As Bad it can Be || 5 mai 2015 || Satanas&Michael (pnj)

« Try and Stop Me »
They were an army, I was Alone.

8 jours que Staz avait disparu et le revoilà devant les portes de l'ismadd. Dangereusement calme et déterminé. Si pendant quelques temps il semblait avoir oublié la raison de son adhésion à cette organisation, aujourd'hui il s'en souvenait parfaitement et il était fin prêt. Fin prêt à leur mettre la plus belle carotte de leur vie, comme il se l'était juré à son arrivée.

Ainsi il s'avançait calmement dans les couloirs. Une clope au bec. Sans sourciller. Evidemment, son soudain retour fut notifié et reporté. A peine eut-il le temps d'atteindre sa chambre qu'on l'informa qu'il était convoqué dans le bureau du sacro-saint Michael, le prétendu chef de l'ismadd - et qu'il était prié de ne pas fumer dans les couloirs. Soit. La tornade blonde, dont le plan comportait beaucoup de points sombres, eut soudainement une idée des plus préjudiciable et brillante.

Toujours dans cette tension latente masquée par un calme plat inquiétant, Staz s'enferma dans sa chambre et se mit à réunir toutes les matières qu'il pensait être les plus inflammables au milieu de la pièce. Tissus, vêtements… etc. Fouillant dans ses affaires, il récupéra quelques fonds de bouteilles d'alcool dont il aspergea cet amoncellement de combustibles... Puis il les balança dans un coin de la pièce. Jugeant que ce n'était pas suffisant, le blondinet, étrangement détendu, décida de partir se racheter une ou deux bouteilles d'alcool... Oh jusque là rien d'anormal, il était connu pour être un soulard et quoi de plus Staz que de vouloir se torcher la gueule avant un rendez-vous des plus importants ? En vérité, il était plutôt simple de fabriquer soi-même quelques cocktails molotov. De l'alcool, des bouteilles, de quoi les allumer... Staz avait bien songé à piquer de l'essence dans les hangars, mais il était bien trop compliqué d'esquiver les caméras...

Ainsi, il se trouva peu de temps après assis dans ce qui ne sera bientôt plus sa chambre, à fabriquer des cocktails molotov à l'aide des bouteilles vides qu'il lui restait. Fin prêt, il se ralluma sagement une clope tandis qu'il se munit d'un DBP qu'il coinça dans la ceinture de son jean, dans son dos, derrière son T-shirt. Sur la ligne de départ, il saisit les trois bouteilles qu'il avait préparé et sortit de sa chambre. Pensif, la clope au bec, il contempla avec lassitude l'intérieur de sa funeste piaule pendant une seconde... Puis il lança le premier cocktail à l'intérieur, le deuxième à l'entrée et le troisième il le garda précieusement sur lui.

Puis il tourna les talons, en direction du bureau de Michael. Il marcha calmement, se souciant peu de l'alarme qui se mit bientôt à retentir et des pas effrénés des personnes agitées qui se dirigeaient dans la position opposée à la sienne. Quelques minutes plus tard, il toqua à la porte du grand chef. Bien évidemment, il n'attendit pas la réponse et entra sans plus attendre. Il ne prêta que peu d'attention à l'agencement de la pièce plus ou moins spacieuse. Tout ce qu'il vit, c'était Michael qui l'attendait de l'autre côté de son bureau. Dès qu'il l'aperçut, son voile de sérénité se décomposa petit à petit, dévoilant l'hystérie qui l'habitait. Un sourire inquiétant et perturbé se dessina très lentement sur son visage.

« J'ai cru comprendre que vous vouliez discuter avec moi... » il s'avança lentement vers Michael « Bien, discutons. » dit-il en braquant directement son arme sur lui « Pouvez-vous fermer la porte s'il vous plait ? Je n'aimerais pas que l'on nous dérange pendant cette conversation des plus importantes. » l'incita t-il en le menaçant avec son arme « Aussi, si ce ravissant DBP ne vous invite pas à garder votre calme, j'ai également ceci. » dit-il en sortant la petite bouteille de cocktail molotov, la dernière, pour la faire miroiter devant les yeux de son interlocuteur « Personnellement je ne crains pas les flammes... Mais je ne suis pas certain que cela soit votre cas... Voulez-vous fermer cette porte maintenant ? J'ai horreur de perdre du temps. »

Supposons que dans le meilleur des mondes, Michael finisse par s'exécuter, quelque soit sa réaction. Staz ne le quitta pas des yeux une seule seconde, le transperçant se son regard enflammé qui semblait prendre des couleurs de plus en plus vives au fur et à me sure que sa colère explosait. Quand le grand chef revint à sa place, toujours sous la menace du blondinet, il reprit :

« Bien... A présent j'ai quelque chose à vous annoncer : je démissionne. Que fait-on ? »

Puisque personne ne se décidait à lui rendre sa liberté, il était venu la chercher de force. Ce jour sera son dernier jour en tant qu'agent de l'ismadd, quoiqu'il puisse se passer par la suite.

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**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

Une journée normale, dans les papiers, les dossiers, le chef de l’ISMADD préparait la réunion du lendemain avec les actionnaires. Pendant qu’il travaillait, il avait été interpellé par l’un des capitaine de l’armée (Texas Ranger bonjour), qui lui avait signifié le retour d’une de ses recrues manquant à l’appel depuis une semaine, et dont le référent, l’agent Sorensen, sentait que son intervention ne ferait qu’empirer les choses auprès de l’agent. Aussi, pour lui parler et le recadrer dans son travail, Michael avait décidé de lui proposer un rendez-vous dans la journée, tout en demandant à l’équipe de surveillance de ne pas lui permettre de quitter l’enceinte extérieure de l’ISMADD, pour pas qu’il ne prenne la poudre d’escampette. Son dossier était d’ailleurs posé sur son bureau, bien en évidence.

Au moment venu, dès qu’il toqua à la porte, et qu’il entra sans attendre, l’instinct de Michael lui disait que quelque chose n’allait pas. A sa démarche, à son facies et puis… Au DBP qu’il venait de braquer sur lui. Oui, ce dernier indice était plutôt… significatif… Et il n’eut pas le temps d’en placer une. Pour autant, il ne broncha pas et ne quitta pas l’arme des yeux, restant tout à fait calme. Il n’obéit pas non plus à l’ordre qui venait de lui être annoncé. Du moins jusqu’à ce qu’il ne le voie sortir un cocktail molotov. Sérieusement ? Il allait jusque-là ? Michael fronça les sourcils.

