DOSSIER DE CANDIDATURE DE
JAMES ANNABETH BROWN
| Date de naissance, âge : 1er octobre 1988 Genre : Femme Race : Humaine Camp : Neutre Métier / Occupation : Agent du FBI spécialisée en psychocriminologie, AKA profiler, et pilote à ses heures perdues |
Traits caractéristiques
▬ ft. Mitsuru Kirijo (Persona 3)
Corpulence : Haute d’un mètre soixante-douze, James s’amuse du fait qu’elle soit un peu plus grande que ses concitoyennes américaines (bien qu’elle reste ridiculement petite par rapport à d’autres espèces dont nul ne doit prononcer les noms). Son corps, en soit, ne représente rien d’extravagant. James est svelte, musclée par endroit et est dotée d’une poitrine dont son dos se passerait bien de la taille. Peut-être quelques anciennes égratignures et cicatrices légères de ci et de là, dûes à ses premières chutes en moto...
Particularités : Aucun handicap majeur à noter. La demoiselle conserve une très bonne vue malgré son âge et une certaine exposition aux lumières bleues des écrans (si ce n’est verdâtres pour les plus anciens). Elle n’utilise que rarement ses lunettes de repos. En revanche, James est souvent victime de fortes migraines ophtalmiques et les endroits très lumineux constituent une certaine gêne pour ses yeux.
Cheveux : Les cheveux de James oscillent naturellement entre le roux et l’acajou. Ils sont longs et partiellement ondulés, tombant en cascade jusqu’au creu de ses reins. Ils sont assez épais, plutôt souples et facile à manipuler et à coiffer. Sa frange glisse vers le côté gauche de son visage, apportant un peu plus de mystère et de malice à celui-ci. Il lui arrive de subir l’insubordination de ses mèches rebelles.
Yeux : Ses yeux en amende curieux, décorés d’iris rougeoyantes et amusées, ne manqueront jamais de vous observer. James possède un regard naturellement souriant, mais ses yeux perçants peuvent parfois déstabiliser lorsqu’elle est sérieuse ou pensive.
Vêtements : Outre la traditionnelle tenue d’agent du FBI et la combinaison moulante de motarde, James aime porter des habits “chics” et “british”. Elle apprécie les vêtements unisexes, ce qui ne l’empêche pas de mettre les gambettes à l’air sous une mini-jupe en été. Généralement, elle porte des pantalons et des hauts simples et agréables. Elle n’aime pas les jeans.
Accessoires : Une simple montre au poignet et des lunettes de soleil. Elle n’est pas friande des bijoux et autres parures, qu’elle trouve assez inutiles.
Traits de personnalité principaux
Sous ses airs de louve solitaire et de Veuve Noire que beaucoup d’inconnus s’accordent à lui attribuer, James n’est pas une personne froide ou inaccessible. Certes, son tempérament introverti ne lui permet guère de rester longtemps accrochée à une discussion qui ne la passionne pas et les mondanités sociales la fatiguent rapidement, néanmoins, vous serez surpris par sa grande empathie et son ouverture d’esprit.
James écoute plus qu’elle ne parle, mais les pensées fusent dans son esprit. Bien qu’elle ait le coeur solide et ne montre aux autres que ce qu’elle veut bien laisser paraître de son humeur ou de ses idées, la rouquine n’a, étonnement, aucun mal à se mettre à la place d’autrui. James est curieuse. James s’imagine. James réfléchit. James réécrit les nombreux personnages qu’elle a pu croiser au cours de sa vie. La demoiselle adore se penser à la place de ces personnages, de comprendre leurs actions et réactions, leurs sentiments et leur ressentie. Elle cerne tout le monde sans que personne ne puisse le faire en retour. Cependant...
James cerne-t-elle James ?
Souvent, elle se pose la question, sans davantage chercher de réponse. Elle apprécie cette James douce et souriante, calme et altruiste qu’elle incarne depuis maintenant quelques années. Son sourire chaleureux met son entourage à l’aise tandis que sa courtoisie et son élégance pourraient impressionner quelques compères. L’agente s’adonne parfois à quelques concours de flatteries et des jeux de séduction sans pour autant savoir comment tomber amoureuse. La galanterie l’amuse en un sens, peut-être pense-t-elle se donner de l’importance ou une assurance supplémentaire ?
