Arrivée : 29/06/2017
Plumes : 792
Age : 28
Localisation : SDF, crèche chez Mael
Staz L. Najder Coursier 3.0 - Chasseur d'anges
| Sujet: Staz. Juste Staz. [100%] Jeu 29 Juin - 20:13 | |
| RAPPORT D’INCIDENT , Staz Liszka Najder | Genre : Homme, Race : Demi-humain Âge : 24 ans (23 novembre 1990) Origines : Polonaise. Camp : Le sien. Métier / Occupation : Ancien agent de l’ismadd, coursier 3,0 , actuellement chasseur d’anges.
avatar(s) : Bakugou Katsuki de My Hero Academia | Ma gueule d’ange Staz n’est pas d’un naturel très avenant et cela se retranscrit dans sa façon d’être. Ses rares sourires sont pour la plupart du temps nerveux et dus à l’énervement. En temps normal, j’aurais plutôt tendance à dire qu’il grimace plus ou moins amicalement, le résultat étant… Comment dire. Gênant. Effrayant. Contre nature. Le malaise quoi. Son truc à lui, c’est de tirer la gueule. De jour comme de nuit.
Les traits de son visage sont francs, sans défaut à relever. Je veux dire par là que son nez, quoiqu’un peu en trompette, n’est pas à la place de sa bouche, qu’il n’a ni un mono-sourcil, ni un œil qui dit merde à l’autre et que ses oreilles ne sont ni disproportionnées, ni décollées. J'aimerais pouvoir dire qu'hormis sa sale gueule de p’tit con insolent, le garçon est d'une banalité affligeante. Mais c'est faux. Staz n'est pas particulièrement beau, mais son charisme attire les regards. Il déborde de confiance en lui, ne craint pas la confrontation et ça se voit. Ses prunelles d’un orange vif, qui paraissent s’enflammer sous le coup des émotions, contrastent avec ses cernes et son teint pâle qui lui confèrent parfois un air malade. Sa chevelure est blonde, épaisse, hirsute et a tendance à donner cette fâcheuse impression que la bestiole se coiffe au C4… Mais personnellement, je trouve que cela lui va terriblement bien. ~
De prime abord, sa carrure n'est pas spécialement imposante et se meut aisément dans l'espace. Pourtant, Stazou le magnifique est loin d’être frêle. Sa musculature s’est plutôt bien développée au fil de ses altercations lors de son enfance, adolescence, en tant que jeune adulte, la sale bête ayant pendant longtemps pratiqué le combat de rue. A la polak style. Les traits de ses muscles se sont intensifiés et sa forme physique s’est nettement améliorée lors de son séjour à l’ismadd. L’organisation ayant au moins eu le mérite de lui apprendre à correctement s’entraîner. Néanmoins, la bestiole conserve quelques mauvais souvenirs de son séjour gravés sur sa peau : la cicatrice d’une morsure de Quentas à l’épaule gauche, ainsi qu’une jolie trace de griffes (5 traits au total), descendant de sous sa mâchoire droite pour finir sa course vers sa clavicule gauche. Une jolie cicatrice orne également son flanc droit, sur une longueur de 10 cm, où la lame d’une démone s’est plantée. Les traces de brûlures dues au choc électrique qui a suivi se sont atténuées, mais ornent encore son flanc droit. Quant au reste de son corps, on peut apercevoir des endroits où la couleur de sa peau est un peu différente, notamment sur ses bras, où divers projectiles s’y sont logés à maintes reprises. Enfin, on peut apercevoir un trait blanc qui coupe la paume de sa main droite, résultante de l'une de ses altercations, où la bestiole s'est emparé de la lame d'un poignard sans réfléchir.
Staz n’est pas quelqu’un qui prête une grande attention à son apparence, tant que la base est respectée. Ce qui est : des vêtements propres, une douche, du déo, une brosse à dent et un peigne. Cela peut paraître ironique, pourtant de nos jours, force est de constater que tout le monde n’a pas intégré ce minimum à respecter. A mon grand désespoir. Et au vôtre peut-être. Quoique le peigne semble ici n’être d’aucune utilité, ses cheveux, qui lui retombent en grande partie sur la figure, font absolument tout ce qui leur chante.
De haut de son mètre 78, Staz trimballe sa vieille carcasse ça et là, avec assurance et détermination. Personne ne se promène les mains dans les poches, la tête rentrée dans les épaules, le dos légèrement voûté, un air blasé sur le visage avec autant de ténacité que lui. J'vous jure, c'est impressionnant. La plupart du temps sapé comme un blédard et noyé dans des vêtements trop amples pour lui, beaucoup ont tendance à le prendre pour un squatteur qui n'a rien dans le crâne. Ce qui n'est pas complètement faux.
A première vue, il est souvent associé au mauvais garçon qui cherche les emmerdes - alors qu'en réalité, il ne fait que y répondre nous sommes bien d'accord ? Son attitude peu enthousiaste et ses grimaces en tout genre ne l’aident guère à se forger une meilleure image . Au contraire, Staz est souvent perçu comme quelqu’un de provocateur, d’insolent, de méprisant, contre qui on a besoin de se confronter et ... Bah c'est vrai putain.