« Très bien. »

Tranquillement, sans aucun geste brusque, le chef de l’ISMADD alla refermer la porte en composant son code de fermeture avant de revenir, avec la même attitude au bureau.

Démissionner ? Sérieusement ?

« Agent Najder. Je ne m’attendais pas à ce que notre rendez-vous prenne cette forme. Ah bah tu m’étonnes. « Vous n’êtes pas sans savoir qu’agir de cette façon ne vous fera pas obtenir ce que vous voulez, n’est-ce pas ? Pensez-vous vraiment que l’organisation vous laissera partir après ce comportement ? Sérieusement. Si vous rompez votre contrat, vous finirez en prison. Alors, comment vous, voyiez-vous les choses ? »

Dans un tic nerveux, il remit ses lunettes en place, bien qu’il n’en ait pas besoin, c’était une petite habitude…

- By Equi

« Try and Stop Me »
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Le directeur ne moufta pas une seule fois. Il conserva son calme, le cul vissé sur sa chaise, jusqu'à ce que Staz lui trimballe le cocktail molotov sous son nez. Là il obtempéra et se décida enfin à fermer sa foutue porte.

Staz était sur ses gardes. A deux doigts de perdre complètement l'esprit, mais sur ses gardes. Il s'agissait du dirlo après tout. Ce mec devait avoir quelques cordes à son arc… Si c'n'est plus… Et oui, pour ceux qui se posaient la question, Staz savait pertinemment dans quoi il s'était fourré. Il savait qu'une fois sa piaule mise à feu, les événements allaient s'enchaîner très rapidement, qu'il perdrait certainement le contrôle à un instant, qu'il irait beaucoup plus loin qu'il ne l'aurait voulu et surtout : qu'il n'y aurait aucun retour en arrière possible. A présent, Staz n'avait plus que deux issues : la prison ou la liberté et il allait tout tenter pour obtenir la deuxième.

« Agent Najder. »

« Staz. » le coupa t-il sans gêne.

Il n'y avait plus " d'agent " depuis longtemps, pour ne pas dire qu'il n'a jamais existé.

« Haha. Si vous pensez que je ne peux obtenir ce que je veux, c'est que vous me connaissez mal. » dit-il avec un amusement malsain non dissimulé. « Je suis certain que nous pouvons trouver un compromis. Et si cette méthode ne marche pas, alors j'en utiliserais une autre. J'ai bien compris que je devais reprendre ma liberté par moi-même et si pour ça je dois vous prendre en otage je le ferais. Si je dois faire exploser cette organisation, je le ferais. Si je dois pactiser avec l'ennemi, je le ferais. Je n'en ai plus rien à foutre depuis longtemps. » déclara t-il avec hargne, les mots peinant parfois à sortir distinctement de sa bouche tellement il était emprunt de colère.

« Sachez que je trouve toujours un moyen de revenir à la charge, monsieur le dirlo. Même en me jetant en prison je finirais par vous retomber dessus… C'est inévitable. Alors voilà ce que je vous propose : je démissionne et repars vivre ma petite vie, sans jamais révéler l'existence ni des démons, ni de l'ismadd et de votre côté, vous m'oubliez. Mais j'ai bien conscience qu'une jolie promesse ne vous suffira pas. Alors, qu'exigez-vous en gage de ma bonne foi ? »

La tornade blonde était loin d'être en position de faire des promesses. Staz avait l'air de tout, sauf d'un homme saint d'esprit. Pourtant il n'en démordait pas et annonçait ce qu'il souhaitait avec aplomb. Evidemment que le dirlo tenterait de la déstabiliser ou de le " ramener à la raison " , mais Staz ne devait en aucun cas se laisser avoir… En aucun cas.

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**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

Staz hein ? Rien que cette réaction lui montrait qu’il ne souhaitait plus du tout faire parti de cette organisation. Il se demandait ce qui avait bien pu poser problème dans le recrutement de ce garçon. Comme l’agent Sorensen lui avait rapporté, il n’avait pas l’air d’avoir réellement envie de faire partie de l’ISMADD, mais aller jusqu’à le prendre en otage pour avoir sa liberté, alors qu’il pouvait bien faire ce qu’il voulait de sa vie hors de son travail, pourquoi ? Les humains, parfois…

Michael était persuadé que s’il devait lui tirer dessus pour obtenir ce qu’il voulait, il le ferait. Il ne craignait pas pour sa vie – bien qu’il souhaitait tout de même rester vivant-, mais bien que s’il s’évanouissait sous l’impact du DBP, ce qui risquait bien d’arriver, alors sa véritable forme serait révélée. S’il était blessé, alors on comprendrait de suite que sa régénération ne le classait pas dans le côté « humain »… Et même s’il pouvait toujours dire qu’il était un démon, il n’aurait plus la confiance des membres de l’ISMADD.

« Eh bien, comme vous le dites : je ne vous connais pas. Ainsi je ne suis pas capable de savoir si vous respecterez vos promesses. Alors comment pourrais-je exiger quoi que ce soit de vous en ne sachant pas si vous le ferez ? Comment, vous, pouvez-vous me prouver que vous en êtes capable ? Et au-delà de ceci, pourquoi devrais-je négocier quoi que ce soit avec vous ? »

Le directeur n’avait pas l’intention de se laisser faire, même s’il n’avait aucun contrôle de la situation.

A l’aide de son pied qu’il bougea légèrement, l’homme appuya sur un bouton caché sous un tapis, sonnant l’alerte à l’extérieur. Il y avait un problème dans le bureau du directeur. Malheureusement, son bureau n’était pas insonorisé alors, Staz allait forcément l’entendre.

- By Equi

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Staz se doutait que le dirlo ne lui accorderait aucune confiance, tout simplement parce que lui-même ne serait pas cru à sa place. Il était difficile dans cette situation, où il passait pour un kidnappeur fou, de plaider en sa faveur. Malheureusement, même si au fond il était réellement le genre de personne à toujours tenir sa parole, l'ismadd était loin de faire ressortir les meilleures choses en lui… De belles paroles ne suffiront pas. Pas plus que des menaces. La bestiole n'était que provisoirement en position de force, il ne le savait que trop bien.

« […] Et au-delà de ceci, pourquoi devrais-je négocier quoi que ce soit avec vous ? »

« La vie ne nous laisse pas toujours le choix, monsieur le dirlo. » dit-il en bougeant légèrement son arme pour montrer ce à quoi il faisait référence.

