Mission ; A la découverte du surnaturel {16 janvier 2015}

Je me mettais à errer. Je n’avais pas le choix, je devais le trouver avant les autres, marchant pendant des heures. Je n’ai pas le courage de regarder sur mon téléphone si j’étais plus proche de l’aurore que le crépuscule. La nuit était parfaitement claire et je portais une tenue qui me dissimulais assez bien, une robe nous, avec des chaussures de la même couleur, il ne manquait plus qu’un voile noir et l’on aurait cru à une tenue de deuil.  Je sentais les effets de ma prise précédente s’estomper, j’avais pris trois gélules au lieu d’une, j’en avais eu bien besoin, passant tout le reste de ma journée du 15 à regarder le plafond. Mon estomac me faisait un peu mal, ce qui n’était pas grand-chose comme effet secondaire de cette prise excessive.

Je vis le ciel s’illuminer, un cercle se formant, je ne comprenais pas ce qui se passait, venant à porter ma main dans mon sac à main, saisissant le couteau qui se dissimulait dedans. Je vis un corps tomber devant moi, en voyant les cornes et les ailes mon cœur se mettait à battre de plus en plus fort, mon souffle devenant de plus en plus profond. Un de ses monstres.

Je le voyais respirer, il était en vie. L’envie de le tuer me transperçait l’esprit de toute part, mais je vins à me retenir, un sourire malsain se mettant à se dessiner sur mon visage. J’avais une idée plus ignoble pour lui. Il était faible, facilement transportable. S’il ne se réveillait pas rapidement, j’aurais le temps de le ramener et de l’enchainer, j’avais largement de quoi le retenir chez Béatrice. L’épée me faisait aussi envie, une autre arme que je pourrais utiliser contre ses monstres. Oh oui … j’allais le ramener et lui faire tout avouer.  

Je vins à le redresser et le trainer vers la maison. Il pesait tout de même son poids, attachant son épée à mon sac à main. Je ne comptais pas laisser les autres l’avoir.

Le démon qui vient de tomber n'est qu'à moitié conscient, une chose est sûre ce n'est pas ton assaillant...

" Lilith... " Dis-il en sa langue natale... il est probable que tu comprennes le mot prononcé malgré l'accent.

Il peut à peine marcher et ne voit pas en toi une menace. Tu n'es qu'une humaine après tout. Il semblerait presque rassuré quand tu le soulèves et prend son épée. Il ne peut pas dire non, mais il a bien du mal à dire oui aussi. Il ne peut pas lutter néanmoins.

En anglais, il te murmure ces quelques mots maladroits...

" Fais attention... Dangereux... "

Il n'a pas le même regard que l'autre, c'est certain mais vas-tu au moins le voir ? Et non, il ne parle pas très bien ta langue natale. Et puis vu dans l'état dans lequel il est....

D'ailleurs tu ferais bien de speeder si tu ne veux que personne ne te voie...

Il parlait d’une dénommée Lilith, un prénom assez connu, mais cela devait être une coïncidence. Ce qui m’énervait était qu’il était toujours conscient, j’allais devoir presser le pas pour pouvoir le soigner et l’attacher, à moins que je fasse l’inverse. Il  m’avertissait d’un danger. Il ne manquerait plus qu’il y ait des poursuivants, venant à le trainer plus vite, tant pis pour le ménager. De toute manière les soins ne seraient là que pour le maintenir en vie, pas pour lui redonner des forces.

Je raffermis ma prise et vint à augmenter le rythme, si j’avais mal aux jambes après il le paierait. Je ne le regardais pas, je cherchais avant tout à atteindre la maison rapidement, venant à passer par des raccourcis.