Mon petit coeur en Marshmallow Contre toutes les apparences, Staz n’est pas une mauvaise personne… Il est juste un con mécontent et quelque peu… Instable psychologiquement. Staz a toujours été impulsif, provocateur, insolent, irrespectueux, borné, vulgaire, violent… Le tout agrémenté d’un ego surdimensionné et d’une indéfectible confiance en lui.
Le jeune homme a toujours éprouvé beaucoup de difficultés à se contrôler. Pour ne pas dire qu’il ne cherche simplement pas à le faire. Ses accès de colère et de violence pavent sa réputation de personne à éviter. Ses changements d’humeurs sont édifiants, frôlent les extrêmes et échappent à toute logique. Il n’y a pas si longtemps, le blondinet s’apparentait plus au crétin remettant en cause l’autorité, qui s’emportait et frappait pour rien. Mais aujourd’hui sa violence semble plus conscientisée. De prime abord, on pourrait croire qu’il s’est calmé, mais il n’en est rien. Sa colère ainsi que sa haine sont simplement devenues plus silencieuses, mais pas moins redoutables. Si auparavant il gueulait et s’emportait ouvertement, aujourd’hui il peut riposter, attaquer et blesser avec une froideur et un détachement remarquablement inquiétant. Il lui arrive néanmoins de se laisser emporter par ses émotions et de perdre les pédales. Dans ce cas-là, il est indispensable qu’une âme charitable le ramène à la réalité avant que l’irrémédiable ne se produise.
Staz ne croit pas en la bienveillance, la gentillesse, les véritables bonnes intentions. De même que les autres se méfient de lui, le jeune homme se méfie de la terre entière. Pour lui, il n’y a qu’une seule vérité qui existe : tous les gens sont des bâtards qui vont chercher un jour ou l’autre à l’entuber. Ce principe dicte sa ligne de conduite depuis la nuit des temps. De-ce-fait, il n’éprouve aucun remord à causer du tort à autrui pour parvenir à ses fins et à ne penser qu’à sa tignasse blonde. De toute façon, dans ce monde de merdeux, c’est le plus égoïste qui gagne. Point à la ligne.
La bestiole ne semble avoir ni pitié, ni états d’âme. Plus que de n’avoir rien à foutre du bien-être de ses prochains, cette petite tornade blonde semble incapable de concevoir ce qu’ils peuvent ressentir. Il existe un fossé qui le sépare du monde extérieur. Il n’est que colère, haine, frustration et autosuffisance. Des concepts comme la compassion, l’empathie et même la joie, lui sont inaccessibles. Pour lui, la vie est un combat permanent et Staz semble particulièrement nager à contre courants. Il lui arrive souvent de se sentir comme le seul fou au milieu d’une bande de macaques. Alors, quand une personne semble un tant soit peu se ranger de son côté – et croyez-moi il faut le vouloir – la bestiole devient son meilleur allié. La loyauté est bien la seule chose qui peut le lier aux autres. Car même si Staz semble parfois se familiariser avec quelques rares élus, il est incapable de parler d’amitié. Simplement comme on a pu lui être utile, il sera utile à celui qui l’a sorti d’un mauvais pas et ce sans jamais retourner sa veste. Car aussi surprenant que cela puisse paraître, Staz a une sainte horreur des trahisons, des mensonges, des faux semblants, de l’hypocrisie… Chacun est libre d’être le dernier des enculés, mais autant l’être sans se cacher.
Cette liberté d’être n’importe qui, même la plus horrible des personnes, est sûrement ce qui a permis à Staz d’accepter l’existence des démons aussi facilement. A-vrai-dire, il ne fait aucune différence de traitement entre eux et le commun des mortels. Il les déteste par principe, comme pour chaque être humain et s’en prend à eux quand l’un vient le titiller de trop prêt, comme pour chaque être humain. Si vous l’apercevez se prendre le chou avec un démon, c’est simplement parce qu’il s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. De même qu’il n’en avait rien à foutre des conflits de son monde, il se carre complètement du conflit humains / bêtes à cornes. La bestiole n’a jamais souhaité s’engager pour quoique ce soit et ce n’est pas prêt d’arriver. Il fait partie de ces citoyens nombrilistes trop occupés à vivre leur petite vie et qui se fichent comme de l’an 40 des intérêts du plus grand nombre. Toutefois, Staz semble très intéressé par la surnaturel. Tout simplement parce que certaines questions n’ont pas été résolues : qui sont les exorcistes, que sont les portails blancs. De même qu’il courait après des réponses sur les démons, il court après ces réponses aujourd’hui. N’ayant manifestement pas appris de ses erreurs et de son petit passage à l’ismadd… L’ismadd parlons-en.