A peine eut-il terminé sa phrase qu'une alarme se mit à retentir.. Oh. Ca y est, la course contre la montre venait de commencer. Staz se figea un léger instant. On aurait pu croire qu'il paniquerait, ou s'énerverait, mais non. A la place un rire discret, à la fois nerveux et fatigué, s'échappa de ses lèvres. Ne perdant aucune contenance, il réassura son emprise sur le DBP.

« Hahahaha… Je me doutais que ça arriverait. Ca ne me pose pas de problème. En revanche si quelqu'un essaye d'entrer dans ce bureau avant que nous ayons trouvé un accord, je n'hésiterais pas à vous tirer dessus. Je pense que vous vous en doutez. » dit-il avec un sourire entendu.

La bestiole ne pourrait définitivement plus s'en sortir si les choses venaient à mal tourner. Et il n'y avait rien de plus dangereux qu'un animal acculé.

« Quoiqu'il en soit monsieur le dirlo, je savais que vous ne me feriez pas confiance… Et vous avez raison. C'est pourquoi j'ai pensé à un moyen de vous garantir mon silence. » il marqua un temps de pause pour accentuer ses dires « Un pacte. Ma liberté, contre mon silence, sous peine d'y laisser ma vie. Qu'en pensez-vous ? »

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**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

C’était peut-être un défaut d’ange, de ne pas ressentir de peur face à une prise d’otage -nous nous en sommes déjà rendus compte lors d’une précédente prise d’otage à LV-. Peut-être que s’il comprenait qu’il était réellement en danger, Ophiel prendrait peur ? Pourtant ce n’était pas le cas bien qu’il se pinça les lèvres quand il réaffirma que sa vie était belle et bien en jeu en bougeant son arme.

L’alarme, au lieu de faire peur au blondinet, cela le fit rire. Avait-il au moins conscience de ses actes ? Quelque chose lui disait qu’il en était parfaitement conscient et qu’il avait déjà planifié beaucoup de choses. Il lui certifia cependant que si quelqu’un tentait d’entrer dans son bureau, alors il n’hésiterait pas à lui tirer dessus.

« Soit. Flippy. » Il leva la tête « Dites aux agents de ne pas essayer d’entrer dans le bureau. Et n’expliquez que très succinctement ce qu’il se passe dans le bureau. Pas de rediffusion. »

Il était bien possible, avec la technologie de l’ISMADD, de retranscrire ce qu’il se passait ici en vidéo, directement vers les agents mais Michael ne le voulait pas.

Il n’avait pas spécialement envie de finir brulé ou troué. Il n’arrivait pas à voir le calibrage de l’arme, mais dans tous les cas, cela serait bien problématique. Il continuait donc la négociation. Un moyen de lui garantir son silence ? Il se demandait bien ce qu’il avait trouvé et il s’attendait à un peu tout sauf un pacte. Ophiel en fut surpris. Si bien que Michael cligna des yeux. Mais il se reprit vite.

« Un pacte ? Vous pensez réellement qu’un démon de l’ISMADD désirera faire un pacte avec vous pour vous permettre de partir après ce genre d’agissement ? »

La volonté était importante dans un pacte. La mauvaise volonté et le pacte était d’office rédhibitoire et annulé.

« Vous n’êtes pas sans savoir, que sans réelle volonté de la part de l’une des personnes faisant le pacte, alors, il est impossible d’en conclure un, n’est-ce pas ? »

Et non, Michael n’avait aucune idée de la relation du blondinet avec Satan…

- By Equi

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Cette tornade blonde avait bel et bien une idée derrière la tête. Une idée bien définie qui ne reposait que sur l'honneur d'un seul homme. Ou plutôt d'un seul démon et pas n'importe lequel : Satan. L'idée du pacte lui était venue lorsqu'il cherchait désespérément une solution à son problème pendant sa période d'errance dans les rues de Vegas… Seulement… La vie est faite de surprises. Michael et Staz étaient en train d'en vivre une. La prise d'otage de ce bon vieux dirlo avait été improvisée, mais il y avait bel et bien un fil conducteur à toute cette mascarade depuis le tout début. Staz regrettait seulement de ne pas être allé voir Satan un peu plus tôt.

Bien qu'au premier coup d'œil, la sale bête ne donnait pas vraiment l'impression de savoir ce qu'elle faisait, ni même d'avoir conscience de ne pas être dans un jeu, le directeur prit sa mise en garde au sérieux et demanda à la roussette elle-même à ce que personne n'entre dans son bureau. Ah… Cette satané roussette qui lui avait collé aux baskets… Néanmoins Staz restait prudent. Quelques agents pourraient tout de même tenter une incursion. C'était même certain.

« Sage décision. » dit-il simplement à l'intention du Michael.

Puis le blondinet lui annonça son idée. Il put lire la surprise sur le visage de son interlocuteur. Evidemment, Micha n'y croyait pas une seule seconde. Staz n'avait aucun ami. Il détestait tout le monde et faisait en sorte que tout le monde le déteste… Néanmoins…

« Tout ça, je le sais bien. Mais il y a néanmoins une personne. Satan. »

Le blondinet savait pertinemment que le dirlo tomberait des nues. Et une part de lui s'en délectait avec un plaisir sadique. Héhé, personne ne l'avait vu venir celle-là. Aussi, il continua avec assurance, ignorant tant bien que mal le remu ménage qui était en train de se créer à l'extérieur.

« S'il accepte de passer un pacte avec moi - et il acceptera - pouvons-nous dire que nous avons trouvé une entente ? Si oui, je vous invite à l'appeler. »

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**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

Comme Michael pouvait s’en douter, Staz était au courant de cette condition. Pourtant il avait l’air bien sûr de lui, et il en comprit la raison quand il annonça qui était le démon avec qui il désirait faire un pacte. Ce n’était nul autre que Satan, espoir de l’ISMADD. Bien évidemment que la surprise se lue sur le visage du directeur, un peu, il n’allait tout de même pas faire ce plaisir au preneur d’otage.

Fronçant les sourcils, il écoutait Staz continuer de parler. Comment pouvait-il être sûr que le Roi accepterait une telle proposition ? Quelle relation avait-il avait lui ? La seule fois ou il les avait vu ensemble était lors de la réunion de son réveil et le contact n'était... Pas passé. Ou bien comptait-il simplement lui dire que s’il ne faisait pas ce pacte, alors, il tuerait Michael ? Le directeur ne répondait pas tout de suite à la question, il prenait quelques secondes pour réfléchir. Une parole était une parole… Et la situation pouvait durer jusqu’à ce que Staz obtienne ce qu’il veuille. Devait-il confier le reste à Satan ?

Intérieurement, il soupira. Il n’avait pas d’autre choix.

