[EVENT° La salle de soin est en sang {Jill, Nero, Alys} || 3 juillet 2015

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Salle de soin des urgences, rez-de-chaussée || Groupe 2 : Nero, Jill, Alys

Il est un peu plus de dix-sept heures, et, vous avez eu un peu plus de chance que les autres, du moins, vous n’attendez plus. Enfin, vous êtes assis dans un lit dans une grande pièce… Un médecin est passé faire le premier diagnostic, vous êtes en attente d’examen ou de soins.

Une femme plutôt étrange s’est rendue dans la salle. Est-ce que le cosplay est bien fait, ou visiblement, ce n’en est pas un ? Ses pas font un bruit métallique.

Et soudainement, sans crier gare vous voyez du sang gicler de la personne à côté de cette femme, s’écroulant à terre, son cœur ne battant déjà plus.

Ne s’arrêtant pas à cela, la femme fait tournoyer son arme pour blesser les personnes autour.

Blessure :
Nero -> Touché -> Entaille de plusieur centimètre au niveau du ventre, pas profonde, mais douloureuse.
Jill -> Non touchée

___________________________________________

HRP : L'ordre sera déterminé par le premier tour (Alys postera cependant en dernier). Il pourra être modifié pour des besoins contextuels, n'hésitez pas à avertir vos partenaires avec la petite shoutbox ou avec un MP !

Dans ce RP, le démon est joué par un personnage joueur, Alys o/
Le MJ postera à la fin de chaque tour, voire, parfois, entre les participants, pour vous guider (dans vos chères blessures).

Vous avez le droit de jouer quelques humains si vous en avez envie.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas !

Bon courage !

**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

A la faveur d’un ciel clément et d’une douce après midi se baladait une demoiselle, en dépit d’un petit cagnard qui ne l’incommodait guère avec son bel ensemble, robe légère aux bas noirs. Plus coquète que séduisante, torride pourtant à certains mâles, tels le rustre qui l’aborda au sortir d’une librairie proche du centre-ville. Wonders World où elle fit l’acquisition d’un manuel d’histoire afin de préparer sa rentrée alors que l’envie d’être en échec scolaire la turlupine toujours. Jill déflaqua dont ce corniaud –par trois fois éconduit- d’un véloce volte-face au coup de coude terrible en plein visage, l’assaillant étalé d’office, le nez en sang et une à deux dents perdues. Dommage pour sa belle gueule, sa proie révélant sa laideur au grand jour. Puis elle tourna les talons et fit mine de partir avant de se raviser, se figeant d’un soupir. Prévenir les secouristes lui parut puéril en l’état. L’hospice s’avérait proche, moins de cinq cent mètres, aussi s’épargnait-elle une conduite nocive pour la planète, afin d’amener cette pourriture là où d’autres imbéciles pourraient l’examiner, s’assurant ainsi de son devenir insipide. Or soulever de terre le maraud fut si simple, le mâle bien bâti léger comme une plume sur son dos. La blonde se surprenait souvent de n’avoir à forcer guère pour ce genre d’actions d’ordinaire rudes, tout du moins pour ses comparses mous ou fâchés avec une quelconque pratique sportive. Elle demeurait athlétique malgré sa musculature discrète. Piètre balade que cette course au trot vers l’édifice [non sollicité], fendant la foule des trottoirs avec un malabar convoyé comme un môme. Jolies fesses d’ailleurs. La costaude pénétra preste l’accueil des urgences vers la salle d’attente bondée, avec son fardeau à peine pénible et qui déconcerte de part son aisance. Sans se formaliser de la stupeur générale. Impassible, froide, lasse et acariâtre. Elle expédiait la chose et déposa le bougre avec une minime virulence, sans vergogne, tandis qu’on espérait la retenir.

Son discours concis dû choquer, pourtant limpide. Aucun terme superflu, l’essentiel transmis au personnel soignant dont l’un des docteurs, ou infirmier -difficile de savoir sans la blouse-, vint prendre pouls et prendre en charge le patient anonyme. Il devait bien avoir un portefeuilles avec une carte d’identité, de permis de conduire comme un papelard de couverture santé étudiante. Son sort ne la concernait plus, elle aura préféré –dans la mesure du possible- le laisser sur le bitume. Un passant avide l’aurait alors dépouillé, une bien belle leçon. Mademoiselle pensa s’en aller sans demander son reste, ce mouchoir de soie blanche qui servit –une fois bandé- à empêcher souillure dans sa nuque, ruban et chevelure ; ni aucune forme de reconnaissance, pas une âme pour lui rendre grâce. Que de la médisance, du dédain d’outrés couillons. La bonne samaritaine n’en eut cure cela dit et ce fichait éperdument de tels égards inutiles, protocolaires ou d’usage comme de politesse. Qu’un garde l’alpague et elle n’aurait qu’à signifier sa légitime défense, sinon faire un estropié de plus ? Ces ignares qui jugent sans savoir, voilà chose qu’elle exècre, répugne. Soudain, un curieux phénomène l’intrigua. Sourcil arqué, la pâlotte contempla un fugace instant la femme qui surgit dans le couloir d’accueil, et le vacarme perpétuel [d’agitation] s’estompa. Encore une excentrique, ou une éventuelle actrice en plein tournage abscond, si ce n’est la fantaisie d’un mannequin venu complaire un magnat de l’audio-visuel mais encore une catin en costume là pour exhausser le fantasme d’un ponte de la bâtisse. L’armure au moins semble de bonne facture, crédible, comme la lame qui oblitéra un veilleur zélé. Véritable carnage ou mise en scène bluffante ? Lily parut perplexe, son mutisme pesant d’incertitudes glaçantes, tandis que de rares fuyards la bousculèrent vers la sortie. Elle chancela, le souffle coupé. Torpeur indicible ou hilarité sourde ? La blonde oscillait entre une sorte d’effroi mêlé de confusion, la chose semblant risible, incongrue.