La sale bête tient cette organisation en horreur. C’est comme si elle l’avait dépossédé de tout ce qu’il était, lui donnant certes des opportunités, mais des opportunités qui ne l’avaient jamais intéressé. Staz ne tient qu’à une chose : sa liberté. Sa liberté de n’avoir aucun avenir. Il ne supporte pas les institutions qui tentent de lui dicter une ligne de conduite. Son passage a été très tumultueux et éprouvant. Autant physiquement que mentalement. Mais Stazou le magnifique a fini par se ressaisir et à s’en sortir. Il n’a pas peur d’arriver aux extrêmes pour prouver qu’il est une personne authentique qu’on ne peut pas contrôler, qui va au bout de ses idées. Il se fiche de causer des dégâts. Tout ce qu’il veut, c’est agir à la Staz. Ce grand bourrin que l’on craint, que l’on respecte. Qui n’a pas de limites quand il s’agit de satisfaire ses envies ou de remettre quelqu’un à sa place.
Son passage à l’ismadd a néanmoins laissé quelques séquelles. Pour rendre son séjour plus supportable, Staz s’est fait rattraper par l’un de ses pires démons : l’alcool. En quelques semaines, il a pris toutes les allures de la personne qu’il déteste le plus au monde : son beau-père. Vieil alcoolo un poil agressif. Staz avait passé une bonne partie de son adolescence à sa battre contre lui pour protéger sa mère de ses accès de colère. Malgré son jeune age – et en grande partie grâce à sa génétique – la sale bête lui avait tenu tête sans problème. Ainsi, une mère se cachait derrière son fils. Staz ne l’avouera jamais, mais il avait tenté de planter son crétin de beau papa à plusieurs reprises. Depuis, le blondinet semble plus ou moins bien se comporter avec les femmes, dans le sens où il ne les agresse pas, ne les insulte pas, ne leur manque pas de respect, se montre moins susceptible… Je dirais même que la plupart du temps il les ignore. Mais il ne manque jamais une occasion de remettre un crétin à sa place qui s’emporterait près de l’une d’elles. Plus pour faire taire cette rage enfouie en lui, que pour le beau geste du preux chevalier.
Staz tire sa fierté et son immense confiance en lui de son charisme de mauvais garçon qui, durant ses jeunes années, a même suscité de l’admiration. Très tôt, il a très vite compris qu’il possédait une force hors norme et il n’a jamais rechigné à s’en servir. C’est ainsi qu’il s’est bâti une réputation et qu’il a forgé du respect. D’un certain point de vue, il recherche l’excellence. Pas dans ses études, pas dans son taff... Mais dans sa façon d’être. Dans l’image qu’il s’est créé de lui-même. Dans les mensonges qu’il se raconte… Il est le meilleur emmerdeur que la terre n’ait jamais porté. Le plus susceptible. Le plus audacieux. Le plus imprévisible. Le plus fort. Ouais Staz veut être le meilleur. Le meilleur des cafards.
Pendant longtemps, il s’est cru intouchable. Invincible. Et ce n’est pas ses camarades de rue qui vous diront le contraire. Si aujourd’hui Staz s’est trouvé des adversaires bien plus forts que lui, il ne doute toujours pas de pouvoir trouver un moyen de les niquer. Ses multiples confrontations suscitant même une sorte d’excitation. C’est dire qu’il n’a pas froid aux yeux… Ou qu’il est simplement inconscient. Néanmoins, il faut préciser que Staz n’a jamais vu d’intérêt à s’en prendre aux plus faibles que lui. Ou à ceux qui n’avaient rien demandé, juste pour le plaisir de les humilier. Ou de compenser quelques insécurités. Ceux qui ne doutent pas de leur force n’ont pas besoin de tels moyens pour se réassurer.
N’ayant jamais eu un statut social très élevé, la bestiole s’est identifiée « aux cas sociaux ». Il traîne beaucoup. N’a pas d’ambition. Cumule les jobs de merde et les emmerdes. Est attiré par l’argent facile. N’est destiné à rien.. Du moins, c’est ce qu’il croyait. L’associer à un demeuré à cause des airs qu’il se donne serait une cruelle erreur. Il faut néanmoins franchir la barrière de ses grognements et de son caractère de cochon pour s’apercevoir que ça ne s’arrête jamais de tourner dans sa petite tête de pioche. Réaliste, parfois un peu trop pessimiste, la sale bête est en réalité très lucide sur ce qu’il est et sur ce monde. Ces mondes. Vous risquez d’être surpris par ses réflexions, son autodérision, ou même son humour à la con.
La bestiole est d’une franchise brutale. Qu’il s’agisse tant de son attitude que de ses mots. Staz ne s’est jamais enquiquiné à suivre les conventions sociales, les règles de politesse. Je dirais même qu’il prend un malin plaisir à les défier, s’étant identifié à la déviance. Il ne manifeste aucun respect à l’égard d’autrui, les douchant allègrement de sa mauvaise humeur. La sale bête agit à sa guise, peu importe avec qui. Il se fout des hauts placés et des ennuis qu’il pourrait avoir en s’en prenant à la mauvaise personne. A ses yeux, il n’existe personne qui ne mérite pas de se manger quelques insultes fleuries en polonais de temps en temps. Pour se rafraîchir les idées. Le point positif ? La bestiole ne fait aucune discrimination. Son attitude ne change pas d’un interlocuteur à autre et de-ce-fait, on peut étrangement lui faire confiance, car il ne cache pas son jeu. En conséquence, certains peuvent parvenir à l’apprécier, voyant en lui un jeune homme honnête et fiable, droit dans ses baskets – à sa façon – qui reste fidèle à ce qu’il est : une véritable teigne.