« S’il accepte, et si le pacte fonctionne, alors nous aurons trouvé une entente. Flippy. Contactez Satan, expliquez-lui la situation et demandez-lui s’il désire effectuer un pacte avec… Staz. »

Plus d'agent qui tienne.

- By Equi

Les événements devenaient de plus en plus étranges. Premièrement, le directeur suivait les instructions de Staz et deuxièmement… Si Satan accepte bel et bien cette idée saugrenue de pacte… Le blondinet allait obtenir tout ce qu'il voulait. Comme il l'avait annoncé. Comment pouvait-il être aussi sûr de lui ? Intérieurement je soupirais pour qu'il ne se trompe pas sur le compte de Satan, ou pour qu'il n'ait pas d'autres idées encore plus folles en tête. Car si cette tête de nœuds se plante maintenant… C'est la prison assurée jusqu'à sa mort.

Quoiqu'il en soit je suivis les ordres du directeur et contacta non pas Satan, mais Alyrin. Son ex-royauté n'étant toujours pas bien familière avec la technologie.

" Mettez-moi en communication avec Alyrin je vous prie. " je n'eus pas à attendre bien longtemps avant que le démon ne réponde.
" Bonjour Alyrin, ici Flippy Casey, le chef du pôle informatique. Je souhaite parler à Satan, c'est urgent. " une fois le téléphone passé et présenté, j'expliquai la situation à notre espoir de l'ismadd, comme le dit si bien no one.

" Voici les faits : l'agent Staz Najder a pris le directeur Lawson en otage dans son bureau. Il réclame sa liberté. L'agent Najder et le directeur semblent avoir trouvé à accord à condition de passer un pacte qui garantira la liberté de notre agent, tout en le réduisant au silence. L'agent Najder prétend que vous accepteriez de le faire. Si tel est le cas… Vous pouvez vous rendre au bureau du directeur, sinon nous entamerons une procédure pour neutraliser l'agent Najder. "

Le destin de cet agent belliqueux était à présent entre les mains d'un des plus grands démons de l'histoire. Over.

Cette journée n’était pas si mal que cela. Le matin, Satan continuait son apprentissage du monde humain avec Alyrin qui, ayant congé aujourd’hui, avait décidé de passer la journée avec lui. Il perfectionnait aussi son anglais, des quelques mots techniques qu’il ne connaissait pas. Le serviteur lui avait fait, comme d’habitude, à manger, mais de la nourriture humaine, histoire d’y réhabituer son palais. L’après-midi, s’était de nouveau battu avec son téléphone, Alyrin patient et pédagogue essayait de lui montrer comment écrire des messages. Et non, une lettre n’était pas plus rapide. Ils finirent l’après-midi par jouer aux échecs.

Cela aurait pu être une très bonne journée, si, aux alentours de 17 heures, l’alarme n’avait pas à nouveau retentis dans l’ISMADD. N’était-elle pas un peu trop… fréquente cette alarme ? Enfin, la dernière fois cela avait été bien sérieux, alors, Bresaios s’était approché de Satan. Il était toujours là, dans l’ombre, même s’il ne parlait pas. En ecoutant l’annonce, le documentaliste semblait surpris.

« Que se passe t-il, Aly ? Satan n’avait aucune idée de ce qu’était le secteur 1-A-CEO
- Oh, le secteur CEO c’est le bureau de Monsieur Lawson, Majesté. Il doit sûrement se passer quelque chose d’important… »

Les documentalistes n’étaient pas des agents que l’on appelait en cas d’urgence, Aly n’avait pas spécialement quelque chose à faire. Bresaios lui avait quitté son poste dans l’armée pour rester en compagnie de Satan. Bien qu’il pouvait toujours aider si l’on avait besoin de lui, pour le moment, si danger il y avait dans l’ISMADD, alors il protégerait Satan.

« Vous devriez rester là. » Fit Bresaios à l’intention de Satan. Et d’Aly.

Breasios n’avait pas tout à fait tort, même s’il était curieux de savoir ce qu’il se passait… Quelques minutes plus tard, les trois compères apprirent que le directeur avait été… Prit en otage par un agent ? Les trois furent surpris, même si Bresaios était celui dont la réaction était le moins visible… Et là Satan se demandait s’il ne devait pas intervenir, mais pour faire quoi ? Il n’était pas le Roi, il n’avait aucun pouvoir décisionnel.

Et c’est peu après que le téléphone d’Alyrin sonna. Un jour Satan s’y habituera.

« Flippy Casey, le chef du pole informatique veut vous parler, Majesté. » Le Roi hocha la tête. Ce n’était pas la première fois qu’on appelait Aly pour lui parler… C’était presque une habitude ceci, par contre. « Je me permets de mettre le haut-parleur, vous pouvez y aller, il vous écoute. »

Et à sa grande surprise, c’était… Staz qui était l’auteur de ceci ?! Enfin. Il savait déjà pourquoi, il en avait eu quelques bribes lors de sa rencontre avec lui. Il lui avait déjà expliqué être là contre son gré, alors qu’il veuille la liberté ne l’étonna pas plus que ça. En revanche, cela l’était un peu plus qu’il fasse appel à lui.. Mais avait-il d’autre personne avec qui il était en bonne relation ? Pas vraiment n’est-ce pas ? D’autant que le Roi n’avait pas oublié lui devoir un service. Etait-ce cela le service ? Et puis, dans tous les cas, Son Altesse ne cautionnait pas que l’on puisse retenir des gens contre leur volonté dans une telle organisation.

« Je vais m’y rendre.
- Vous êtes, sûr, Majesté ? Alyrin semblait sincèrement s’inquiéter.
- Je ne pense pas risquer quelque chose. Ne t’en fais pas »
Se levant, le Roi enfila simplement sa longue veste. Alyrin ne pu s’empêcher de le suivre, et bien évidemment, Bresaios aussi. Passablement irrité que l’on puisse faire une telle chose, et surtout, mêler Satan à tout ceci.

Une fois arrivé dans le couloir jouxtant le bureau, il y avait beaucoup de monde. Et personne n’avait l’air au courant de la venue de Sa Majesté. Les démons qui avaient senti sa venue s’écartèrent poliment lorsqu’il voulait passer. Un autre démon protégeait le passage. Il salua l’ancien Roi des Enfers qui lui rendait son salut.