Rapidement nous avons été à la porte, sortant le trousseau de clé pour ouvrir la porte et le poser dans la salle de bain, hors de question qu’il ne souille les chaises ou le canapé. Je profitais rapidement de son état de faiblesse pour préparer une chambre d’amis, venant à le trainer là-bas et faire un aller-retour rapide. J’avais prévu depuis longtemps la capture du meurtrier, revenant avec de lourdes chaines en acier renforcé et des cadenas en métal. Je vins à rapidement l’attacher à une armoire bien lourde, histoire que s’il tente de se défaire par la force, cela lui tombe dessus.

Je revins avec une trousse de soin, venant à apporter les premier soins, n'hésitant pas à arracher ses vêtements si besoin, de toute manière une fois qu’il aurait répondu à mes questions il n’en aurait plus besoin.

Dire ces quelques mots l'avait épuisé et aucun son ne sortait de sa bouche ensuite, même pas de la douleur quand il rencontra le sol de la salle de bain. Le froid lui fit d'un coup un bien fou. Une grande majorité de ses blessures étaient des brulures. Et pas dues à des flammèches, le reste il s'agissait de coupures plus ou moins profonde.

Contre toute attente, voilà qu'il se faisait enchaîner, il n'eut pas la force de se débattre mais demanda juste...

" Que.... qu'est-ce que tu faire... "

Oui bon, on repassera sur la conjugaison.... cela dit voilà qu'elle le soignait maintenant. ses réactions étaient étranges, il trouvait qu'elle n'avait pas assez peur... ha... le voilà qui sombre dans l'inconscience pour 5 bonnes heures.

Je ne pris pas la peine de répondre à sa question. Ce n'était pas à lui de questionner, mais à moi. Le temps que je finisse les plaies les plus compromettantes, je vis sa tête tomber en avant. Je vins à constater qu’il était tombé inconscient. Cela ne fit que m’énerver davantage. Il était  moi, devait se plier à mes questions et voilà qu’il roupillait. Soit, il allait avoir un réveil désagréable.

Je me suis mise à préparer dans la chambre quelques outils pour qu’il soit questionné à son réveil. Me doutant qu’il n’allait pas se réveiller rapidement, je me suis mise à faire rapidement des achats au centre commercial. Des bougies, de la ficelle pour rôti, des plumes, des bas à glace, un chalumeau, quelques objets en fer et de quoi nettoyer épée et l’aiguiser.  Cela allait plus rapidement me mettre dans le rouge sur le compte bancaire, mais cette occasion n’allait pas se reproduire deux fois.

En revenant il était toujours inconscient. Je commençais par nettoyer l’épée et l’aiguiser, si elle en avait besoin, s’était comme aiguiser un gros couteau et il fallait que la lame puisse trancher la chair facilement.

Une fois ceci fait, je pris un ciseau pour lui couper les cheveux au niveau des épaules. Les chutes furent mit dans un petit bol et, avec le chalumeau, je me mettais à les bruler, petit paquet par petit paquet, espérant que l’odeur désagréable le réveil rapidement et constate que j’avais commencé à prendre possession de son corps, comme l’on ferait d’une vulgaire poupée.

Mais ce n’était rien ça, hahaha, rien du tout.  

Une fois réveillé il allait parler, de grés ou de force, j’allais distiller la peur de ma personne à cette monstruosité.

Quelques rêves sans queue ni tête parcouraient la tête de notre démon. Embrouillé, il se réveillait donc 5 heures après. Il était deux heures du matin. Il faisait nuit.

Oh et l'épée a plus besoin d'être lavée qu'aiguisée. Il y a du sang dessus.
" Hn... "

Il sentait une drôle d'odeur et aussi quelque chose de différents. Ses cheveux n'étaient plus là. Il ne s'en préoccupait que très peu. Il avait mal et d'autres chats à fouetter. Son regard se releva doucement et il voyait moins trouble mais était toujours enchaîné. Pour le moment il ne savait pas ce qu'il faisait là et pourquoi.

" Qu'est-ce que... tu veux... "

L'accent était bien audible. Pourquoi une humaine faisait cela ? Etait-elle sous le joug de Lilith ? Etait-ce une hallucination ? Non, si elle obéissait à cette reine alors son poursuivant serait là lui aussi...

