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 Bleach - Burning Honor (prologue)

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Arrivée : 02/02/2020

Plumes : 50

Jill L. Donovan
Jill L. Donovan
étudiante

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MessageSujet: Bleach - Burning Honor (prologue)   Bleach - Burning Honor (prologue) EmptyDim 16 Mai - 22:11


Bleach - Burning Honor (prologue) N7kw

     Il était une fois une jeune femme. Singulière, sensible. Bourgeon à peine éclot, guère épanoui. Et déjà somptueuse, ravissante. Certes débraillée en son frêle yukata au relief aguicheur. Mademoiselle ronflait -en une posture loufoque- au lit de sa chambre étudiante. Elle chaotique parmi l’ordre et l’ascétisme. Un havre épuré, méditatif. Propice à élucider l’inextricable spirale de ses perceptions somnambules, comme éveillées, voire lui permettre d’explorer les méandres des rêves lucides. Ces spectres oniriques et fadaises dignes de tares précoces. Un malaise qui entache hélas ses humeurs joviales ou polissonnes, et parfois enchanteresses. Caractérielle, coquète, curieuse. Son métissage transparaissait dans ses traits délicats, fins. Menue, svelte, et pourtant ronde. Chaque balancement -au travers du simili cauchemar- manqua d’en dévoiler d’avantage. Fort heureusement nul n’observa l’âme agitée. Bientôt vingtenaire. Un bruit bizarre l’arrachait au songe. La laissant revêche, râleuse. Elle n’appréciait trop qu’on la tire de son sommeil, sans faire montre d’une quelconque gestuelle leste. Paresseuse, la fausse albine se prélassa encore un peu. Des doigts fins et moites pour essuyer ses paupières aux iris de jade mi-clos. Aucun sursaut ni raideur. Fut-ce la branche du cèdre proche au balcon qui cogna vitre, sinon un malandrin voyeur en pleine gaffe ? L’air ahuri de son joli minois faillit d’aventure s’effondrer au cousin de sa couche en vrac. Une présence nébuleuse lui apparaissait depuis peu à la faveur du repos. Le phénomène alors indescriptible l’excitait autant qu’il troubla. Des dires indéchiffrables pour une silhouette vacante. Comme un souvenir brouillon, altéré, voire révolu. Si vétuste qu’il ne subsista rien en mémoire. Et sa tendre mère lui manqua, l’air perdu dans le vague, bouille enfouie au réconfort moelleux mêlé de sueur et de dépit. Si seulement il pouvait s’agir de cette chose, rumina encore la francophone.

Voilà qu’une ombre la fit frémir, passa furtive sur le pvc. Quelque orage serpentât, en outre. Le fameux mistral hurlait dehors et battît les cimes alentours. Rien, hormis les froides ténèbres d’une nuit automnale. Et son vague reflet. Le réverbère menaçant juste de flancher au bas de l’immeuble. Nouveau soupir. Lasse, Sélène s’extirpa du lit, enfila des pantoufles et se traina vers des stores à descende. Le réveil indiquait trois heures quatorze, l’aube loin de poindre. Puis la métisse fila s’étendre lorsque son fichu cellulaire vrombît sous la couette. Au moins ne s’était-elle pas assise dessus. Or quel impudent l’osa ennuyer si tôt ? Une copine de classe en galère planchait sur un gros devoir à rendre d’ici peu, de la traduction déjà faite par notre studieuse étudiante de la faculté aixoise des arts, lettres, langues et sciences humaines. Non boursière, d’ailleurs. Élève de seconde année, en licence LLCER japonais. Un retard que n’excusait en rien l’envie festive de l’autre. Go-chan consentit pourtant à lui venir en aide, mais pas avant un profond sommeil. Loyale et serviable, comme moralisatrice. Son appareil éteint, cette fois, l’étourdie aux mèches lunaires bailla vers son objectif. Rivage irrésistible de simplicité où il lui plut d’échouer sa carcasse guère matinale. Hélas une sensation malsaine l’accabla peu après, alors presque rendormie. Enfin à l’aise, comblée. Grognonne depuis. Le phénomène l’assaillit d’une stupeur viscérale, équivoque. L’échine parcourue d’un intense frisson. Entre vertige et nausée. Fut-ce de la fièvre. L’absence de migraine n’écarta nullement l’insouciance maladive de se vêtir avec légèreté. Le front à peine tiède. Et son errance vira au délire. Le tissu du réel s’aliénant de manière illogique, du banal à l’épouvante. Un bris de verre retenti, étouffé, puis l’enceinte de son antre éclata dans une sorte de grognement [avec un écho bizarre]. Elle se tint de dos, stupéfaite, avant de finir étendue au sol, prise d’un nouveau vertige.