Quel spadassin s’avance avec une lame là où trois types peuvent l’abattre à distance, sinon un fada d’envergure ? Le genre précis de malade qui sévit depuis peu. La ville connaissait une plausible série d’attentats. De bien curieux phénomènes à intervalles réguliers. Braquage opportun à la noëlle –quoique logique et ordinaire en lui-même, disparitions suspectes début janvier ainsi qu’une sorte de scène de sacrifice rituel découverte ce même mois, l’incendie étrange de mars et un(e) fâcheuse défaillance mécanique qualifié de sabotage par la compagnie ferroviaire, et aujourd'hui un drame en hôpital, début juillet ; songea pensive ce matin la fouineuse à l’entrepôt désaffecté au sud ; avant qu’un premier pouacre ne l’assaille par pur désir d’escamotage ou pire, l’imaginant vulnérable, démunie et trop désirable pour dénigrer l’occasion de forfaire. Or mademoiselle regrettait à présent la compagnie de ce junkie minable et sans vigueur, tant la proximité avec une tueuse à l’œuvre, insatiable. Un véritable cauchemar, ses guiboles parcourues de spasmes, son enveloppe entière frémit, la rendant plus chétive que d’habitude. Et bien sûr, aucun flic pour débouler, mettre en joug et faire feu de somation, ni un brave pour abattre une hache dans le dos de cette dingue, pas plus qu’un autre intrépide meurtrie pour maîtriser. A moins que l’étudiante divague. Elle nageait déjà en plein délire, statique lorsqu’une collision d’épaule ne l’envoyait paître loin des portes automatiques, faciles à briser. Pourquoi diable jouer l’héroïne ? Que lui servirait-il d’agir ainsi ? A moins que la projection de son ouvrage peu lourd suffise à assommer la scélérate, vaine tentative à son sens, le lancé de chaise et d’autres projectiles absurdes qui trainent l’aideraient peut-être à fuir cet enfer ou appuyer l’acte d’une personne plus apte à accomplir cette besogne. Outre la force du nombre et du désespoir, comme le sens du sacrifice, mais encore la puissance prodigieuse de la jolie gamine.

Spoiler:

QU’EST-CE QU’IL FAIT CHAUD.

Il n’y avait pas à dire, Nero n’aimait pas ce thermomètre qui affichait au-dessus des trente-cinq degrés. Ce n’était clairement pas dans ses habitudes de températures… Et comme à chaque fois qu’il n’en pouvait plus de la chaleur, il partait pour la piscine. Parfois celle de l’ISMADD, parfois une à Las Vegas. Les ambiances étaient un petit peu différentes et l’air de la ville pouvait parfois être bien plus clément que l’air du désert. C’était dans cette optique qu’il avait pris une des voitures citadines de l’ISMADD pour se rendre à la ville du jeu après avoir pris le déjeuner. Certes il aurait pu prendre les portails mais, il avait une petite préférence pour le voyage.

L’arrivée à la piscine se fit tranquillement, il pu profiter assez longtemps de l’eau et discuta un peu avec les autres nageurs, donnant quelques conseils et son esprit parfois enfantin ne dit pas non à se rendre plusieurs fois dans le grand toboggan. D’ici environ deux heures, Nero prendrait son service, il était donc temps de repartir. Son short de bain étant sec, il enfila simplement ses sandales, une chemise blanche et ses lunettes de soleil avant de se poser au volant de sa voiture, de mettre son téléphone en tant que GPS pour sortir au plus vite du centre-ville avec le moins de bouchon… et de rouler tranquillement.

BAM.
Jusqu’à malencontreusement percuter un cycliste.

C’était de sa faute. Du moins, à cause du soleil. Un fort reflet l’avait empêché de voir l’espace d’un instant et il avait percuter un vélo en voulant tourner à droite. Directement, il arrêta la voiture et sortit pour voir si la personne allait bien. Ce dernier l’invectiva un peu mais se calma bien vite quand il réalisait que Nero n’avait pas l’air d’un grand méchant.

« On peut appeler les pompiers ou je peux directement vous déposer à l’hôpital, c’est à 5 minutes en voiture. Vous pouvez marcher ? »

L’homme n’avait pas grand-chose enfin, d’aspect, son bras semblait cassé et il avait quelques égratignures. En même temps quelle idée de circuler sans aucune protection ni casque ? Heureusement que la tête n’était pas touchée et que le bleuté ne roulait pas vite. Aidant le cycliste, quelques passants portèrent aussi assistante pour pouvoir l’allonger à l’arrière et mettre le vélo dans le coffre (on pense à tout).

Arrivé à l’entrée des urgences, le bleuté avait amené l’homme et une infirmière était au moins venu lui mettre une attèle avant, d’être dirigés, une demie heure plus tard, dans la salle de soin pour réduire la fracture et lui mettre une perfusion. Nero présenta son assurance et sa carte bancaire pour prendre en charge les frais du blessé. Il resterait là jusqu’à ce qu’il sorte. Voulant prendre son téléphone portable pour expliquer à l’ISMADD qu’il aurait probablement du retard, il réalisa qu’il ne l’avait pas sur lui, qu’il était resté accroché à la voiture.

C’est en relevant la tête qu’il remarqua une femme étrange, en armure. Ses yeux s’écarquillèrent quand du sang gicla d’une personne passant juste à côté. Immédiatement, le bleuté se leva et se dépêcha de se diriger autant vers l’agresseur que la victime, désirant protéger cette personne, ne sachant pas encore si elle était morte ou vivante même si elle s’était écroulée. Il ne s’attendait pas à se faire refouler par une lame qu’il n’avait pas vu venir et eut un mouvement de recul. Son sang goûtait au sol et il posa instinctivement la main dessus. Il n’aimait pas trop cette entaille.

Réagissant vite, il profita d’un livre volant pour se rapprocher à nouveau, tentant de donner un coup de poing à la dame – qui ne le nions pas était totalement une démone- tout en voulant récupérer la victime.

**Arrivée** : 05/05/2019 **Plumes** : 91 **Age** : 25

Bien qu'elle ne laissait rien paraître, Alys arpentait les couloirs avec nervosité. Ignorant les regards qui se posèrent sur elle et leur panoplie de réaction face à son accoutrement, la demoiselle recentrait ces idées sur sa mission. Il s'agissait de la toute première qu'on lui confiait depuis le début des opérations sur Terre. Après tant d'année à attendre cet événement, elle avait été honorer d'être choisi. Mais lorsqu'on lui en dévoila les détails, elle en fut intérieurement horrifiée.

Les plus perspicaces l'auront compris ; si la jeune femme était dans cet hôpital vêtue d'une armure, armes à la taille, ce n'était pas par un soudain intérêt pour la médecine humaine. Alys n'avait que trop conscience de la lâcheté des actes qu'elle s'apprêtait à commettre. Avec la puissance qu'ils possédaient, avaient-ils réellement besoin de s'abattre sur des créatures souffrantes?

L'épéiste comprenait néanmoins l'idée de la manœuvre. En lançant une attaque dans ce lieu impensable d'accueillir une telle cruauté et à ce à la vue de tous, ils pourront faire réaliser aux humains leur existence, semant un vent de panique. Et Dieu sait qu'elle connaissait les effets dévastateurs de la peur dans le cœur des Hommes. La pagaille que cela pourrait entraîner pourrait bien compliquer le travail de leur plus grand imposant.