Quand il se mit à poser une nouvelle fois une question, j’avais les cheveux qui se dressaient. Il osait encore pousser une question, alors qu’il était mon prisonnier. Je vins à saisir mon téléphone, m’approchant de lui pour le gifler assez fort, saisissant le bord de sa mâchoire pour le diriger vers l’écran.

«JE pose les questions !  Si tu te montres coopératif je te libèrerais à la fin, sinon tu risques d’être dans un très sale état. »

J’attendis quelques secondes, avant d’écrire à nouveau.

« Dis-moi ce que tu es. Je parle de ta race, pas de ton … identité. »

Il avait intérêt à se mettre à parler, même si s’était par syllabe, je m’en fichais, tant que je pouvais avoir les informations de sa bouche ou de ses mains d’ailleurs. J’avais fait exprès de séparer  le mot identité de la phrase, pour moi un monstre n’en avait pas besoin.  Je me retenais d’allumer une bougie et de repasser sur ses brulures, histoire de l’entendre gémir et crier, mais je préférais garder cela pour plus tard ou s’il daignait garder le silence.

Après réflexion qu’il parle ou non j’en tirerais ma satisfaction, que cela soit en m’abreuvant de son savoir ou de ses larmes.

Le démon s'attendait à tout. Sauf à se faire gifler. La femme n'avait pas dit un seul mot depuis qu'il était tombé sur elle. Au sens propre, en plus. Etait-elle silencieuse ou bien elle ne savait pas parler ? La lueur qu'il arrivait à déchiffrer dans son regard ne lui disait rien de bon. Il avait mal à la joue, oui, mais comme il avait mal partout autre part, ça passait.

Voilà qu'il avait maintenant un truc non identifié devant les yeux. De l'écriture, apparemment. Problème ? Et bien il ne savait pas lire l'anglais. Il ne connaissait pas l'alphabet utiliser. Il ne pouvait pas savoir ce qu'elle voulait et ça c'était problématique. Si elle était pour Lilith alors il ne dirait rien.

" Je.... Kof... Hm... " Le démon cherchait ses mots. " Sais pas.... l'écriture. Je ne comprends pas. Mais.... si tu sers Lilith.... Je ne parle pas.."

On repassera sur les fautes d'anglais et de conjugaison... il avait encore bien mal à la tête et la logique lui échappait un peu mais une partisane de Lilith saurait écrire le démonique... Non?

Sa réponse me rendait folle, faisant des gestes de rage. Comment j’allais faire s’il n’était pas fichu de comprendre la langue universelle et cette Lilith, qu’est-ce que j’en avais à faire, Je vins donc à sortir de la pièce pour aller dans ma chambre, saisir un ordinateur portable que je ramenais et branchait à des enceinte, afin qu’il puisse bien entendre ce que j’allais  écrire.  La vois synthétisé était assez proche de celle que j’avais avant, pouvant le faire croire que j’étais totalement une humaine.

« J’espère que ta race n’est pas aussi attardé que toi.  Je disais donc que Je posais les questions. Je ne suis pas avec cette dénommée Lilith et je la planterais sans hésiter si elle venait nous déranger. »

Je me suis mise  allumer une bougie, que je plaçais à deux mètres du monstre.

«  Je veux savoir ce que tu es, plus tu m’en dirais sur ta race,  plus vite je te libèrerais. Si tu refuses de parler je te ferais cracher le morceau, même si c’est la dernière chose que tu feras de ta misérable vie.  Une dernière chose, je n’ai fait que les premiers soins, si tu tardes trop à te mettre à table, je pourrais, malencontreusement, retarder les autres soins, tu vois où je veux en venir ? Monstre.»