Certains trouveront son attitude déplacée, mais il est si difficile d’avoir confiance en soi de ces jours qu’il serait bien idiot de se rabaisser à des avis aussi mesquins. James croit en elle et elle le fait savoir, quitte à se faire passer pour une orgueilleuse de haut rang. James connaît ses atouts tout comme ses limites.
James est une grande coquette qui apprécie prendre soin de son apparence et respecter son corps. Elle n’est pas pudique ou timide. Elle affirme la manière dont elle s’habille en dehors du travail, ses goûts et ses valeurs de vie. Malgré tout, James reste une humaine, une humaine qui doute, qui se pose des questions et qui possède ses moments de fragilité. James ne peut guère vivre en solitaire, elle a aussi besoin d’une épaule sur laquelle se reposer de temps en temps.
Après son passage, la demoiselle laisse quelques arômes de son parfum fruité planer dans l’air, masquant maladroitement les effluves de cigarette. James fume beaucoup, peut-être un peu trop. Café et donuts s’avèrent être ses pires pêchés mignons.
Mes savoirs-faire particuliers
Connaissances sur le paranormal : Moyenne. Ce domaine l'amuse, bien qu'elle n'y croit pas nécessairement.
Langues parlées : Anglais, français, allemand, espagnole et quelques notions de mandarin et de serbe.
Type d'Aura : Bienveillante et curieuse.
Miasme / Exaltation : Résistance à l'exaltation, obtenue par le biais de sa mère demi-humaine ange.
Autobiographie
Rapport du 15 avril 1992
Seattle Police Department - East Precinct
Par la présente, nous vous informons que l’enfant disparue du nom d’Annabeth Brown, âgée de 4 ans, a été retrouvé dans nos locaux. Elle possédait sur elle un renard en peluche du nom de Mr. James. [...] Nous notons la présence d’une étrange marque autour de son cou, semblable à un acte de strangulation. [...] Elle est confuse, fatiguée et ne sait pas comment elle est arrivée jusqu’ici.
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Mes pieds se balançaient doucement, imitant le métronome d’une musique silencieuse. Le regard vague, j’observais curieusement l’officier de police qui venait de me trouver sur le rebord de la fenêtre. Le monsieur semblait étonné et parla à une étrange petite machine qui émettait des bruits bizarres. Papa n’était pas là et j’ignorais où je me trouvais. Cependant, je n’avais pas peur… Je n’avais pas peur car Mr. James me protégeait et était là, avec moi.
Le monsieur me demanda de le suivre, alors je descendis de mon perchoir et marchait sur ses talons jusqu’à une pièce blanche. Il me posa quelques questions. Je ne comprenais pas tout. J’essayais de répondre et d’articuler. Souvent je me répétais et je bégayais, ce qui fit sourire les gentils officiers. Ils m’avaient même donné une madeleine au chocolat. Ils me demandèrent qui était mon Papa ; je leur répondis. Ils me demandèrent qui était ma Maman ; je les regardais avec des yeux ronds. Souvent, quand je me présentais devant ma classe, on me demandait souvent comment s’appeler ma Maman et ce qu’elle faisait… Mais je ne savais pas ce que c’était une “Maman”. Papa parlait rarement d’elle. Ce n’était qu’une parfaite inconnue qui s’était effacée de ma vie, trois ans plus tôt.
Quelques heures plus tard, mon Papa vint nous chercher, moi et Mr. James. J’étais super contente de retrouver mon Papa, le meilleur des papas de la Marine ! Et lui aussi, il était super méga giga content, cela faisait même longtemps qu’il ne m’avait pas serré tout fort dans ses bras. Je ne le voyais pas si souvent mon Papa, mais il revenait toujours avec des bonbons et des cadeaux. Il était très gentil. Et quand il n’était pas là, ma nounou Rebecca s’occupait de moi.