Malgré sa compréhension de cette tactique, son malaise restait présent. Alys avait tout de même accepter de l'accomplir, les yeux rivés sur l'avenir qu'elle désirait. Elle préférait autant y aller elle-même, d'autres s'en serait occuper de toute façon. Là, au moins, l'épéiste espérait pouvoir garder un certain contrôle sur la situation.

Dès que la démone passa l'embrasure de la porte de la salle ciblée, elle laissa ces réflexions de côté. Observant brièvement les occupants de la salle, elle choisit une première cible. Avançant tranquillement vers celle-ci, elle posa avec douceur sa main sur son épaule. Refermant sa prise, Alys dédaigna d'un geste rapide son arme, l'enfonçant dans l'abdomen de sa pauvre victime. L'élémentaire ne retira son arme que lorsqu'elle fut certaine de sa mort, laissant sans plus d'émoi la dépouille tomber au sol.

Lorsque les premiers cris de terreur se firent entendre, elle décida d'opter pour l'urumi afin de les tenir en respect. Faisant claquer cet étrange fouet de fer, elle n'y mit que peu de force, cherchant pour le moment à blesser un maximum de personne jusqu'à la prochaine exécution. L'actrice de toutes ces horreurs était bien loin de se douter que les faibles êtres pourraient tenter quoi qu'il en soit si ce n'est que de supplier et fuir pour leur peau. C'est uniquement lorsqu'un projectile la frappa au visage qu'elle réalisa cette possibilité.

Perplexe à la vue de l'objet qu'on avait osé lui lancer, elle cessa un bref moment d'agiter son arme, cherchant du regard le responsable. Alors que ces doutes se tournèrent vers une blondinette vêtue de gris, la démone ne put pousser son investigation plus loin, remarquant du coin de l'œil un nouveau mouvement en sa direction.

Ce qui lui semblait au premier abord être un fou furieux fonçait vers elle, à point lever. Faisant un pas de côté, Alys parvient aisément à l'éviter. S'attendant à un nouvel assaut de la part du bleuté, elle eue la surprise de le voir se jeter vers le corps de l'homme assassiné. Incrédule face à la réaction de cet inconscient, elle préféra l'ignorer, décidant qu'il ne s'agissait pas d'une menace pour le moment.

La démone se prépara plutôt à agité de nouveau son fouet en direction de l'impertinente lanceuse de livre, dans un esprit puéril de vengeance. Elle restait néanmoins alerte aux mouvements du téméraire sauveteur, prête à lui infliger un violent coup de coude si nécessaire.
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**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

Lily Jill Donovan n’avait jusqu’ici craint que le viol et le rap vers l’esclavage sexuel, dont dans cette ville en particulier, et se surprit alors à se découvrir pour la première fois la peur de mourir. Et pourtant, qu’avait-elle accompli ou n’espéra encore entreprendre ? Son acte lourd de conséquences lui attirerait-il la ire d’une dingue songeant plus tôt qu’elle aura put l’épargner ? Aussi vain qu’escompté -en dépit d’une demi réussite-, son geste l’amena à reculer, membres gourds, loin de la pissure cela dit. La vilaine à cuirasse ébène s’attelait juste à entretenir le climat d’hystérie collective, sans pourtant l’aggraver ni même mettre à profit d’occasion d’occire quiconque, comme le fringuant jeune homme, aussi soucieux que soudaine source d’égarement pour l’étudiante. Les minots de son âge –ou plus juvéniles encore- arboraient ce genre de teinte capillaire fantaisiste. Ce simple détail sut la désarçonner alors que la tueuse taciturne se rivait à son encontre. Androïde ou cyborg, d’ailleurs ? D’une solide constitution, s’il en est, pour amortir ainsi un choc crânien sans sembler étourdi, comme en proie à quelque vertige. À moins qu’on n’en laisse rien paraître ? Mais la lourde et épaisse reluire ne dû pas trop l’atteindre. S’égarer en conjectures et perceptions troubles ne lui fut d’aucun secours, hélas. Or s’être accaparée sa relative entière attention stressa d’avantage la malheureuse civile –pas si affolée à vrai dire- qu’une molle collision rappela à l’optique de riposte. Une seconde tentative ne se solderait pas forcément par un autre échec. Et même les monstres ont leurs failles, comme la vigueur ou l’impatience qui émousse aussi bien les réflexes que le potentiel. Rien ne trainait proche du lit où gisait un machiste, pas un scalpel ni seringue à lancer. Outre une hache incendie, un défibrillateur servirait peut-être alors d’alternative. Elle se mit dont en quête du projecteur de neige carbonique incertain -l’autre aperçu dans le couloir lui étant inaccessible-, de quoi incapacité tout humanoïde à défaut de d’envoyer ses chausses à la figure, ou sa besace beige en bandoulière ici peu lourde. Nulle supplique évadée à ces lèvres arides, crispées, pas plus qu’un nouvel élan d’hostilité, songeant avec frénésie dans les limbes de son esprit hébété qu’il serait judicieux de déclencher l’alarme incendie, avec son vacarme qui interpelle ou son déluge. Quelque chose qui soit susceptible de distraire l’autre cinglée ...

Spoiler:

Nero avait tenté de frapper la démone, cela n’avait pas marché. Ce n’était pas grave, elle ne semblait pas vraiment faire attention à lui depuis qu’il s’était jeté sur l’homme blessé. Ce n’était cependant pas une raison de rester là pendant des années, il prit le corps inconscient contre lui pour bouger habilement en arrière à l’aide de plusieurs sauts, tâchant au passage sa chemise blanche de sang. Il prit quelques secondes pour établir l’état de l’homme, vérifiant sa respiration, rien, son pouls… rien non plus. La blessure était au cœur, il n’avait absolument aucun moyen de survivre. Cet homme était mort et Nero soupira et lui ferma les eux Ce n’était pas le moment de rêvasser. Il devait s’occuper de la démone avant qu’elle ne fasse plus de victimes.

Et dans les victimes, il y avait la petite jeunette blonde (bon qui avait à peu près son âge on n’allait pas se mentir) qui était en danger. Elle-même qui avait lancé un livre en tentant d’attaquer ou de distraire la démone allait subir son courroux qui semblait essayer de s’enfuir – et bien heureusement.

Le bleuté profita du moment ou la démone était concentrée sur une nouvelle proie pour tenter de lui sauter dessus -après tout il est abonné aux singeries-, dans le but de lui asséner un violent coup à la tête. Et si en plus il y arrivait, à lui prendre une arme qu’elle avait à la taille.