Une ombre massive et difforme la domina, ce fauve méphitique posa plus que des pattes pâles à ses abords : de la bave. Un regard prédateur l’acculant d’une panique sans pareille. La jeune fille débraillée roula par le flanc afin d’esquiver des mâchoires, après une sotte hésitation. Des griffes la lacérèrent tandis qu’elle tenta de se dresser sur ses jambes, au pied du lit, et découvrait mieux son agresseur. Le second assaut de cette bête longiligne mais quadrupède, émaciée, voire squelettique, la manqua de peu. Ou plutôt érafla le sommet de son crâne. Carmine coulure en guise de voile, mèches poisseuses face à d’autres flottantes. Mademoiselle eut le vif réflexe de plonger sous la chimère -voutée- avant qu’une roulade ne la réceptionne vers son objectif. Un sabre ornemental posé sur un promontoire typique du Japon. Et sa dégaine dévoila dextre digne d’un souvenir, la riposte terrible et fourbe d’un rude maître. Ce râle refoulait le monstre, sa paume fendue prise de spasmes, gisant à terre. Elle à genoux, encore nauséeuse. Fut-ce sa réussite ou une aura contraire qui chassa l’ennemi ? La frousse animale l’enlevait dans le couloir -du second étage de la cité universitaire- au travers d’une porte et l’autre mur défoncé. Et même si cela n’avait aucun sens de poursuivre cette lutte saugrenue, elle s’élança. Lame enfouie au fourreau, sa tenue plus décente. Car ce vacarme réveilla le voisinage. Mille huis s’ouvrirent, des voix s’élevèrent. Un véritable chaos où la mystérieuse héroïne cavalait seule, à contre courant. Avec des instructions pour les badauds : fuir la place. Certains beuglaient au terrorisme lorsque d’avantage gémirent, risibles, manquant de piétiner leurs semblables ou se calfeutrèrent. Trop véloce, sa proie dut n’être visible qu’au troisième palier. Or nul n’hurla d’allusions. Elle parvint au bas des marches incertaines. Inquiète, fébrile.

Sélène les gravit précautionneuse. Accroupie alors que déboulait une dizaine d’imbéciles, dont un voulut la retenir, l’agrippa. Brave bougre ignare. La bretteuse se débattit, passant pour folle. Tel les trois olibrius qui traquaient -un par étage- le responsable de cette hystérie laissant hilare. Puis elle s’enfonça dans les ténèbres, vers des ouvertures propices à l’embuscade. La bête ne jaillit d’aucune, alors on put accourir aux quelques crétins s’adonnant au pillage des chambres vides. Sauf qu’après trois foulées hurleuses bondit le simili reptile. Sa surprise totale. Une collision affreuse. Comme un crâne qui percute des bras puis projette contre un mur. Les mâles vinrent voir son état, tout du moins s’en rire et l’humilier par quelques photographies. La verve vicelarde. Des mains baladeuses faillirent la souiller tandis que cette diversion lui épargna [le] pire. La métisse cracha des glaires teintées de rouge et se dressa d’aventure, afin de secourir ces corniauds tourmentés par le monstre invisible. Elle vit flou. Silhouettes en pleine danse macabre, désarticulée. Les pantins d’un lacéreur de surfaces, repeignant les alentours. Tous meurtris, valdinguant. L’escrimeuse à la crinière nitescente émergeait avec le tournis signe d’une commotion cérébrale, le dos endolori, raide. Des côtes cassées ? Qu’importe, sa lame hardie trancha ferme l’ennemi reportant son attention. De sorte à l’éloigner encore, qu’il fuit sous cette lumière trop tamisée. Dans la crainte de sa fureur. Elle crut voir une longue faille à ce masque blanc, les mâchoires fendues à la verticale, dans toute la longueur. Fichu yōkai. Dragon ou diable saurien ? Pas mizuchi ni shokuin ou shiro-uneri. Un uryū corrompu, esprit de la pluie polluée ? Si loin à l’ouest, bizarre. Peut-être à cause d’une malédiction visant à punir son père d’avoir fuit sa belle famille, décrite comme peu fréquentable.