Dans ses bons jours, Staz se comporte simplement comme un être un peu ronchon, antipathique, grossier, qui n’apprécie guère qu’on vienne le bousculer. Bien qu’il ne fasse aucun effort pour bien s’entendre avec autrui, il est tout à fait capable de s’accommoder de la présence de quelqu’un et d’échanger quelques mots si on ne le fait pas chier. A s’y méprendre, on pourrait presque penser qu’il n’est pas un si mauvais bougre. Après tout, Staz n’est pas fondamentalement méchant. Il est instable certes, mais ne s’en prend jamais physiquement à quelqu’un sans raison. Introverti à l’extrême, il rencontre de sérieux problèmes de communication et est un véritable handicapé des émotions. Il faut s’armer de patience et de compréhension pour s’habituer et accepter ses grognements en tout genre, sa mauvaise volonté et ses mauvaises manières.
En résumé, je dirais que Staz est un être bien plus complexe qu’il n’y paraît. Même s’il se perçoit ainsi, la tornade blonde est au final aux antipodes du petit blédard sans avenir qui passe ses journées à ne rien foutre et à se défoncer. Il n’est qu’un débile en puissance introverti, un poil trop imprévisible, qui part en vrille dès qu'il est confronté au monde extérieur et qui a oublié toute notion de délicatesse ou de savoir vivre.
Mes skills sur Dofus Connaissances sur le paranormal : Ancien agent de l'ismadd. Bonnes connaissances sur les démons, cherche maintenant à découvrir l'origine des exorcistes et des portails blancs… Langues parlées : Bilingue polonais ( langue maternelle) et anglais. Se débrouille en démonique. Portails maîtrisés : Celui des enfers. Capable de l'invoquer quand il souhaite renvoyer un démon - ou même un ange - " chez lui ". Type d'Aura : Tumultueuse, instable. Pouvoir(s) : Résistance au feu et à la chaleur. Peut respirer dans le miasme d'une concentration normale. Corps à corps : - Maîtrise générale : Agile, réactif et plein d'entrain - tout dépend du point de vue. Sa force physique est largement supérieure à celle d'un humain, mais inférieure à celle d'un démon ou d'un ange.
- Style de combat : Polak Style assaisonné de quelques techniques récemment apprise à l'ismadd. Il arbore maintenant un style de combat plus structuré, bien qu'avec lui la méthode gros bourrin fasse toujours ses preuves.
- Armes : Maîtrise DBP, DBM et lance-flamme. Attraction toute particulière pour les explosifs.
C’est un beau roman c’est une belle histoire " Le monde devrait souffler, rien qu’une minute, Tous élever la tête et contempler la Lune. Une minute de répit, dans cette vie d’amertume, Prendre le temps de laisser de côté toutes ces incertitudes. Et souffler, rien qu’une minute." - Volodia Dans la vie, certains pensent qu’il suffit de travailler dur pour obtenir ce que l’on veut et se sortir de n’importe quel merdier. Moi je pense surtout que tout est une question de chance. Certaines personnes échoueront même avec toute la bonne volonté du monde. Les pauvres petites personnes ordinaires ont aussi leur lot de galères. Staz pourrait vous en dire long sur le sujet... S'il était du genre à raconter sa vie à qui veut bien l'entendre, or ce n'est pas le cas, je vais donc m'en charger. Oh, pour ceux qui ne me connaissent pas, enchanté, je suis le narrateur. || Bienvenue dans la morosité du quotidien. || L’histoire de Staz n’est autre que celle de Monsieur tout le monde. Le début de ce récit nous ramène en Pologne, pays où Staz a vu le jour. Nous y rencontrons Ewelina Najder, une jeune femme aux yeux cernés, qui tentait tant bien que mal de joindre les deux bouts. Voilà quelques temps déjà qu’elle avait coupé les ponts avec sa famille. Sans diplôme, élevant seule un môme qui ne cessait de brailler à longueur de journée... Elle était loin de faire leur fierté. Quant au père de cet enfant... Son identité demeure encore à ce jour un mystère. Ewelina ne s’est jamais montrée très loquace à ce sujet et redoutait le moment où Staz commencerait à poser des questions. Qu’allait-elle bien pouvoir lui dire ? De multiples scénarios prenaient doucement naissance dans son imagination. Néanmoins, chaque chose en son temps, se disait-elle. Pour l’instant, elle se démenait pour faire face à la dureté du quotidien qui l’assaillait. Avoir emmerde sur emmerde, c'était un peu l'histoire de sa vie, mais elle avait toujours réussi à s'en dépêtrer. Une force de