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Alys est un peu vénère, du moins, elle a l'air. Elle tente donc d'attaquer Jill qui a eu la majestueuse idée de lui balancer son bouquin en pleine tête. Le sac que tu lui envoies ne lui fait pas plus d'effet que ça et elle fini tout de même pas te blesser lorsque tu essayes de trouver l'extincteur. Tu as une entaille au milieu du dos, déchirant ta robe au passage (sisi) . Rien de bien grave, mais rien non plus de très confortable. Tu arrives cependant à mettre la main sur l'extincteur. J'espère que tu sais comment t'en servir.

Quelques secondes après ta blessure Nero essaye de sauter sur la démone mais n'arrive pas à y rester accroché. Tu peux l'envoyer valser, Alys ! Les blessures de Nero ne seront cependant pas très graves.

De l'accueil, vous entendez une forte explosion. Ca a l'air d'être enjoué là-bas aussi...!

**Arrivée** : 05/05/2019 **Plumes** : 91 **Age** : 25

Alors même qu'Alys balançait à nouveau son urumi, la petite blondinette avait trouver moyen de lui lancer un objet à la figure. Encore. Outre d'agacer encore davantage la démone, cette nouvelle tentative ne lui fit aucun effet. La pathétique créature ne semblait néanmoins pas se décourager. Semblant chercher de nouveau un objet à lui propulser, l'humaine s'était retourner, exposant son dos qui accueillit sa lame. Malgré tout, cela ne l'avait pas empêché de mettre la main sur une nouvelle trouvaille...

Ramenant sèchement sa lame vers elle, la démone en profita pour asséner un coup mortel à un homme qui se trouvait sur son passage, visiblement déjà blesser. Alys s'apprêtait à s'acharner encore sur la petite blonde, mais un poids soudain sur son dos la fit légèrement vaciller, mettant fin à son élan.

La démone regarda par-dessus son épaule, apercevant le petit bleuté. Elle poussa un léger grognement, contrarier. Maintenant qu'il s'était désintéressé à ce cadavre, elle avait cru qu'il essayerait de fuir ou tout du moins, aurait le bon sens de se faire discret. Mais non. Courageux ou tout simplement fou, le jeunot ne renonçait pas à la confronter. Le saisissant par les cheveux, Alys se pencha brusquement pour le propulser au sol.

Puisqu'il ne semblait pas pouvoir calmer ces ardeurs héroïques, Alys décida de l'y aider. Apercevant une plante non loin de l'humain intenable, l'élémentaire dirigea une main vers celle-ci, accélérant sa croissance dans l'espoir de s'aider de celle-ci afin d'entraver les mouvements du bleuté. La démone doutait que le végétal lui offre grande résistante, mais cela aurait peut-être le mérite de le distraire et de le ralentir.

Alors même qu'elle faisait usage de ces pouvoirs, une explosion se fit entendre. Bien que surprise, la démone ne fut nullement effrayées, supposant avec justesse que cela devait être dû aux actions de son camarade. Comment se déroulait la mission de son côté? Certainement bien, Alys n'avait nul doute que le démon avait moins de scrupule à mener à bien leur quête...

À cette pensée, elle recommença avec plus de vigueur à frapper de son urumis, l’abattant sur deux jeunes femmes blottis dans un coin, priant en vainc pour échapper à leur sort. Bien qu'elle était peu fière de ces actions, la démone était déterminée à accomplir sa mission en versant le sang des pauvres créatures prisonnières de la pièce.
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**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

La frousse de l’étudiante empira tandis qu’une certaine joie vint la supplanter un fugace instant, trop hélas. Vive d’esprit et maligne, la gamine sut dénicher son objectif. Or s’en emparer fut pernicieux, elle avait détourné le regard de son détracteur à peine incommodé par ses piètres tentatives de diversions. Aucun projectile ne sembla fructueux, alors même si la perspective d’un extincteur endommagé au vol la déroute, la pâle enfant rechigna à s’y adonner. Malgré l’envie farouche d’empaffer le crâne de la sadique venue lui lacérer le dos, et son linge fétiche d’ailleurs. La blonde n’avait pas l’habitude de souffrir, peu d’entailles et ecchymoses durant sa vie saine, facile. Alors cette subite souffrance l’effara d’un rictus rare, avec ce petit cri un brin étouffé tandis qu’on trébuche et s’effondre sur un mur, sa poigne ferme manquant d’arracher sans savoir l’outil lourd. Peut-être était-ce juste, et puis l’autre ne flagella pas au visage ou dans la nuque ni aux cuises. L’ignare ne fabulait guère à une plaie superficielle, pas plus que l’idée d’un avertissement proféré ici en silence ne l’interpella. En outre, fallait-il prendre en compte son vaccin antitétanique ou l’éventuelle gravité d’une blessure pour peu indolore. La stupeur fut pire, l’acte pourtant anticipé. Une lueur de hargne primitive scintillait en ces puits d’or fustigeant le monstre, puis ses doigts crispés rivèrent l’entonnoir à gâchette vers sa cible. Certes l’acrobate tint hors d’atteinte la tortionnaire, son sort frustrant par la même mademoiselle impuissante avec ses seules réflexions. Aura-t-on le temps d’assimiler les connaissances relatives à l’utilisation correcte de l’engin puis agir au mieux ? Cette infime seconde nécessaire à la lecture pourtant cruciale à l’éphèbe dans la panade, sans aucun répit. Outre une nouvelle détonation proche, les prémices à l’horreur de suicidaires et artificiers fous, qui désarçonne toujours au meilleur moment, Jill hésita en sa tentative de cracher nuage. L’averse vacante aurait-elle une interaction bénéfique ou néfaste avec sa mousse visqueuse et épaisse ? Fusse lâche d’attendre encore une seconde, du reste ? Sa bonne prise en main traduisant sa débrouillardise judicieuse, la hâte menant aux gaffes. Or elle saisit tout juste l’étreinte d’une plante à sa jambe gauche de l'azuréen, difficile dont de s’élancer vers l’ennemi déjà rivé sur des proies faciles, non loin. Pas plus qu’arroser l’impossible fer. Hallucination due à l’infection plausible de sa plaie, ou une sorte de drone d’attaque conçu pour l’infiltration de structures civiles ? Une scène surréaliste, un cauchemar perpétuel. Sa confusion grandiose la détournait de son entreprise première, pour mieux secourir un compagnon d’infortune. Pauvre brave, l’idiote s’en voudra longtemps tandis que sa fureur méconnue, comme enfouie, broyait le noyau floral vers une main tendue. Foutue diablerie, fichu incident. Une aubaine pour les illuminés du Taliv. Était-ce encore viable de déguerpir ? Une retraite stratégique afin de confiner la menace.