Réfléchir en rêve, n’était-ce pas puéril ? Le pays du soleil levant constituait pour l’étudiante un véritable fantasme. Tel sa version mythique, le zipang. Une terre d’infinies richesses encore méconnues qu’on voulait absolument découvrir d’ici peu. Son géniteur perdit là-bas une épouse, dans des circonstances obscures. Cette voie s’inscrivit alors dans une volonté de retour aux sources, la gamine expatriée souhaitant renouer avec ses racines. Un bruit de tôle froissée raisonna. Elle rasait avec lenteur un mur du couloir malgré de solides appuis, jambes intactes, et parvint au fond. Sans subir de nouvel assaut. La malheureuse ne perçut que les cris de ses pairs et le grondement du tonnerre, suggérant que la chose s’était engouffrée dans le passage qui mène au toit. Nul doute que sa marche avec sabre devrait lui nuire. Les songes ne sont-ils pas dépourvus de conséquences ? se rassura l’albine un brin raide. Son père n’avait pas cautionné la présence de l’instrument, et craignit que cela n’attire la suspicion ou la desserve d’une quelconque manière. Sauf qu’à n’avoir aucun cliché de sa mère, mademoiselle voulut garder auprès d’elle sa seule trace. On piétina donc la porte blindée vers une sinistre ascension. L’ennemi ne la pris pas à revers ni ne dégringola. Ce cadre étroit empêchant toute esquive à l’un comme l’autre. Bigre, l’occasion d’en finir par l’estocade. La pâle enfant se hissa ainsi au sommet de l’édifice, pour un troisième et dernier round. L’averse lava dans le noir ses mèches sales. Un frisson la parcouru tandis que cette froideur pénétrait son linge, sa chair. D’ordinaire peu frileuse, elle sentit la fièvre vaincre. L’horreur profitait aussi d’un répit, dissimulé dans l’interstice aveugle de deux éclairs. Détail désuet, du reste. La samouraï subit des frappes difficiles à endiguer, lorsqu’elle s’apaisa d’un soupir, fit le vide et détecta mieux la bête qui marchait dans les flaques de ce sol lisse. Pour abattre sa lame en plein cœur, genoux fléchi.


Le monstre se recula d’un bond plutôt que d’écrabouiller l’avorton. Sa lame fichée au thorax si douloureuse, bénie. Eux pulsèrent ensemble d’un même malaise. Les duellistes se jaugèrent quelques secondes. Soudain, un tiers créa l’ouverture propice à vaincre. L’albine n’en saisit pas l’occasion, pataude et stupéfaite par cet énergumène d’ombrage. Vague vision par-delà un linceul de vermeille. La belle blanche rajusta son yukata par pudeur. Timorée, hagarde. Son esprit arpenta enfin le lugubre réel avec appréhension, et saccades. Toute engourdie. Ses maigres notions latines -ou plutôt italiennes- permirent de comprendre ce qu’il baragouinait. L’escrimeuse à la crinière de cendres crut distinguer une carnation orientale. Cet adulte n’était pas le vigile mais un médiéviste de son acabit. Elle l’aurait accueillit avec le sourire s’il ne déboulait pas en retard, tel un opportuniste. Son outrecuidance lui ôtait la saveur du triomphe. Et qu’escompta-t’il faire, sans flingue ni matraque ou canif ? Sa frimousse s’empourpra devant l’inepte sacrifice. Trop sotte pour admettre l’absurde à l’œuvre, comme la méconnaissance totale des forces actives. Juste rationnelle. « Humaine… maugréa-t’on en murmure. Je ne laisserais pas un guignol me dicter ma conduite, c’est mon adversaire ! » s’écria sur la fin l’orgueilleuse, fatigue et calvaire balayés par la rancune. Un sursaut sanguin, la charge gourde. La bête s’avérait pareillement furieuse, qu’on l’accule et meurtrisse redoubla son péril. Nouvelle scène cocasse. Le ridicule rétamait la fille. Elle trébucha in extremis au visqueux liquide que rependit le prédateur en ses manœuvres, tandis qu’il échoua à l’empaler. Son masque fendu et le torse témoignèrent de sévères stigmates. La vie le fuyait. Sélène aussi se sentit défaillir et roula [sur le dos]. La bestiole longiligne et reptilienne renâclait tentative quand l’autre gigota ainsi, prompte à une fourbe dégaine. Une lueur perfide et dense voulut la pulvériser, or il dut se rabattre sur le mâle, trop vaillant et vif, plus adroit et fort en l’état. Laissant la gamine à son maigre répit.
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