J’étais presque certaine d’être la maîtresse de son destin. Je patientais un peu, histoire qu’il puise assembler tout cela, chercher une vaine solution. Le fait de ne pas savoir s’il allait parler ou non m’emplissait d’un plaisir malsain.

Elle n'avait pas l'air très contente mais au moins elle avait compris ce qu'il avait tenté d'expliquer. Elle allait maintenant chercher quelque chose, il ne savait pas ce que c'était mais elle tapait sur un drôle d'objet. La voix était un peu étrange mais il pouvait désormais entendre sans compendre tous les mots. Apparemment elle n'était pas avec Lilith. Vu la façon dont elle parlait d'elle, il ne devait même pas la connaître.

Son petit feu n'était vraiment pas grand chose face à la grande brulure qui se trouvait dans son dos. Mais bon elle se voulait menaçante.

Elle voulait donc savoir ce qu'il était. Ca il avait compris. Il compris quelques autres mots et aussi le dernier. Est-ce que c'était ça le problème ?

" Je... Je ne comprends pas tout ce que tu dis mais... " Il souffla un bon coup. Cette douleur bordel. " Je suis un demon . Ta race dit "démon" je crois. Je... voulais pas de mal. Je fuyais juste. "

Il toussa encore.

" Je sais pas... qui tu es... pourquoi... tu faire ça mais.... la personne... que je fuis.... celle... qui m'a blessé.... elle me cherchera. "

Et ce n'était pas une menace, au contraire, c'était un avertissement. Oui, assez con pour vouloir protéger les humains. Même celle-là.

Il ne comprenait pas tout en plus ? Il devait vraiment être attardé ; Il vint à prononcer un mot que je ne connaissais pas, sa langue d’origine ? Il se mit à parler de démon, ce qui me fit sourire, le mot d’avant devait certainement dire ce mot, le mémorisant. Il fuyait en plus, Magnifique, il n’avait donc pas d’allié dans les alentours, vraiment parfait. Il toussait, venant à faire un ‘tss ‘ muet, il ne manquerait plus qu’il ait une hémorragie interne ou un truc du genre.

Alors qu’il parlait de sa poursuivante j’eus un rictus, mes yeux s’ouvrant en grand pour laisser voir un visage teinté de folie. Un autre démon ? Deux monstres pour le prix d’un ? Merveilleux, j’aurais certainement plus de chance avec ce monstre de sexe féminin. Je me mis à écrire.

« Tu as peur d’elle ? Hahaha ! Je te rassure, elle ne te fera pas de mal. Je la questionnerais si elle souhaite venir jusqu’ici. Je suis chanceuse, deux monstruosité dans la même nuit. Elle pourrait certainement savoir qui est celui qui a tué Béatrice. »

Je jubilais à l’idée de pouvoir avoir deux « démons » dans la même soirée, j’allais pouvoir certainement très rapidement me venger avant que le FBI me dérange. Je mis une barre de fer sur la flamme de la bougie, on ne sait jamais s’il voulait éviter de ne pas répondre aux questions à venir. J’écrivais ensuite.

« Je veux savoir les forces et les faiblesses des démons, le moyen de les tuer. Je ne l’utiliserais pas contre toi, j’ai déjà un cobaye pour cela. »

Dire qu'il avait pensé lui faire peur, lui faire entendre raison. Mais non. C'était même le contraire en fait. Elle ne connaissait rien, et ne semblait même pas être consciente des capacités des démons; Rien du tout. Logique, si elle lui demandait ce qu'il était, au final.

Il comprit néanmoins la raison de sa haine dans ce flot de parole ou seule la moitié avait un sens. Elle avait perdu quelqu'un. Une personne qui se nommait Béatrice. De la main d'un démon, apparemment. La situation s'éclairait. Et cela ne pouvait être qu'un partisan de Lilith qui avait fait cela. Les partisans de Satan eux obéissaient encore aux anciennes lois.