_ Cette sadique nous garde pour la fin, on dirait. maugréa la brute qui s'ignore

Spoiler:

Tentant de sauter sur la demoiselle pour l’arrêter dans ses actes sanglants et laisser le temps à la blondinette qu’elle avait prit pour cible de se cacher, Nero n’y parvint pas. Elle avait été blessée au dos et lui renvoyé comme un novice, saisit par les cheveux et propulsé au sol, il fut obligé de contenir un « Hngh » qui témoignait du choc. Heureusement, il avait eu le réflexe de mettre ses mains pour protéger sa tête.

De l’accueil, il entendit une explosion que ses oreilles n’apprécièrent pas. Que se passait-il au juste dans cet hôpital ?!

Malheureusement ses jambes commençaient à être saisies par des plantes, des racines qui allaient l’empêcher de bouger s’il ne faisait pas rapidement quelque chose. Tirant dessus, se retournant pour essayer de s’en dépêtrer, il fut bien heureux quand la blonde arriva de nouveau et tenta de l’y aider. Elle ne fut pas seul et à deux ils réussirent à s’en enlever.

« Merci… Je ne pense pas qu’elle doive tuer tout le monde, sinon, il y aurait déjà bien plus de victimes… » Chuchota-t-il. Il devait vite joindre l’ISMADD. « Est-ce que tu as un téléphone sur toi ?! Si tu peux, essaye d’en trouver un parmi les personnes ici ! Compose le 703-386-1282 et mentionne un code de niveau 9 ! 703-386-1282 ! Je te couvrirais ! Après, mets-toi à l’abri ! »

Nero ne pouvait pas agir tout seul. Il avait besoin d’une co-équipière et là, c’était tombé sur cette fille qui avait l’air plutôt débrouillarde. Et s’il n’avait pas d’arme, il allait utiliser ses poings. Se mettant entre les deux inconnues, pour protéger la blondinette et faire face à la démone (tout aussi blonde, au passage), le bleuté s’élança vers elle dans le but de lui asséner un coup au visage. Et toujours de lui piquer son autre arme, cette idée ne lui avait pas quitté l’esprit.

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

A deux, vous arrivez à sortir le petit Nero de là. Heureusement.

Le bleuté t'a donné une mission. Si tu l'acceptes (tu n'es pas obligée bien sûr!). Tous les gens sont planqués sous des lits (ou dans des lits!), tu distingues un téléphone médical accroché sur le mur du fond. Tu devrais pouvoir y arriver sans trop de mal.

Nero n'arrive pas à te toucher et toi, tu arrives à contre attaquer.

HRP : Nero n'a jamais aucun bol aux dés c'est abusé.

**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

Sauvetage réussi, déception avérée. Calamity Jill, l’indomptable et furibarde jument, splendide licorne qui rue, piétine et éborgne, embroche ou empale, faillit bien s’ébrouer. L’estafilade proche de ses omoplates ne l’empêchait guère, dans l’immédiat, de manier son instrument de bataille. Or une chaude coulure ruisselait un brin au moindre effort, signe de l’urgence d’endiguer la chose. La bellâtre se soucia d’elle autant qu’il écartait son aide au combat. L’optique d’un départ s’imposait dès lors. Mais leur offrir cette intimité étrange la turlupina. Le discours de l’olibrius l’intriguait. Ses instructions riches traduisant à vrai dire un certain professionnalisme, ainsi qu’un savoir ambigu, équivoque. Un éventuel agent gouvernemental ou espion. Il avait dû essayer d’infiltrer le groupuscule terroriste ou subit par hasard l’acte de tueurs sur son jour de congé. L’étudiante disposait d’une bonne mémoire et retint dont l’exact indicatif téléphonique, mais l’homme mentionna un détail qui inspirait peu confiance. Qu’il empoigne ou non sa main qui hisse [sur des guibolles] n’eut plus la moindre espèce d’importance. Lui aussi s’en sortait relativement indemne, le doute mystifia la civile. Son allusion traduisait une connaissance intime de la meurtrière, comme une étude approfondie. Ce supposé abnégationiste pensait ainsi pouvoir intimider l’autre mieux que son extincteur ? Un suicidaire au désir d’héroïsme d’avantage qu’un plausible complice au rôle impuni, trompeur, à son sens. Tordu mais crédible. De quoi étayer les élucubrations des complotistes notoires. Pauvre homme, lui qui jusque là avait toute son estime, sa compassion. Elle hésita presque à le laisser se sacrifier de manière stupide. Et pourtant, l’ironie revint. Même un artiste martial chevronné ferait pâle figure face à un bretteur ambidextre, l’ennemie avait deux armes, qui plus est adéquates à frapper à toute distance. Raison de plus de se tenir à l’écart.

_ Comment sait-il qu’on l’oblige ? Elle ne rechigne pas au crime. songea perplexe Jill

Laissant l’autre louche charger vers un dernier baroud d’honneur, si pressé d’entrevoir la lumière, mademoiselle le prévint en lui confiant son arme de fortune -l’objet ennuierait peut-être au moins la vilaine dans sa chute, autre agression à endiguer-, tandis qu’elle fondit au téléphone d’urgence. Plutôt s’en servir que d’encourir traquenard avec son propre cellulaire. Lily contacta preste l’interlocuteur mystère, une certaine appréhension en travers de la gorge. Or sa voix douce-amère, sèche et distante, s’empressa d’évoquer le code 9 à l’hôpital puis un concis et clair rapport de situation. (Deux explosions, maintes morts par arme blanches non conventionnelles, ainsi qu’une brève description de l’assaillant.) Elle ne réfléchit en outre guère trop au timbre de voix adverse, gage d’une assurance intuitive sur sa profession ou nature, ni même beugler à un âne outré qu’une parfaite inconnue à l’agence prenne l’initiative d’une mobilisation quelconque, un brin autoritaire. En aucune façon colérique, peut-être lasse cela dit. Qu’importe, pourvu que la cavalerie déboule et avorte cet enfer, le swat ou n’importe quelle entité compétente et véloce. Un bon bougre compréhensif, assidu en sa tâche. Une voix douce et calme, presque androgyne ou juvénile, loin des cadres hautains et machistes ou stagiaires qui bégaient. Pas plus âgé qu’elle, le genre de frais diplômé qu’on recrute à la sortie des écoles. De bon conseil d’ailleurs. Un vétéran de crises pareilles ? Elle espéra juste que son père ne débarque pas, admettre ce genre d'activité ne le rachèterait pas à ses yeux, alors qu'il la sauve...

Spoiler:

**Arrivée** : 05/05/2019 **Plumes** : 91 **Age** : 25

Elle avait suffisamment traîné. Même si elle considérait qu'un seul meurtre était déjà de trop en ces lieux, Alys avait conscience que son nombre de victimes était insuffisant à sa mission. Maintenant que le maladroit chevalier luttait contre ces plantes et que sa rivale cessait de lui balancer des projectiles improviser, la démone décida de les ignorer. Convaincue que le duo ne présentait aucune menace pour elle, Alys se concentra sur sa tâche initiale.

