggestions me paraissent toutes intéressantes, je viendrais sans doute les lire un autre jour. »

Jusqu'ici, sa paisible visite lui plaisait bien, l'éloignant de tout ce que la jeune femme avait détesté de Las Vegas. Peut-être qu'elle pourrait apprécier y venir occasionnellement, la privant quelque peu de sa solitude sans pour autant la propulser dans un environnement trop agité.

« Désirez-vous autre chose, mademoiselle ? »

Koohi déclina poliment la proposition, profitant que le libraire parte chercher sa future lecture pour prendre une première pâtisserie. Dès le retour de l'homme, elle le remercia avant de se plonger dans les écrits de Ian Manook. Absorbée par sa lecture, la jeune québécoise ne porta que peu d'attention à ce qui l'entourait.

Après plusieurs minutes de lecture, seuls de petits toussotements de la demoiselle commençait à briser le calme ambiant. Quelque peu fatiguée et son mal de gorge plus tenace ainsi que sa gêne à la poitrine, Koohi s'efforça toutefois d'ignorer son malaise, n'étant pas particulièrement inquiété.

La jeune fille n'avait pas été au summum de sa forme depuis longtemps. Pourquoi s'alerterait-elle de ces quelques désagréments supplémentaire? Ne s'en souciant guère plus, la lectrice focalisa toute son attention sur les mystères de son histoire, sans se douter que son état ne ferait qu'empirer.

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Un titre vous dites ? | 4 avril 2015

Feat Koohi Sennyo

La jeune femme demanda alors le roman policier, ajoutant que sa langue maternelle était le français… Une française ? humm… non, à son accent je dirais qu’elle vient du nord, sans doute une québécoise. En tout cas, elle prétendit qu’elle reviendrait plus tard lire les autres livres que je lui avais conseillés. C’était une bonne nouvelle. Cette jeune fille avait l’air d’être un personnage intéressant, l’avoir comme client était plutôt plaisant.

« Très bien, Mademoiselle. »

J’aillais récupérer le livre que la jeune femme a demander et lui apportais. Ceci fait, je lui demandais si elle avait de nouveaux besoins de quelque chose, ce qu’elle déclina. Alors avec un sourire, je me contentais d’un simple :

« Bonne lecture. »

Puisque la jeune femme ne désirait rien d’autre, je me dirigeais vers le comptoir et repris mon journal et je recommençais à le feuilleter. Je me servis un thé au tamaqê et commençais à en boire. Je n’avais pas particulièrement besoin d’exaltation cependant, il était toujours bon de boire une tasse de tamaqê…

La seule chose qui perturbait le silence était les quintes de toux irrégulière de ma jeune cliente… Nous étions au début du printemps, avait-elle une allergie quelconque au pollen ?
Je ne fus nullement gêné, et me reconcentra sur mon journal.

awful

**Arrivée** : 02/09/2018 **Plumes** : 355 **Age** : 25

Pendant un cours instant, la toux semblait accorder un moment de répit à la jeune fille. Ravie de ne plus gâché l'agréable silence de l'endroit, la demoiselle parvient à se concentrer pleinement sur sa lecture, désireuse de découvrir encore davantage l'enquête du commissaire Yeruldelgger. Après quelques chapitres, Koohi prit conscience de sa fatigue après avoir relu pour la énième fois la même ligne, lui arrachant un léger soupir de déception. Refermant soigneusement le livre avant de terminer son thé, la jeune ombre pris cela comme un signe qu'elle devrait partir.

L'endroit paisible lui avait bien plu, elle pourra toujours revenir, ne serait-ce que pour terminer sa lecture. Et bien qu'elle limitait ces interactions, cela la libérait momentanément d'une solitude de plus en plus étouffante. Se levant avec l'intention de préparer son départ, Koohi se figea, de nouveau cible d'une toux plus violente que la précédente. Les toussotements frénétiques ne prirent fin que pour lui laisser la sensation de suffoquer.

Incapable de retrouver son souffle, la lolita se laissa tomber sur son siège, ces jambes refusant de la portée davantage. Ces efforts pour reprendre le contrôle de sa respiration semblait vainc, ne faisant qu'accentuer davantage une panique grandissante, la laissant tomber dans un cercle vicieux. Plus laissait-elle l'affolement la gagner, moins arrivait-elle à maîtriser sa respiration, augmentant sans cesse sa peur.

Bien qu'elle n'en avait pas conscience, l'accident de monorail lui causait beaucoup plus de problèmes qu'elle ne se l'était imaginé. Koohi y avait perdu une énergie précieuse à son bien-être, ignorant même son existence. Victime de son ignorance, la jeune femme ne pouvait soulager ce nouveau mal alors que la solution aurait dû lui être si accessible...

Ne parvenant plus à réfléchir clairement, la démone eut le curieux réflexe de se faire plus petite plutôt que demander de l'aide, se sentant incapable de le faire. Avant de fermer les yeux afin de mieux se concentrer sur sa respiration, Koohi constata de nouveau la présence d'ombres dansantes, les prenant pour un signe d'épuisement. Ce qu'elle ne réalisait pas, c'est que ces ombres aussi discrètes soient-elles n'était pas tout à fait le fruit de son imagination...
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