caractère qu'elle avait transmis à son fils. Ce gamin était tout ce qui comptait. Il s’en sortirait, tout comme elle. Lorsque Staz eut trois ans, Ewelina rencontra un homme qui se trouvait être bien loin de chez lui. Voilà déjà quelques temps qu’Aaric explorait les alentours de ce monde. Son périple l’avait conduit en Pologne, à la rencontre de notre chère petite mère célibataire. Le coup de foudre fut immédiat. Aaric était un homme sévère mais bon. Un homme qui avait des valeurs et une très bonne éducation. Quelqu’un de bien. Il ferait un très bon père, aux yeux d’Ewelina, c’était évident. A cette époque Staz, seulement haut comme trois pommes, était déjà un enfant turbulent à qui il était impératif de fixer des règles et pour dompter ce petit démon avant que l’irrémédiable n’arrive, il lui fallait de toute urgence une figure masculine inflexible. C’est ainsi qu’Aaric commença à partager le quotidien de nos deux têtes blondes. Staz lui menait le vie dure, mais après tout, ce n’était qu’un gosse. Un vent de légèreté soufflait sur le tout nouveau foyer. Tout semblait si bien se dérouler que deux ans plus tard, Ewelina n’hésita pas une seule seconde à suivre Aaric jusqu’aux États-Unis accompagnée de son fils. Il était temps pour cet homme aux allures de papa ours de rentrer chez lui, à Los Angeles. L’occasion pour Ewelina de prendre un nouveau départ aux côtés de son nouveau compagnon. Une chance qu’elle s’était empressée de saisir, sans se douter une seule seconde de la tournure qu’allait prendre les événements. || Nouveau départ pour un nouveau cauchemar. || C'est à ses cinq ans que Staz foula pour la première fois le sol des États-Unis, sans mot dire. Ce n'était qu'un idiot de gamin, mais à-vrai-dire il s'en foutait un peu d'être ici ou ailleurs. Puis ce Aaric... Qu'il n'essaye même pas de se prendre pour son vrai père. Il ne le sera jamais et Staz ne se gênait pas pour le lui faire comprendre. Parlons-en, de ce véritable père, qui n’est en fait rien de plus qu’un géniteur. Staz ignorait tout de lui et ce n’était pas faute de s’y intéresser. A chaque fois qu’il ouvrait la bouche à ce sujet, sa mère s’empressait de lui conter une autre histoire. Sans lien les unes avec les autres et toutes aussi invraisemblables... Une fois aventurier qui courrait après les mystères de ce monde, une fois agent spécial qui ne pouvait rester aux côtés de sa famille pour les protéger, en mission secrète je n’sais où, accomplissant de grandes choses... Pour finir par la maladie de la bougeotte. Une maladie incurable qui l’empêchait de rester trop longtemps au même endroit. Tant de récits qui finirent par déshumaniser ce père fictif. Il était devenu tout le monde et personne à la fois. Bien que désorienté au départ, le jeune garçon finit par rapidement s'acclimater à son nouvel environnement. Il était encore jeune et perméable, apprendre une nouvelle langue sur le tas ne lui avait pas trop posé de problèmes. Quant à sa bande de copains... Des gamins insupportables qui défient l'autorité il y en a un paquet sur Terre... Son fort caractère et sa tendance naturelle à attirer les autres à lui firent qu’il trouva rapidement sa place. Contrairement à sa mère, qui demeurait isolée. Les années qui suivirent se déroulèrent paisiblement. Sans compter les caprices de Staz, ses sauts d’humeur et son tempérament incontrôlable, le quotidien de cette petite famille était d’une banalité affligeante. Il y eut tout de même quelques petits incidents à noter. Pour un pré-adolescent, Staz était doté d’une force physique déjà impressionnante, associée à sa tendance bagarreuse... Disons qu’un certain nombre de dommages collatéraux sont à dénombrer. Il lui arrivait de blesser ses copains en jouant à se « battre » avec eux, mais tout était mis sur le compte d’accidents et rien de grave n’est jamais arrivé. Il était robuste, résistant et en très bonne santé. Ewelina devait juste trouver le moyen de lui apprendre à maîtriser sa force. Mais la jeune femme avait la tête ailleurs, depuis plusieurs mois, elle et Aaric parlaient de mariage. || La chute d’un Monsieur Tout Le Monde... || "Je ne sais pas pourquoi ce matin je suis très en colère, Mais je ne laisse rien paraître devant mon fils et sa mère, Bisous, bonjour, ennui, cafetière, La jolie vaisselle que nous a donné grand-mère, J'aimerais tout foutre en l'air."