" Tu... Tu ne comprends pas.... Moi... Il me tuera pas. "

Au contraire il était activement recherché pour rébellion... et pour trouver la base des dis rebelles. Bien sûr il ne parlerait pas.

" On... On est forts... "

Ouai enfin lui il était en mauvais état mais.... Là n'était pas la question.

" Bien plus fort que les humains, on fait... la magie... et celui qui arrive c'est le feu... la foudre..." D'où les traces de brûlure. " Et si tu veux tuer un démon.... Coupe la tête.... "

Comme ça au moins c'était clair.

Il se mit à dire qu’il ne serait pas tué, cela m’aidais beaucoup, dans la pire des situations, il pourrait m’être utile comme bouclier. Mon rictus se mit à croitre quand il disait que les démons étaient forts. Je le savais, j’avais après tout subis un coup de poing de cette engeance. Il vint cependant à révéler des choses intéressantes.

La magie ? Si nous n’avions pas croisé cette monstruosité, j’aurais certainement rigolé en entendant ce mot, mais il avait piqué ma curiosité, d’autant qu’il semblait aussi connaître les capacités de la poursuivante. Le feu et la foudre. J’avais bien un extincteur pas loin et la foudre était conductible. Après je me doutais quand même que la « magie » ne respectait pas forcément les lois de la science humaine.

A décapitation semblait cependant la solution qu’il préconisait. Je me mis à pianoter sur le clavier, avec une mine satisfaite.

« Je vois. Tu n’aurais pas d’autres informations ? L’effet du poison ? La cicatrisation ? L'acide ? Qu’est-ce qui vous fais mal à vous les démons. »

J’avais une solution pour tuer, maintenant, il ne restait plus qu’à lui faire dire comment faire souffrir un démon et je pourrais m’occuper de lui avec délectation.

Etait-ce une bonne chose de lui dire comment tuer les démons ? Parce qu'elle pourrait le faire contre lui même si elle disait que non... ? De toute façon il était bien obligé de sortir quelque chose ou elle testerait elle-même et ça il n'en avait pas vraiment envie.

" Poison... Ne marche pas vraiment.... Les autres.... pas comprendre... "

Fallait dire que c'était difficile de réfléchir aux mots et à la conjugaison dans cette situation

" On a mal... Comme vous... je crois.... un peu moins.... peut-être oui.... mais nos blessures... vont plus vite mieux.... "

C'est que ça commençait à devenir brouillon tout ça. Il commençait à se rendormir... Le voilà parti pour quinze heures de sommeil. Et oui rien que ça. Si tu l'observes tu peux d'ailleurs voir une petite fumée noire s'échapper de ses blessures. Les plus petites coupures commencent à disparaître.

Il sera presque 17h à son réveil.

Je notais dans ma tête ce qu’il me disait. Le poison semblait la meilleurs chose à faire. Je comptais bien utiliser cette faiblesse pour maintenir mon prisonnier dans un état où je serais en position de force. Il se mettait à dire que sa race avait un peu moins mal et qu’ils avaient une régénération plus rapide, me donnât un frisson. Cela voulait dire qu’en ce moment même il devait se soigner rapidement.

Heureusement pour moi, il vint à retomber dans un profond sommeil. Cela restait frustrant de ne pouvoir le questionner, mais j’avais ainsi l’opportunité de m’approcher et d’inspecter son corps, voyant un drôle de fumée sortir des blessures et voir les écorchures disparaitre.

Je n’hésitais pas une seule seconde à prendre mon couteau pour faire des petites blessures, puis d’autres plus grande, pour essayer de voir à quelle vitesse il cicatrisait. De toute manière il était faible, sous mon pouvoir, il n’avait pas son mot à dire si je voulais expérimenter des choses sur lui.

J’estimais qu’il m’avait tout dit et donc, en tant que source d’information, il ne m’était plus utile. Il ne restait plus qu’à présent de le faire souffrir pour m’entrainer contre le monstre qui a tué Béatrice. Je n’avais aucun remord à le mutiler, ce n’était qu’une bête après tout, pas un humain, je l’avais récupéré et certainement permit de ne pas se faire capturer, pour tout ça il avait bien le droit de souffrir un peu, non.