Ne pouvant fuir, ces humains n'avaient pu qu'opter comme cachette de fortune les quelques lits disposés dans la pièce. S'ils pouvaient bel et bien se protéger du fouet mortel de cette façon, il en allait autrement pour son épée. Enroulant rapidement l'urumi à sa taille, elle opta maintenant pour le combat rapprocher, afin d'éliminer efficacement ces proies. Alys n'obtient aucune satisfaction à arracher les pauvres créatures de leurs abris. Accueillie par leurs cris de désespoir, la femme n'y répondit qu'en abattant sa lame sur les malheureux.

Alors que la démone allait de nouveau faire couler le sang, elle s'interrompit, surprise par un objet frôlant ces pieds accompagner d'un bruit métallique. En posant les yeux sur l'extincteur, elle n'eut même pas besoin de relever la tête pour savoir qui en était responsable. Cette agaçante intervention avait toutefois eu le mérite d'attirer son attention sur des bruits de pas venant en sa direction. Décidément, cet homme comme cette autre femme devaient absolument se trouver sous le feu des projecteurs. Quitte à courir après la mort.

Dans un geste rapide, elle rangea son épée dans son fourreau, toujours peu enclin à l'idée d'abattre le prévisible homme. Faisant volte face, elle se prépara à l'affronter, celui-ci levant les poings vers le visage de la demoiselle sanglante. Esquivant pour ensuite saisir le poignet du téméraire bleuté, la soldate le tira vers elle de sorte à fragiliser sa position. Profitant de l'élan, elle pivota de sorte à se positionner derrière son dos. Ne lui laissant pas l'occasion de reprendre son équilibre, Alys lui asséna un coup de pied afin de le faire tomber. Terminant là où elle en était avant d'être dérangé, Alys profita de ce bref moment de répit pour glisser quelques mots au gamin intenable, tout en le saisissant par le poignet afin de le maîtriser.

« Tu sais... Il n'y aurait aucun mal à ce que tu abandonnes après avoir tant essayer de les sauver. Aucun ici n'en aurait fait autant. Enfin... » Elle observa brièvement la blondinette au téléphone avant de poursuivre en démonique. « Sauf peut-être cette maudite lanceuse de livre. »

Après réflexion, Alys n'était pas spécialement embêtée que cette dernière appelle les secours. Après tout ce chaos, il serait surprenant que personne n'ait contacter les autorités. Désintéressée, elle la laissa même finir son appel. Que grand bien lui fasse si elle croyait que ça suffirait à sauver leur peau. Peut-être pourra-t-elle la tourmenter encore un peu avant de l'achever? Bien qu'elle ne voulait pas l'admettre, ces rares adversaires la laissaient quelque peu curieuse.

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Etait-ce le stress de la situation ? Les personnes à protéger ? Sa tenue qui ne l’aidait pas ? Sa blessure au ventre ? Les coups du bleutés ne firent pas mouche. Certes, ce n’était pas rare, mais il commençait à perdre de son sang-froid, car, s’il n’arrivait pas à la maîtriser, alors cela voudrait dire qu’elle tuerait encore plus de gens.

Mais pour le moment, ce fût lui qui se fit maitriser. Il reçut le coup dans les jambes et grimaça quand il dû mettre un genou à terre et du reprendre son souffle. La femme avait réussi à rejoindre le téléphone et il semblerait que l'ISMADD avait été prévenu. Nero ne voulait pas que l'on envoie des agents normaux. Sinon, la police allait se faire tuer. Aussi étrange que cela lui paraissait la démone n’avait pas l’air d’avoir envie de le tuer. En fait elle n’avait pas l’air d’avoir envie de tuer les autres, ou alors le faisait avec un sang-froid qui n’était pas humain (et c’était le cas de le dire). Les propos qu’elle lui lança n’eurent pour effet que de le remettre dans le droit chemin : il ne devait aucunement se ramollir.

« Malheureusement pour toi… Je suis du genre têtu ! »

Le bleuté n’avait pas d’arme. Alors il allait se servir de ce qu’il avait : ses dents. Ainsi, ramenant son poignet vers lui il ne se gêna pas pour mordre au sang la démone pour la faire lâcher sa prise. Dès que ce fut fait, il appuya ses deux mains sur le sol et se servit de cet élan pour essayer de lui asséner un coup de pied en arrière, puis, un deuxième, visant l’estomac et les genoux.

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Jill pour le moment tu es plutôt tranquille. L'ISMADD a en effet décroché le téléphone, et ont fait savoir le code 9 à l'adresse indiquée. La voix au téléphone était calme et habituée (du moins, à peu près) et t'a dit qu'ils enverraient des renforts et que tu devais te mettre le plus en sécurité possible.
Ils savent bien entendu que tu n'as pas eu ce numéro n'importe où, il y a certainement un agent de l'ISMADD qui est incapable de leur parler à l'heure actuelle.
En effectuant un scan de la zone, ils peuvent repérer les téléphones de Nero qui se trouve sur le parking de l'hôpital et celui de Staz dans l'hôpital. Les téléphones de l'ISMADD sont munis d'une puce qui peuvent donner leur position en temps réel.

Après cette petite explication... Le tirage aux dés Creapy

Nero arrive à mordre Alys et à lui faire lâcher prise. Ton poignet saigne.
Chose incroyable, Nero a finalement de la chance aux dés. Ses deux coups te touchent, le premier, directement dans l'estomac te fait bien mal bien qu'il ne soit pas plus dangereux que ça il t'immobilise quelques secondes et te fais tousser, le deuxième par contre te fissure le haut du tibia (à l'articulation du genou, tu reçois le coup sur le côté). Tu vas boiter.