- Biglo & Oli Puis, un jour, Aaric perdit son emploi. Staz avait 13 ans lorsque la descente aux enfers débuta. Doucement et silencieusement, la tension s’accumula au sein du foyer et bientôt l’ambiance devint insoutenable. Aaric, cet homme à la voix caverneuse, où même « passe moi l’sel » devenait l’un des ordres des dix commandements, n’était plus l’homme qui subvenait aux besoins de sa famille. Il ne pouvait plus l’être. Au fil des jours, des semaines, des mois, son identité s’effondra petit à petit. Lui, d’apparence imposante, habituellement si sûr de lui et fier, se laissa doucement enivrer par les délices de l’alcool. Seul remède qui mettait un peu de baume à son cœur. Ewelina faisait de son mieux pour soutenir son mari, cumulant deux emplois pour que la famille puisse vivre. Quant à Staz, il se contentait d’observer de loin la chute d’un homme qu’il n’avait jamais vraiment aimé ou détesté. Seulement... Aaric n’était pas quelqu’un de mauvais et ne faisait jamais preuve de violence. Du moins... Quand il ne buvait pas. Alcoolisé, il changeait du tout au tout. Il devenait menaçant, insultant, agressif et le seul qui osait l'attaquer de front était Staz. Surtout lorsqu'Aaric, n'étant plus lui-même, semblait vouloir s'en prendre à sa mère. Staz s'est interposé, encore et encore... Jusqu'à haïr cet homme de tout son être. De multiples drames ont été évité, de justesse, par miracle. Ewelina se souvient de tout. Comme de ce jour où, coincée au détour d’un couloir par son mari hystérique, elle avait aperçu Staz juste derrière lui, prêt à lui planter des ciseaux dans le dos. Elle se souvient de ce nombre de fois où elle et Staz s’étaient retrouvés enfermés dehors, parce qu’Aaric ne supportait plus leur présence à l’intérieur. De jour comme de nuit. Elle n’avait aucun ami dans les environs et cela la terrorisait. Quant à Staz, il se souvient d’avoir eu pour habitude de dormir avec une paire de ciseau à côté de lui, de prendre grand soin de s’enfermer dans sa chambre. Par précaution, par crainte. La porte était ornée de multiples égratignures, en souvenir du nombre de fois où Aaric s’était acharné contre elle. || ... Sa chute en entraînant celle d’un autre || L'air devenant irrespirable dans cette vieille baraque pourrie, Staz trouva son refuge à l'extérieur. Un enfant de son âge n'avait pas à traîner dans les rues, à rentrer aussi tard et pourtant... L’adolescent se mit à fumer, à sécher les cours, à voler, à multiplier les altercations... Très vite, les mères des autres enfants vinrent à le considérer comme une mauvaise fréquentation. Elles voyaient en Staz un gamin sans éducation et sans avenir. Un gamin instable qui en venait facilement aux mains, aux réactions inattendues et délirantes... Bref, une mauvaise graine, issue d'une mauvaise mère. Pourtant Ewelina faisait tout son possible pour garder le cap et conserver une certaine emprise sur Staz. En vain. Le gamin collectionna les avertissements et fut renvoyé de trois établissements pour violence envers les autres élèves et paroles insultantes envers les professeurs. Naturellement fort et charismatique, la tornade blonde prenait facilement l’ascendant sur autrui. Des plus faibles que lui, il n’y avait que ça. Si bien que Staz finit par se penser au-dessus de la norme et devint le p’tit merdeux le plus orgueilleux que la Terre n’ait jamais porté. Personne ne pouvait le surpasser, il était bien plus fort que tout le monde ! Il en était persuadé et rapidement il trouva de la fierté là où il n’y en avait pas. Les années suivantes s'écoulèrent ainsi. L'alcool, les larmes, les cris, les disputes, les bagarres, les mises en garde... Tous ceux qui connaissaient Staz avaient appris à le craindre et à le respecter. Toutes les petites raclures des bas quartiers avaient compris à leurs dépends qu’il ne fallait pas le chercher. Dans son nouveau bahut, la plupart se contentait de l’éviter, quand d’autres le suivaient partout comme une petite bande de groupies. Le polonais avait l’âme d’un meneur, personne ne pouvait le nier. Seulement le garçon ne disposait que d’une seule et dernière chance. S’il venait à se faire renvoyer de cet établissement, aucun autre ne voudrait le reprendre, d’autant plus qu’il avait de nombreuses lacunes à palier. Pensant bien faire, Ewelina décida de l’envoyer en internat pour ses dernières années de lycée. L'éloigner d'Aaric devrait lui faire du bien. L'apaiser avec un peu de chance. Le climat entre eux deux était toujours aussi tendu. Staz le haïssait, Ewelina le savait bien. Assurant toutes les dépenses du foyer en cumulant deux emplois, la mère de famille était épuisée. Ses joues étaient creusées, son allure chétive... Cela lui brisait le cœur de l’admettre, mais il était temps de mettre un terme à cette histoire, pour son propre bien et celui de son fils. Staz n’était pas une mauvaise graine, elle était la première à l’affirmer, mais depuis la dégringolade