« Je suis désolé, même si c’est vous, Altesse, je ne peux laisser passer quiconque, les instructions du directeur ont été claires. Il risque d’être blessé si nous entrons par la force.
- J’ai été contacté par Flippy Casey pour y rentrer, avec l’accord du directeur. La porte s’ouvrira d’elle-même. Sinon, je reculerai. »

D’un regard, Alyrin et Bresaios confirmèrent les propos de l’ancien roi des enfers que personne ne se serait permit de contester. Demandant aux deux démons de rester dehors, malgré un léger grognement du blandinet, qui finit par accepter, Satan se présenta devant la porte et elle s’ouvrit – certainement grâce à une caméra posée devant la porte-. Avant que celle-ci ne se referme.

« Bonjour. Staz. Monsieur Lawson. » Il tourna son regard vers Staz. « J’accepte de faire un pacte avec toi. Bien que j’attende d’en connaître les conditions avant de me prononcer sur la réponse exacte. Cependant, je ne ferais pas de pacte avec une arme portée vers quelqu’un. Alors range-là. Sache que je ne permettrais pas que l’on te mettre en porte-à-faux. »

Que personne ne profite qu’il n’ait plus son arme dans la main pour rentrer dans la pièce et l’immobiliser.

« Try and Stop Me »
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La nouvelle ne tarda pas à tomber : Satan venait. Même si le directeur ne voulait rien laisser paraître, la surprise semblait le décontenancé par moment. Quant à Staz l'adrénaline, ainsi que le stress, commençaient tout doucement à lui monter au cerveau. Pour l'instant, les événements se déroulaient en sa faveur, mais il craignait que la moindre petit erreur vienne perturber l'équilibre précaire sur lequel il jouait. D'autant plus que Satan avait annoncé son arrivée, mais non sa réponse. Ainsi, les minutes défilèrent dans un silence à couper au couteau. Staz ne bougeait pas d'un cil. Craignant que le moindre faux mouvement ne fasse tout capoter. Par moment, c'est à peine s'il respirait.

Heureusement pour lui, Satan se présenta enfin devant la porte. Le blondinet se positionna immédiatement derrière le directeur, et plaça le DBP directement à l'arrière de son crâne, de sorte à dissuader tous ceux qui songeraient à profiter de l'entrée de Satan pour l'abattre. Fort heureusement, rien de tel ne se produisit, seul l'ex-roi entra dans la pièce. Staz inclina légèrement sa tête à sa salutation. Sans plus attendre, Satanas leur donna sa réponse. Il acceptait. Seulement, sa majesté lui demandait de ranger son arme. Pendant de très longues secondes, Staz fixa le dirlo, puis Satan. Cette perspective ne lui plaisait pas, c'était évident, mais ne pas aller dans le sens de Satan serait une grosse bêtise. Le blondinet le savait. Alors il finit par marmonner à l'intention du directeur :

« N'oubliez pas notre entente. »

Ainsi il se décala pour reprendre sa position initiale, gardant toujours son otage en joue. S'il rangeait son arme dans sa ceinture, il redoutait que le dirlo ne tente de la subtiliser pour la retourner contre lui. S'il l'a jetait à terre, quelqu'un pourrait s'en emparer en entrant dans la pièce, la sale bête préféra donc simplement baisser son arme et la donner à Satan. Signe ultime qu'il lui accordait sa confiance. L'assisté qui prenait tout doucement des allures de sauveur ne se servira pas de l'arme contre lui. Il en était persuadé. Quant au cocktail molotov, les autres le craignaient plus que lui.

« Voilà. » dit-il simplement au roi, avant de reculer lentement, toujours aussi méfiant.

Ne perdant pas plus de temps, il prit la parole :

« Mes conditions du pacte sont simples. Je veux simplement retrouver ma totale liberté et ne plus rien avoir affaire avec l'ismadd. Aussi, les crimes qui ont été blanchis à mon arrivée devront le rester… En échange je ne révélerai à quiconque ni l'existence des démons, ni celle de l'ismadd. »

Il puis il attendit, manquant encore une fois de respirer. Ses conditions n'avaient rien d'exagéré, mais ne sait-on jamais, tant qu'il ne sera pas dehors en homme libre, il n'aura pas gagné la partie.

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**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

Quand Michael apprit que Satan était la personne que Staz avait demandé, il avait été surpris, mais il l’eut été encore plus lorsque ce dernier accepta de venir. Il n’avait cependant pas accepté le pacte, mais, dans tous les cas, il venait. Les deux hommes se regardaient donc en chien de faïence, chacun faisant attention à ce que l’autre ne fasse pas de mouvement trop brusque qui puisse être mal interprété.

« Je vais appuyer sur ce bouton. Cela va afficher la vidéo de l’extérieur sur cet écran. »

Il était mieux de savoir si c’était bien Satan qui venait, et quand il venait. Attendant l’accord du blondinet, il appuya sur le bouton et tourna l’écran vers lui pour qu’il puisse observer la scène. Il y avait Texas Ranger qui montait la garde, les autres de la 1ère division, Nero n’était pas là cependant -un certain incendie-. Puis, au bout de plusieurs minutes, Satan se présenta devant la porte. Michael se leva et, menacé par l’arme, directement posée sur sa tête, fit entrer Satan, puis, referma la porte.

Il le salua succinctement, ce n’était pas vraiment l’heure des salutations. Déjà, il acceptait de faire un pacte. Vraiment ? Il n’était pas en train de mener le blondinet en bateau pour mieux l’arrêter après ? Michael n’en avait aucune idée. Immédiatement, il posa ses conditions. Plus d’arme. En précisant qu’il n’autoriserait pas que l’on s’en prenne à Staz par la suite. Mais quelle relation avait-il entre ces deux-là pour que le Roi des Enfers décide de le protéger alors qu’il le prenait en otage ? C’était étrange. Le pire dans l’histoire était que Staz, après avoir fixé tout le monde accepta la demande du démon et lui donna même son arme, tout en précisant à Michael de ne pas oublier l’entente. Il hocha la tête. L’ancien Roi semblait être un homme de parole. Il ne le voyait pas trahir quelqu’un dans le dos, même, un preneur d’otage.

Il écouta donc les propositions du pacte. Lui voulait sa liberté et la paix. Il avait cru le comprendre. Et il promettait donc de garder le secret.

« J’aimerai ajouter une condition. » Après tout, il en avait bien le droit. N’est-ce pas ? « Que vous préveniez l’ISMADD si toutefois vous obtiendriez, par quelconque manière que ce soit, des informations sur Lilith et ses plans, ou toute information qui pourrait nous être utile. »

- By Equi

« Try and Stop Me »
They were an army, I was Alone.