**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

Ce sens trop exacerbé du sacrifice, elle ne l’exécrait pas. Au contraire. L’indicible courage sembla galvaniser, tout du moins sa petite personne. Le reste, d’imblâmables couards tapis sous de vaines barricades, n’eurent pas la promptitude d’assister l’homme aux mèches marines. Pas un sursaut de vaillance ni fureur quelconque. Juste des pleutres. Lâches ou simples civils effrayés ? La blonde demeurait à l’écart d’une bataille de chiffonniers, le téléphone mural remis en place. Un soupir sonore agrémentant la chose, consciente qu’elle ne suivrait sans doute pas la moindre instruction de son interlocuteur et que la mort l’attendait au détour de chaque initiative délicate. Mademoiselle vint dont tirer un petiot et son accompagnatrice proches –au risque d’essuyer refus-, afin de les enlever vers le couloir, sans toutefois s’y engager d’office. Prudente, la pâle pucelle se porta de profil, sinon rasa le mur de son dos douloureux, avant d’attarder un coup d’œil sur le hall d’accueil. La situation ne lui semblait pas pire, un maraud sévissait aussi, distrait par quelques bonnes gens ou fous furieux éplorés. Soudain, alors qu’elle pensa s’y ruer et ainsi ouvrir la voie vers une évacuation judicieuse, d’avantage que l’attente et la prière ou les suppliques, une diablerie l’endigua. Le complice de mauve l’avait vu. Jill s’esquiva ainsi in extremis à un projectile qui lui et bouscula en arrière ses éventuels fardeaux pris dans la déflagration ou les gravas d’une dernière secousse. La chaleur léchant les murs, les corps qui chancellent ou vibrent d’incrédulité. Fut-ce là l’œuvre d’un illusionniste capable d’emplir d’éclat un missile portatif, feu d’artifice illicite ou l’usage d’un prototype de nouveau modèle de lance-grenades ? Ce type paru plus redoutable et déterminé que la bretteuse, songea l’étudiante confinée dans cette salle de torture, cet abattoir sans issu. Elle avait lâché prise, son ou ses captifs libres, tandis qu’une idée folle germa dans son esprit qui déraille. Lily vira sans vergogne un patient de son lit, l’estropié incourtois réveillé d’ailleurs par sa rencontre brutale avec le parquais, puis tenta de projeter cette ferraille massive à roulettes. Au mieux son compère ramasserait l'extincteur pour fracasser des os distraits, au pire il écoperait d'une commotion cérébrale. Ce qu'elle aimerait plutôt éviter. Un risque à prendre.

Spoiler:

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Lorsque Jill souhaite essayer de s'enfuir, ce n'est pas vraiment ça qui se produit. Une boule d'énergie vient percuter le mur. Quelques bouts de mur te blessent sur le pied (merci Koko), un futur bleu sera là, cela saigne un peu ça fait mal, mais tu n'as rien de cassé.
Cependant, le pire n'est pas là, une partie du mur s'est effondré sur un petit garçon de moins de 10 ans qui... n'a aucune chance d'avoir survécu... Et la mère n'y croit pas, dans tous ses états et s'évanouit en retrouvant le pauvre corps.

De l'autre côté, voilà que Jill nous envoie un lit contre Alys...
Est-ce que Nero arrivera à l'éviter ? Est-ce qu'Alys y arrivera ?
Nero évite mais se blesse un peu plus au ventre, la plaie saigne de plus belle, c'est le moment de s'en occuper mon petit bleuté.
Alys elle ne parvient pas à éviter, elle se retrouve bloquée contre le mur et blessée un peu à l'arrière de la tête suite au choc, le plastique te bloque dans tes mouvements.

C'est le moment.

**Arrivée** : 05/05/2019 **Plumes** : 91 **Age** : 25

Lorsque la jeune démone s'était adressée au bleuté, elle ne s'attendait pas à grand chose de sa part, bien qu'elle dissimulait peut-être le mince espoir qu'il abandonne. Toutefois, le jeune homme n'avait pas hésité à refuser une telle éventualité.

« Malheureusement pour toi… Je suis du genre têtu ! »

Réagissant comme si la jolie demoiselle lui avait offert des paroles d'encouragement plutôt que d'afficher l'inutilité de ces actions, l'étrange personnage semblait reprendre courage. Fronçant les sourcils, Alys le fixa à la fois intriguée et déçue. Elle n'eut pas le temps de décider ce qu'elle ferait du jeune homme, celui-ci fut plus rapide à agir. Il ramena brusquement sa main vers lui, attirant par la même occasion la soldate qui le tenait toujours. Rapide, il s'élança la mâchoire ouverte pour la refermer sauvagement sur le poignet de la jeune femme. Retenant un cri de surprise, elle laissa tout de même échapper un juron dans sa langue natale. La morsure avait été si puissante que les sales petites dents de son adversaire étaient parvenu à transpercer sa peau, Alys sentait le sang s'écouler au travers de son gant.

Ahuri et furieuse de ce soudain geste de violence de celui qui ne semblait n'être qu'un maladroit chevalier, la démone se dégagea brusquement de sa prise, quitte à empirer sa blessure. Ne contenant plus sa colère, la jeune femme leva la main dans l'intention de gifler brutalement ce petit monstre, avant d'interrompre son geste alors qu'elle se figeait au bruit d'une explosion. Cette fois, elle ne put s'empêcher d'être craintive, son cœur battant à tout rompre, essayant de se raisonner au mieux. Nul doute que son coéquipier était en cause, mais elle avait l'impression que cette fois-ci, c'était si proche. Cet imbécile pourrait-il déclencher un incendie, volontairement ou non...?

Alys n'eut peine d'écarter ces craintes que le mordeur l'attaqua de nouveau, lui envoyant cette fois un coup de pied dans l'estomac. Curieusement puissant et douloureux, l'impact coupa momentanément le souffle de la démone, la faisant tousser alors qu'elle se repliait sur elle-même. Déstabilisée par cette attaque, elle ne put éviter un coup plus dévastateur ciblant cette fois son genou, le choc fut cette fois encore plus douloureux, arrachant une plainte à la jeune femme.

Cette fois, on ne lui laissa aucun répit. Un curieux bruit attira nerveusement son attention, semblant venir dans sa direction. Dirigeant son regard vers la source du bruit, elle peut en découvrir l'origine : un lit médicalisé fonçait à toute vitesse vers les deux bagarreurs.

Instinctivement, la démone tenta une manœuvre pour esquiver. Cependant, elle se figea aux prises d'une nouvelle vague de douleur alors qu'elle avait tenté de mettre du poids sur sa jambe, réalisant que le coup du bleuté avait probablement causer plus de dégât qu'elle ne le croyait. Ne parvenant pas à bouger assez rapidement, Alys fut frapper de plein fouet. Projeter, sa tête se cogna contre une paroi, avant que la jeune femme se retrouver coincée entre le mur et le lit.

Confuse et légèrement assommer, la jeune femme ne bougea pas tout de suite pour se dégager. Comment avait-elle pu se retrouver dans cette situation face à de simples humains...? Réfléchissant aux frappes dont elle avait été victime, une idée commença tranquillement à germer dans son esprit embrouillé. L'homme l'avait frappé trop fort pour appartenir à ces misérables insectes. Toujours sonner, Alys commença tout de même a y voir plus clair au fil de ces réflexions. Curieuse, elle observait de nouveau son adversaire, fixant plus précisément ces cheveux. Se pourrait-il qu'il ne s'agisse pas de teinture comme elle le croyait, mais bien de sa couleur naturelle? Peu à peu, elle devint convaincue d'avoir à faire à un demi-humain.