d’Aaric, son garçon était comme devenu fou. Une bête sauvage impossible à contrôler. En secret, elle remerciait le ciel que son garçon n’ait pas réellement mal tourné. Car dans le cas contraire, elle n’aurait rien pu faire. || Toute chose a une fin, même la plus mauvaise. || Faisons à présent un bond de quelques années. Staz a 21 ans, après l'obtention de son bac avec un retard de deux ans, celui-ci stoppa les études et collectionna les petits boulots à droite et à gauche. Voilà déjà deux ans que sa mère avait quitté Aaric, ce p’tit merdeux qui l’avait fait venir jusqu’ici, dans ce pays d’merde. La haine qu’il éprouvait à son égard refusait de s’éteindre et elle continuera très certainement de brûler pour le reste de sa vie. A présent, le jeune homme n’avait plus qu’une idée en tête : se trouver un taff, même un qui ne paye pas d’mine, qui lui permettrait de quitter l’appart’ miteux que sa mère avait dégoté pour eux deux. Le climat entre mère et fils était étrange. Staz n’avait jamais eu de problèmes avec sa mère, bien au contraire, il avait passé des années à prendre sa défense. Seulement... Si elle ne s’était pas foutue avec Aaric... Ouais, une amertume égoïste lui restait en travers de la gorge... Pour cette histoire qui l’avait bousillé et pour l’identité de son père biologique qui restera à jamais le plus grand mystère de sa vie. Depuis l’temps il s’était fait une raison. Par contre, toutes ces conneries que sa mère lui avait sorties... C’est con, mais dès qu’il y pensait cela avait le don de le foutre en rogne. Par contre, soyons honnête, juste avec un bac en poche il ne pouvait pas prétendre à la vie de rêve, bien qu’en réalité il s’en foutait. Faut bien de tout pour faire un monde les gars, des gens biens qui réussissent et des petits blédards sans avenir. Comme lui. Ce pseudo ordre des choses lui convenait parfaitement. Il enchaîna les p’tits taffs peu glorieux, jusqu’à se dénicher une place en grande surface. Oh, il ne s’agissait que de la basse besogne, mais il ne demandait rien de plus. || Un gars sans ambition. || " Aujourd’hui on speed, on court après l’bif, Pour essayer de dormir, on s’allume au spliff, On compte chaque centime en attendant son smic, Je demande une minute de silence pour qu’on puisse réfléchir. " - Volodia Ce qui nous amène au jour d'aujourd'hui. Staz a 23 ans, va sur ses 24 et vit paisiblement dans son propre petit appart’ miteux à Las Vegas. Loin de sa mère qui est restée à Los Angeles, le polonais passe ses journées à s'occuper d'un rayon de casseroles, à nettoyer la réserve, à y mettre de l'ordre, à étiqueter les nouveaux produits qui doivent partir en rayons... Et j'en passe. Étrangement, la tornade blonde semble parvenir à contenir son caractère explosif sur son lieu de travail. Tout le monde a besoin de fric, même les p’tits nerveux dans son genre. De temps à autre, pour arrondir ses fins de mois, cela lui arrive de dealer à droite et à gauche, tout en restant fidèle consommateur. Une vie pénarde, qui n’casse pas des briques, mais qui lui convient. Le temps passe et voilà qu'il n'entretient quasiment plus aucune relation avec sa mère. Tout comme elle, lui aussi tend doucement à couper les liens. Il lui semble qu'elle a à nouveau rencontré quelqu'un... M'enfin qu'importe. Staz vit paisiblement la vie d'un gars ordinaire qui au fond ne l'est pas tant que ça. Il ignore tout de son véritable père, comme il ignore tout des faces cachées de ce monde. Pour lui, il est juste un gars un peu poissard avec un ex beau père alcoolo', qui peut compter sur ses poings et sur sa force au-dessus de la moyenne pour se faire respecter. Il encaisse bien, a un bon métabolisme et une santé de fer. Bref, un gars robuste. Rien de plus, rien de moins. " Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde, J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde, J'ai jeté l'éponge comme monsieur tout l'monde, Je plonges dans le plus sombres de mes songes. " - Biglo & Oli De l’autre côté || Quitter le monde de Monsieur tout le monde || " Hier a tout oublié et demain matin parle mal, N'oublie pas le principal, au fond tout le monde s'en fout " - Sofiane Elle est révolue l'époque de notre petit vendeur de casseroles… Elle n'est pas si lointaine pourtant. En l'espace de quelques mois tout s'était soudainement accéléré depuis ce jour où, tout bêtement, un prétendu démon était apparu devant ses yeux dans un portail immaculé. Ce même jour où cet ancien Monsieur tout le monde comprit que quelque chose clochait chez lui. Le hasard fit que les deux compères se retrouvèrent dans le même bar le soir-même de l'apparition. Un incendie criminel fut déclenché à l'aide de cocktails molotov. Pris au piège en compagnie du remplumé, Staz finit par se rendre compte de l'impossible : les flammes voraces venaient se lover contre sa main sans l'agresser… Au même moment, le remplumé dévoila sa nature pour les sauver, lui et les