Le blondinet légèrement sur les nerfs avait posé ses conditions sans attendre et jusque là, tout le monde semblait jouer le jeu. Comme il s'y attendait, le dirlo y mit aussi son grain de sel et posa une nouvelle condition. Staz étouffa un grognement, ou pas. Il se doutait qu'on lui en demanderait un peu plus que de simplement se taire. Malgré le fait qu'il craignait de trop jouer sur la corde sensible et de mettre en péril les négociations, il reprit la parole :

« Si par tout ce qui peut être utile, vous entendez un quelconque événement surnaturel c'est d'accord. » et oui… même en situation délicate Staz restera Staz… Jouer sur les mots a toujours fait partie de son art. Or, il y avait encore une autre chose qui le chiffonnait. « Cependant, je ne souhaite plus avoir de contact direct avec l'ismadd. Si Satan est d'accord, c'est lui que je préviendrais, pas vous. »

A croire qu'il était impossible pour Staz de simplement accepter ce qu'on lui proposait - ce qu'il devait l'agacer ce directeur… - mais pour celui qui souhaitait ne plus avoir aucun contact avec l'ismadd, c'était une demande plutôt logique. Même si cette demande transformait Satanas en intermédiaire…

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Ce n’était pas la première prise d’otage à laquelle l’ancien Roi des Enfers était confronté. Il en avait été plusieurs fois victime. Enfin, si l’on pouvait parler ainsi, car, finalement, la victime s’était avéré être le preneur d’otage lui-même. Quelle idée de menacer un Satan au summum de sa forme ? L’ambiance n’était pas au beau fixe, mais, elle n’était pas non plus catastrophique. Dès qu’il fut entré, il posa ses conditions. Pas d’arme. Plus d’arme. Et après un temps de latence de réflexion de la part de Staz, ce dernier accepta, lui donnant même l’arme. De toute façon, c’était bien une bonne idée car Satan n’avait aucune foutue idée de comment s’en servir.

Sans plus attendre, Staz énonçait ses conditions et, par derrière, le directeur en rajouta une autre que Staz préférait modifier. Alors comme ça il devrait faire office d’intermédiaire ? C’était peut-être mieux, et si, en effet, il ne voulait avoir aucun contact avec l’ISMADD, alors, il était bien plus logique qu’il ne leur rende pas de compte directement.

« Cela ne me dérange pas. »

Au contraire, cela lui permettait de garder un œil sur le blondinet. Plus de façon paternelle que par méfiance.

« Néanmoins, avant de commencer le pacte, j’aimerai mettre des choses au point. »

Satan prit une inspiration avant de regarder Staz.

« Staz. Je ne suis pas d’accord avec la méthode que tu emploies pour avoir ce que tu souhaites. Normalement, je n’aurai jamais accepté tout ceci. Cependant . »

Il marqua une pause et tourna son regard vers le directeur.

« Je pense que si Staz en est venu à cette extrémité, c’est votre faute. Car si la méthode est mauvaise, je suis certain qu’elle était la seule méthode pour arriver à ses fins. Du moins, de celle de votre organisation et de vos manières de faire. Je ne pourrais jamais assez vous remercier d’avoir protégé mon peuple et mon corps et de leur avoir permis de trouver une autre voie. Cela ne veut pas dire que je suis d’accord avec tout ce que vous faites. Il est impensable pour moi, que vous menaciez les vôtres au titre que notre existence doit être gardée secrète. Si l’ISMADD souhaite continuer de travailler avec moi, alors, il m’est indispensable que vous changiez cette manière de faire. Le protocole est une chose qui rassure, mais il ne doit pas entraver les décisions que vous avez à prendre. S’il vous met en danger, s’il perturbe vos agents, s’il n’est pas juste, alors, il doit être modifié ou des exceptions doivent être faites. »

Depuis qu’il avait appris que Staz avait été recruté contre son gré, il avait demandé à Aly de fouiller un peu dans les différents dossiers auxquels il avait accès. Les membres de l’ISMADD qui étaient dans cette situation étaient plutôt rares, des exceptions. Mais ils existaient. Et cela pouvait donner lieu à cela. Il n’eut pas à demander si cela était clair. Il était certain que tous les deux avaient compris.

« Maintenant que cela est dit… Approche, Staz. Je vais entamer le pacte. Je vais formuler les conditions, tu devras les répéter. A la fin, le mot que j’ai écrit s’appliquera ou tu le souhaites sur ton corps. Il sera écrit en démonique. « Liberté » me semble tout à fait approprié, non ? »

Le bout des doigts du Roi devint un peu brillant, avant qu’il n’écrive le mot dans l’air et qu’un cercle ne se créer en même temps sous leurs pieds.

« Je fais la promesse de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour accorder la liberté de Staz Najder à l’égard de l’ISMADD. En échange de quoi, Staz Najder ne révélera pas l’existence des démons et me préviendra s’il a connaissance de n’importe quel évènement surnaturel ayant eu lieu ou aura lieu. »

**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

Michael hocha la tête lorsqu’il lui demandait de préciser pour l’utilité. En effet, c’était bien tout évènement surnaturel. Il précisa cependant ne pas vouloir de contact avec l’ISMADD, du moins, direct, alors, il proposa à Satan de faire l’intermédiaire ? Sérieusement, au futur Roi des Enfers ? Comment pouvait-il accepter une chose pareille ? Il était un Roi et non pas un larbin… ? Et pourtant, il accepta la condition. C’était en effet un peu agaçant… mais si le démon désirait le faire… Qui était-il pour le lui interdire ? Même Ophiel n’en avait pas le pouvoir.

Le pacte allait donc être scellé… Mais avant, Satan voulait s’exprimer ? Soit. S’il s’attendait en partie à la réflexion qu’il venait de faire au blondinet à ses manières… peu conventionnelles d’obtenir ce qu’il voulait, il ne t’attendait pas à la tirade qu’il venait de lui faire. La faute de l’ISMADD ? Parce que l’organisation l’avait obligé à s’engager ? Ce n’était pas tout à fait faux, mais c’était la première fois qu’il expérimentait de telles critiques, surtout dans une telle situation et venant de la part de l’ancien Roi. Il pouvait comprendre sa pensée. Pour autant, il ne la partageait pas entièrement. Un défaut d’ange de vouloir contrôler les savoirs de tous les peuples ? La connaissance des démons était une porte ouverte à celle des anges. Et ça, c’était un problème.

Il ne répondit rien, car il n’y avait rien à répondre, et s’il pouvait se baisser devant ce que voulait Satan, il ne le ferait pas devant Staz. Cela ne le concernait de toute façon plus. Avant que le pacte ne commence il lança à leur observateur.