Je regardais le temps passer, je commençais à avoir un peu sommeil et vint dans la salle de bain pour me prendre une douche froide, pour chasser la fatigue, et me changer, prenant une nuisette blanche. De toute manière je pensais l’avoir suffisamment blessé dans son sommeil pour qu’il n’ait pas totalement récupéré.

J’attendais son réveil, son épée à la main, j’avais bien plus d’excitation à savoir s’il allait être faible ou pas. De toute manière, j’allais le faire saigner jusqu’à ce qu’il meurt. Je voulais savoir combien de temps un démon pouvait agoniser, cela allait être la dernière expérience sur lui. J’aurais juste à me débarrasser du corps plus tard, s’il reste un corps.

En vérité il n'est pas réellement endormi, non, notre démon s'est en réalité évanoui. Tu as de la chance qu'il ne se réveille pas pendant que tu le martyrises.
Les petites plaies ne circatrisent pas vraiment, à vrai dire il y a une raison à cela : la grande dans le dos lui demande beaucoup d'énergie, tout comme les blessures internes, comme une cote cassée par exemple.

Vers l'heure indiquée, plus une petite demie heure, il commence enfin à ouvrir les yeux. Il ne remarque même pas que tu l'as blessé, en vérité, il est trop dans les choux pour ça.

De leur coté, à l'ISMADD, le rapport de l'agent Sorensen a été lu et approuvé, tout comme la demande de surveillance. Erëm Mehara, plus connu sous le nom démonique d'Azëm Ray'sha, est en chemin.

J’étais assez déçu de mes observations, mais cela n’empêchait pas pour autant qu’à son réveil, j’avais un visage radieux. J’étais terriblement contente de le voir ouvrir les yeux, ayant gardé son épée en main. Cela devait certainement lui donner une idée de ce que je comptais faire, mon visage n’allant clairement pas avec le fait que je devais suinter d’envie de le faire souffrir, de le tuer à petit feu. Je me mis à exécuter mon texte sur l’ordinateur.

« Comme promis je vais te libérer. »

J’avais tenu ma promesse, il allait être libérer, mort cependant. Je n’avais jamais spécifié son état lors de sa libération et mon regard, ainsi que mon sourire, devait lui faire comprendre que j’allais prendre doucement mon temps. J’attendais qu’il puisse comprendre la situation pour commencer doucement sa mise à mort.

Je saisis l’épée et vins à le faire chauffer sous la flamme de bougie, histoire de la chauffer un peu, avant de venir planter l’arme dans une de ses cuisses, n’hésitant pas une seule seconde à mettre mon poids sur la cheville du pied ciblé, tant pis s’il pour cette articulation, de toute manière, il n’allait plus avoir à se soucier de pouvoir marcher. Je comptais continuer à me blesser aux jambes, puis après doucement remonté en ne visant pas les zones trop mortelles, histoire de faire durer le plaisir et son agonie le plus longtemps possible.

PS : Si tu veux faire avancer plus rapidement le temps n’hésite pas.^^

Le mot lui était inconnu avant mais il avait compris que libérer était "laisser partir", cependant, cela ne lui donnait pas du tout cette impression au contraire... ha il s'était fait avoir clairement. Après avoir donné des informations sur ses pairs, voilà qu'elles allaient se retourner contre lui.

Il espérait qu'elle n'allait pas tenter de lui trancher la tête. Il ne pouvait pas mourir ici et évitait pour le moment de trop bouger même si les blessures qu'elle lui infligeait lui faisait un mal de chien. Il devait se préserver pour briser les chaines, attendre qu'elle dorme, tracer un portail et s'enfuir quelque par, espérant ne pas tomber sur une folle.

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FIN DE LA MISSION