deux autres civils inconscients qui se trouvaient avec eux… Mais ce n'est pas tout ! Un ultime " événement fantastique " se produisit. Alors que le remplumé pas net argumentait avec la bestiole de je n'sais trop quoi, loin des mirettes curieuses, un nouveau portail portails s'ouvrit. Rouge, cette fois-ci ! Le remplumé fut comme aspiré et Staz… Ne pigeait plus rien à sa vie de petit branleur. Pour la première fois, le paranormal venait de lui ouvrir ses portes. " Arrête de m'répéter que j'vais me faire enfermer, Ca va me porter la poisse tu devrais la fermer, On sort main dans la main quand l'immeuble sera cerné. " - PLK Et ce fut l'effet boule de neige. Tout cela était-il vraiment réel ? Afin de trouver des réponses à ses questions la tornade blonde finit simplement par… Se jeter dans une maison en flammes. Et le même phénomène se produisit. Au travers des flammes, il pu sauver une petite fille, sans protection, en écopant seulement de quelques égratignures… Pourtant ses fringues avaient cramé. Ses chaussures aussi… Mais lui. Rien. Cette intervention fit la une des journaux, heureusement son identité fut préservée. A partir de là, la bestiole chercha des réponses à ses interrogations et c'est ainsi que sans le savoir… Il se lança dans l'espionnage gouvernementale. Du moins, ce fut la raison invoquée lors de son arrestation par l'ismadd… Une arrestation musclée qui le conduisit à la période la plus noire de sa vie. Enfermé dans cette prison édulcorée, contraint de travailler pour eux pour éviter la prison à vie sans procès, privé de si précieuse liberté qu'il estimait tant, la tornade ne devint plus que l'ombre d'elle-même. Se réfugiant dans l'alcool comme son beau père l'avait fait auparavant… Il devint comme lui. Pitoyable. Un déchet. Ainsi il se vautra dans la déchéance et l'humiliation… Participant malgré lui aux manœuvres de l'organisation. Jusqu'à ce qu'il pète un câble. " J'ai la Zubrowska, l'essence et le briquet, Bénéfice élevé mais c'est risqué, Faut qu'tu viennes pour le voir j'peux pas t'expliquer " - Ninho ft. Nekfeu Staz a pris cher. Très cher. Bien plus moralement que physiquement, bien qu'il ne fut pas épargné… Ainsi, après s'être volatilisé pendant quelques jours, il revint à l'organisation pour la quitter. Il mit le feu à sa chambre et partit prendre le directeur en otage, pour exiger qu'on lui rende sa liberté. Ce fut en très grande partie grâce à Satan en personne qu'il obtint ce qu'il voulait en pactisant avec lui. Ainsi contre son silence et le rapport de tout événement paranormal qui viendrait à sa connaissance, la bestiole fut à nouveau libre avec à son actif : des sous et une moto. Staz mit un temp à s'en remettre, soutenu (même si ce mot lui arrache la bouche) par son ange gardien : Maël. Bien qu'il semble avoir repris du poil de la bête, Staz a changé. De simple débile survolté qui tirait sa fierté dans les vices de son existence, il devint plus sombre, plus torturé, plus instable. La tornade apparaît comme plus calme en extérieur, mais il n'en est rien. Elle est plus instable, plus violente, susceptible de tomber du fil sur lequel elle se tient en équilibre à tout instant. Staz a été blessé, c'est évident et il n'en est ressortit que plus vengeur et hargneux. Sa rage contre l'univers s'est simplement transformée, elle est devenue plus silencieuse, mais plus tranchante. C'est avec cette optique de trouver les sept boules de cristal qu'il se lança dans une nouvelle aventure. " J'leur ai dis " j'me vengerais " évidemment personne m'a cru, J'essaye de tuer l'temps, mais aussi qu'personne me tue " - Sofiane Sa seconde chance il l'utilisa pour pousser le bouchon encore plus loin. Staz avait apparemment la mémoire très courte, ou alors était-il simplement insolent ? Décider à foutre le bordel dans les mondes entiers ? Ainsi il se lança dans une toute nouvelle vocation : celle de coursier. Il devint l'intermédiaire pour les organisations criminelles, ou du moins douteuses ou frauduleuses de Las Vegas. Que ce soit livraison de colis suspect, transfert d'argent, passage d'informations, enquêtes… La bestiole menait à bien toute mission que l'on voulait bien lui confier. Le but ? Avoir un œil sur tout ce qu'il se passait dans Vegas, afin de dénicher ce qui l'interpellait tant depuis tout ce temps. L'existence des portails blancs qui selon lui, devaient mener au monde " des anges ". Simple logique humaine, en connaissance des démons. Mais Staz n'en démordait pas. Certaines questions demeuraient sans doute sans réponses… Et la tornade blonde comptait bien y remédier. Par n'importe lequel des moyens. Que l'aventure continue ! La personne qui contrôle Pseudo : Mip Âge : 23 ans Fréquence de connexion ? Always. Par quel moyen avez-vous découvert le forum ? : J’fais partie des meubles.
Dernière édition par Staz L. Najder le Ven 20 Mai - 19:32, édité 23 fois |
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