« Flippy. Faites savoir que la situation se calme et que nous allons bientôt sortir. Que tout le monde range leurs armes. »

Avant de s’éloigner de quelques pas pour les laisser faire leur pacte.

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Les dernières revendications du fauteur de troubles furent rapidement acceptées, autant par Satanas que par Michael qui semblaient y voir une logique. Tout ceci donnait vaguement l'impression que les deux protagonistes se contentaient de suivre les caprices de ce bon vieux Staz… Aucun doute que le blondinet, réputé pour agir à sa guise dans le plus grand irrespect, allait s'attirer les foudres de tous les membres de l'ismadd qui avaient déjà une dent contre lui… Sans compter les partisans de Satan qui le maudiront pour avoir osé impliquer son illustre princesse dans cette histoire. Le ciel soit loué qu'ils ignoraient les petits sobriquets que Staz lui assignait…

Quoiqu'il en soit, cet énergumène qui avait clairement perdu les pédales commençait à voir le bout du tunnel. A cette idée il se sentait de plus en plus fébrile, peinant à croire qu'il était sur le point d'y arriver. Bien évidemment qu'il se targuait de toujours obtenir ce qu'il voulait… Mais de quelle manière, quand et comment, à quel prix ? Ca, il ne le savait jamais. Cependant avant de procéder au pacte Satan souhaitait s'exprimer. Il se tourna vers Staz et lui fit la morale. Brièvement. Si brièvement que la bestiole oublia instantanément cette incartade - une incartade de la part de Satan non vous ne rêvez pas. Ce fut la suite de son discours qui mit le blondinet sur le cul. Staz avait seulement misé sur la bonne foi de l'ex-roi et sur le fait qu'il lui devait un service, à aucun moment il ne s'était réellement imaginé qu'il se mettrait de son côté ne serait-ce qu'un minimum. Cela le décontenança pendant quelques secondes. Lui qui pensais continuellement se battre contre le monde entier semblais avoir trouvé un brin d'allier. Mais juste un brin. Un brindidounet.

A l'instar du dirlo, il ne fit aucune remarque sur la déclaration de Satanas… Bien qu'il était très tentant de lui tirer la langue à ce satané Lawson héhé ~ Mais évitons, Staz n'avait aucune idée de la réelle identité de la personne qu'il venait certainement de se mettre à dos, alors si on pouvait éviter d'envenimer les choses.. Pour le moment. Oui bah oui. Staz et sa volonté de chahuter les mondes entiers vous savez…

A sa demande, Staz s'approcha de Satan et écouta les consignes avec attention, car c'était bien joli de vouloir pactiser avec le roi des enfers, mais il n'y connaissait rien en affaire de pacte… Du moins en pratique. C'était une première. C'EST QU'IL FAIT MOINS LE MALIN HEIN, hm, pardon, je ne suis pas fou vous savez.

« Compris. » répondit-il succinctement aux explications, tout en acquiesçant pour le choix du mot.

La fébrilité faisait maintenant place à l'impatience tandis que le mot illuminé lévitait entre eux deux… Mais rien ne se retranscrivit sur le visage du vaurien… Il se contenta de serrer les dents tout en fronçant les sourcils. Rien de nouveau sous le soleil quoi. Quand un cercle apparut sous leurs pieds, Satan prononça sa part du marché. Dans un écho, l'ex-agent lui répondit :

« Je promets de ne rien révéler à propos de l'existence des démons et de l'ismadd , et d'informer Satan Ma'Nuoym » le supplice de ne pas l'appeler son illustre assisté omg « de tout événement surnaturel à ma connaissance. » bien évidemment que ça lui a arraché la langue alors oui je me permets d'intervenir « En échange de quoi Satan Ma'Nuoym » coucou c'est encore moi, que c'est agaçant « fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer ma totale liberté auprès de l'ismadd. » over.

C'était bien la seule et unique fois que nous t'appellerons ainsi Satanas. J'espère que tu en as profité.

Ses conditions prononcées le mot liberté, écrit en démonique, s'apposa sur le côté de l'épaule droite du blondinet. Quel cliché. Heureusement que le pacte était invisible aux yeux des autres margoulins, sinon j'me serais poilé en le montrant du doigt.

Et c'est ainsi que le pacte prit fin. Staz resta hébété quelques instants… Alors ça y est ? C'est fini ? Il fixa Satan l'espace d'un instant, le questionnant presque du regard pour savoir si tout ceci était vraiment terminé. Oh grand dieu, le pauvre était si déconnecté de la réalité qu'il réalisait à peine. Et moi non plus c'est fou.

Les gars. Balécouille de la walk of shame. On. Se. Casse.

REPREND TA LIBERTE LAWSON :°°:

, hm, je ne suis pas fou vous savez.

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**Arrivée** : 27/10/2018 **Plumes** : 14 **No One**

L’otage (qui n’en était plus vraiment un depuis l’arrivée de Satan) regardait le pacte se faire. C’était donc bien définitif, Satan n’avait aucunement l’intention de tromper Staz, bien qu’il aurait pu s’en douter. Ce n’était pas ce genre d’homme. Les conditions qu’il avait énoncées furent respecter à la lettre – avec la modification de Staz- et le seau s’apposa donc sur les deux corps, sans qu’il ne pu savoir où. De toute façon cela ne l’intéressait pas.

« Nous allons donc pouvoir sortir. Staz, je compte sur vous pour rendre tout l’équipement que vous auriez encore de l’ISMADD notamment les armes et plaques. Vous pouvez conserver le téléphone pour joindre Satan de façon sécurisée. »

Enfin, ce n’était de toute façon pas obligatoire.

« Je vais sortir le premier. Flippy, prévenez-les. »

Et comme il l’eut dit, il se dirigeait tranquillement vers la porte composant le code. Les agents étaient là, armes à la main mais baissées.

« Tout va bien. La situation est réglée. L’incendie a-t-il été maitrisé ? »

Michael ne comptait pas serrer la main de Staz, de toute façon il aurait certainement prit cela comme une insulte. Il regarda juste Satan pour voir ce qu’il désirait faire.

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Staz avait l’air un peu perdu pendant le pacte mais Satan n’en dit rien et se contentait de le diriger et de l’aider un peu. Il répéta comme lui la formule, et ils n’eurent pas besoin de répéter l’exercice. Le cercle et le mot fusionnèrent avant de venir se placer sur les deux. Satan choisit l’épaule droite. Il préférait voir celui-ci plutôt que celui des anges, caché dans son dos.

Après cela, le Directeur rappela à Staz de rendre tout ce qui appartenait à l’ISMADD et il alla ouvrir la porte.