Puis, on m’expliqua que j’avais disparu pendant un peu plus de trois mois. C’était long trois mois, non ? Pourtant, je m’étais juste égarée après avoir suivi de jolis ballons… Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas les questions des adultes, tout du moins, j’ignorais que j’avais tout simplement oublié ces trois prétendus mois. Nous étions ensuite rentrés à la maison. Rien n’avait changé en trois mois. Bizarre.
Au fil du temps, les marques de mon cou s’étaient estompées, jusqu’à disparaître complètement. J’avais un suivi psychologique, mais tout démontrait que j’étais en bonne santé. D’après Papa, j’avais parfois l’air absente, mais je ne m’en rendais pas compte et heureusement, il n’y avait rien de grave. Doucement mais sûrement, la vie reprenait son cours.
Les unes après les autres, chaque année défilaient un peu plus vite que la précédente. Jeune adolescente en pleine crise existentielle et en manque cruel d’affection paternelle, je boudais régulièrement mon père si peu présent et toujours englué à son travail et ses expéditions en mer. Nos disputes se soldaient souvent par une mise au coin, suivi d’un bon MacDo’, jusqu’au jour où je n’eus de choix que de me retrouver au pensionnat.
Loin de cette vie que j’avais écrite jusqu’à présent et de mes plus précieux amis, je trouvais le pensionnat ennuyant. Intéressant, certes, mais loin d’être marrant… Heureusement que j’étais entourée de têtes turques pour pimenter mes journées. Avec ma bande de casse-cous, nous jouions souvent les quatre cents coups aux surveillants. A cette époque, j’étais assez indépendante, garçon manqué et leadeuse de conneries. Une chieuse, voilà. Ce fut vers cet âge là que je commençais à me faire appeler par mon nouveau prénom, James, que j’adoptais finalement et officiellement une fois ma majorité passée. Le padre n’appréciait pas trop tous ces changements qui me concernaient et qu’il ne pouvait guère contrôler, mais ainsi aller ma vie. Enfin, cela ne m’empêchait pas non plus d’écouter ses conseils d’une oreille distraite.
Vu comme j’en parlais beaucoup aux repas de famille, je pensais d’abord opter pour des études en psychologie, mais… A la grande surprise de tout le monde, je me décidais à intégrer une formation au sein des forces de l’ordre, sans pour autant mettre de côté mon amour pour l’étude du comportement humain. Tout le monde était surpris, même moi-même. Rassurant, n’est-il pas ?
Mais pourquoi, me demanderez-vous ?... Bien que je me querellais souvent avec mon père, il restait une personne chère à mon coeur, mais aussi et surtout un héros que je respectais beaucoup pour ses valeurs et son engagement à veiller sur les populations. D’une certaine manière, au fond de moi, je souhaitais aussi aider les gens - malgré les défauts que l’on pouvait reprocher aux forces de police. J’avais besoin de bouger, de me diversifier et de découvrir. Rester assise à mon bureau pendant des heures ne m’auraient pas convenue.
Durant mes six années de service, je me découvris une passion pour la conduite de moto. Ayant besoin de patrouiller dans ce véhicule, je passais rapidement mon permis. Quelques années plus tard, j’écoulais quelques mois de salaire dans l’achat de mon amour de moto.
Par la suite, et dès que je le pus, j’intégrais la prestigieuse section du FBI. J’y travaillais depuis maintenant trois ans et chaque enquête apportait son lot d’adrénaline et de stress. Mais étrangement, j’aimais mon travail, bien qu’il pouvait être semblable à des montagnes russes sans fin.
Au cours de cette année 2015, je fus appelé à rejoindre la ville de Las Vegas pour enquêter sur d’étranges disparitions. Des affaires qui me faisaient écho et qui attisaient grandement ma curiosité. J’avais du mal à avouer que je me sentais concernée par ces nombreuses disparitions. Les enquêtes avancent lentement, sans résultat probant pour le moment… Mais qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Quoi qu’il en soit, nous les retrouverons...
La personne qui contrôle
Pseudo : Pour ce forum, je suis plus connue sous le pseudo "Uryan", sinon Cali-near.
Âge : 22
Fréquence de connexion ? Actuellement, elle serait régulière.
Par quel moyen avez-vous découvert le forum ? : Je le connais depuis un petit moment. Je crois qu'à mon premier passage, c'était par le biais de partenariat.