Les hommes avaient heureusement baissé leurs armes et il termina donc la marche en compagnie de Staz.

« Je vais le raccompagner, Bresaios, je reviens, je ne risque rien. »

Un léger grognement à l’encontre du blondinet se fit tout de même un peu entendre. C’est sous le regard de tout le monde que les deux quittèrent l’accueil. Le Roi comptait bien sur Michael pour trouver une explication. Dès qu’il ferma la porte et qu’ils firent quelques pas – en direction du hangar bien sûr, Satan parla.

« Fais moi penser à gagner la prochaine fois que nous joueront au babyfoot. »

Il dit cela avec un léger sourire en coin. Il n’en voulait pas à Staz malgré la petite... incartade. Cela voulait surtout dire qu’il comptait bien le revoir. Il continua ensuite, n’attendant pas spécialement de réponse, mais sans l’empêcher de réagir.

« Que comptes-tu faire maintenant ? Où vas-tu aller ? »

Et là, Satan ne pouvait plus lui être utile. Dans cette ville, le Roi n’avait aucun contact. Enfin, peut-être que le blondinet avait prévu quelque chose ?

« Try and Stop Me »
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Une fois que tout fut réglé, le dirlo ne perdit pas une seconde pour donner ses ultimes directives à l'effronté qui d'une manière ou d'une autre, l'avait mis en échec. Ses paroles ravivèrent la connexion entre les neurones de notre petit Staz. Jetant un bref coup d'œil à ce qui fut son otage, un large sourire à la fois satisfait et moqueur fendit son visage. Ha, voilà, on le récupère.

« Comptez sur moi… monsieur le dirlo »

Dirlo qui partit ouvrir la porte sans demander son reste. Derrière elle, les agents les attendaient et de toute évidence ils avaient reçu l'ordre de baisser leurs armes. Staz les toisa un instant comme si de rien n'était, reprenant sa tronche des mauvais jours puis, glissant ses mains dans ses poches avec désinvolture, il sortit le plus calmement du monde aux cotés de Satan, ignorant royalement le dirlo qui a l'évidence faisait de même. Certains durent le reconnaître, au vue de l'indignation qui traversa la foule. Mais Staz n'en avait que faire, il se contenta de marcher et d'ignorer la désapprobation de Brebre lorsque Satan annonça qu'il le raccompagnerait.

Le blondinet n'avait absolument rien sur lui. Si c'n'est son portable et ses clés de moto avec lesquelles il était venu. Il ne comptait rien rendre, mais simplement tout laisser en plan. Quasi donc, car toutes ses affaires ainsi que sa chambre étaient parties en fumée. Le seul trajet qu'il effectuera sera celui menant directement aux hangars. Ce fut Satan qui prit la parole le premier.

« Fais moi penser à gagner la prochaine fois que nous joueront au babyfoot. »

Grimaçant comme à son habitude, Staz se tourna vers lui, puis finit par lâcher l'un de ses fameux petits sourires à la fois enjoué et inquiétant dont il avait le secret.

« Je n'te garantis rien księżniczka, j'ai trouvé une faille je compte bien l'exploiter. »

Et le must dans tout ça c'est qu'il ne plaisantait pas. Bien que je doute que cette andouille gagne à chaque fois… Quel genre de service pouvait demander Satan ? Nous le sauront bien un jour… ~

Ainsi ils arrivèrent aux hangars. (rapide oui, là on est sur une promenade en ski de fond sur un sol huilé optimisant l'avancée à une vitesse de 5 sur une échelle de 7).

« Que comptes-tu faire maintenant ? Où vas-tu aller ? »

« J'en sais foutre rien. » répondit-il en toute franchise. « Mais les rues d'Vegas, c'est pas c'qui m'effraie. » et c'était peu de le dire… Staz les connaissaient comme sa poche et y avait passé des jours et des nuits entières. Il pourrait bien y survivre le temps de trouver quelque chose… Et le connaissant, sa bonne étoile finira encore par frapper, plaçant la bonne personne sur son chemin, pile poil au bon moment… Nos regards convergent bien évidemment vers une certaine miss boisson à la menthe… Et dire qu'il se prétendait poissard.

A ces mots, il partit chercher sa moto. Seule chose qu'il conservera de l'ismadd… Le portable il comptait bien finir par le bazarder lui aussi. En moins de deux le voilà sur le départ. Avant d'enfourcher sa moto et le casque à moitié sur sa tête, le blondinet prit un instant pour jauger Satan. Il devait bien le reconnaître, le seul et l'unique roi des Assistés venait de lui sauver la mise. Des remerciements étaient bien au dessus de ses forces alors - et bien qu'avec une mine contrariée et partagée - il se contenta de donner un léger coup de poing que je qualifierais d'amical dans l'épaule de Satan. C'était le mieux qu'il pouvait faire.

« cześć. »(ciao) se contenta t-il de marmonner avant de prendre la poudre d'escampette.

Et voici ce qui signa le départ définitif de notre tornade blonde.
C'est qu'il avait tenu sa promesse ce con.
Tu peux bien aller te faire voir Nero.

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Même si les sourires de Staz étaient un peu flippants parfois, Satan les aimait bien quand même. Ils témoignaient, au moins, d’un amusement à ses propos et c’était toujours satisfaisant. Sa petite boutade avait fait mouche, bien qu’il se demandait bien la traduction du mot qu’il utilisait. Il le garda d’ailleurs en mémoire, histoire de demander à Alyrin par la suite. Il devrait bien trouver. Il s’interrogeait aussi sur la faille qu’il avait dit avoir trouvée et aucun doute que le Roi ferait encore plus attention la prochaine fois. Car il y aurait en effet, une prochaine fois.

Une fois arrivé au hangar, Satan engagea la discussion un peu plus sérieusement. Staz n’avait aucune idée où aller, cependant, il n’avait pas l’air inquiet alors son assisté ne le serait pas non plus. Il était débrouillard, il n’y avait pas sans dire. Cherchant sa moto qu’il avait pu tester avec joie, Satan eut le droit à un petit coup de poing amical sur l’épaule après avoir été observé quelques secondes. Il lâcha un humpf un peu content avec un sourire fier.

« Ha’ï, Staz. »

Satan resta planté là pendant quelques dizaines de secondes, jusqu’à ne plus voir le blondinet. Plus qu’à retourner à l’accueil, sans se perdre, bien évidemment. Ce qui ne lui posa aucun problème. La foule avait déjà diminué dans le bâtiment. La routine allait-elle reprendre son cours ?

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