Tantôt enthousiasme par cette forte possibilité, la jeune fleur devint hésitante. Ne vaudrait-il pas mieux de le tuer? Cela compterait comme étant une victime et libérerait l'un des siens de ces horribles créatures, lui permettant par la même occasion de découvrir son glorieux avenir. Tout le monde aurait à y gagner, il n'y aurait pas de mal, n'est-ce pas? Mais bien que l'idée était tentante, la démone la balaya avec une certaine déception. À l'époque, elle aurait désiré connaître ces origines et avoir le contrôle sur sa propre mort. Elle voulait pouvoir offrir ce privilège au jeune homme, en prenant une décision éclairée.

Bien qu'elle écarte l'idée de tuer le résistant, Alys désira désormais plus que jamais d'exterminer sa compagne. La voyant se tenir à l'écart alors que les autres étaient toujours aussi pitoyablement recroquevillés sur eux-mêmes, la démone ne doutait pas qu'elle fût responsable de ce dernier affront. Mais si elle désirait se débarrasser une fois pour toute de la blondinette, elle devra pouvoir l'immobiliser pour qu'elle ne fuie pas et empêcher son futur compère de riposter.

Écartant tant bien que de mal la protection en plastique du lit qui la recouvrait, la jeune femme pris appuie sur le mur pour essayer de se relever maladroitement sans trop mettre de pression sur sa jambe blessée. Tout en se relevant, elle invoqua des fleurs d'un mouvement de son autre main. Peu à peu, les végétaux parvinrent à s'introduire dans la pièce. Bien que peu nombreuses et semblants inoffensives, Alys savait qu'il suffirait qu'un de ces humains écrase ou secoue les fleurs jaunes afin qu'elles libèrent leurs spores paralysantes. Si cette technique avait eu son effet sur son seigneur Kazuki, il n'y avait aucune raison pour que cette astuce échoue sur ces adversaires actuelle. Dès qu'ils seront neutralisés, elle pourra enfin exterminer sa rivale.

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Nero redoutait que son attaque ne fonctionne pas, après tout il avait déjà loupé ses coups de nombreuses fois et avait fini blessé à plusieurs endroits. C’est dans un élan presque de folie mais aussi de colère qu’il donna plusieurs frappes contre la démone avant de la mordre pour lui faire lâcher son emprise. Elle n’avait pas pu le contrer, et il éprouva une certaine satisfaction à avoir réussi quelque chose. Cette émotion ne dura pas longtemps, il devait retourner à la réalité : un lit et une blondinette se dirigeaient dangereusement vers lui. Dans un bond désespéré et usant de pas mal de force, il s’enleva de la trajectoire du lit médical pour se vautrer à quelques mètres, à proximité du dernier lit de soin et de consultation.

Trouvant enfin le temps de respirer il grimaça et mit instinctivement sa main sur sa blessure au ventre qui saignait d’autant plus. Un peu fébrile il se dirigeait vers le petit meuble transportable dans la salle dont le paravent était tombé. Une personne était cachée dans son lit. Dans le meuble il trouva des aiguilles, du fil stérile et médical ainsi qu’une agrafeuse pour les plaies. Clairement il n’avait aucunement le temps de se coudre. Il allait donc opter pour la solution la plus douloureuse et la plus rapide : l’agrafeuse chirurgicale.

Prenant l’objet en main, il n’eut que quelques secondes pour serrer sa peau avec sa main gauche, usant de l’objet avec sa main droite, il fut obligé d’y mettre 12 agrafes, en serrant les dents. Il entoura sa chemise autour de sa taille, ne serait-ce que pour limiter l’infection mais aussi une mauvaise idée de la démone… Elle mettrait moins facilement les mains dedans.

Ayant trouvé aussi une seringue et des aiguilles, il les déballa pour les assembler. Pas de scalpels. Faisant plusieurs pas en avant pour voir la situation, il repassa le paravent. Il ne désirait pas que la démone prenne une autre cible que lui. Même blessé, il effectuerait son devoir d’agent de l’ISMADD, mais surtout, ce qu’il trouvait être le plus juste. Des végétaux avaient fait leur place dans la pièce. Il ne désirait pas être attrapé à nouveau. Et puis ces fleurs ne lui disaient rien qui vaillent… Elle ne les avait pas fait pousser pour rien. Pour autant, essayant d’éviter la proximité avec les végétaux il s’avança un peu plus vers la démone, prêt à en découdre à nouveau. Il regardait aussi ce que faisait la blondinette, espérant qu'elle n'était pas en danger.

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Il n'y a pas encore besoin de jet de dé !

Je vous poste une image du plan que j'ai effectué pour que vous puissiez mieux vous représenter les lieux.

Voir en grand : https://nsa40.casimages.com/img/2020/03/18/200318042117687068.png

**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

Une douleur lancinante avorta sa course, charge de bête furieuse et acculée. Le pied droit soudain raide, rude. Un liquide vermeil chaud souillait ses chaussures et orteils inertes, comme son regard perdu. Lèvres pincées, paupières plissées, mâchoires crispées. Une blessure encore incertaine, bénigne ou traitre ? L’adrénaline de la panique mêlée de rage inhiba sa souffrance durant l’acte. Elle avait au moins put porter assistance à son compère et empaffer la scélérate, puis se rappela subite la raison qui l’obligeait à ne pas avoir démit ses souliers –utiles comme armes opportunes-, en cas de bris de verre. Une menace dans l’immédiat vacante mais surtout moindre que l’éboulement de la structure, l’hystérie des rats confinés ou l’adresse aux lames d’une certaine cinglée. Or elle tint à se prémunir d’une complication de la sorte. Ce genre de réflexions éparses lui assurant de conserver en partie son calme et les idées claires. Sauf qu’à deux ou trois nigaud l’affaire piétinerait toujours, d’autant que son compagnon morfla sévère. Que faire de plus, lapider l’ennemie de gravas ? Une optique judicieuse, si toutefois des morceaux viables de bêton subsistait parmi le contre-plaqué. Il aura suffit d’un instant, sa vigilance relâchée, à genoux tandis que ses mirettes de rapaces scrutaient la scène pour une brève évaluation des choses. Hélas une invasion végétale surréaliste l’en dissuada vite, quoique, trop têtue pour laisser l’autre entonner un énième round. Elle prit dont l’initiative de revenir sur ses pas en douceur, vers la poussière et de plausibles projectiles. Consciente que glisser ou chanceler à cause d’une espèce de racine et ainsi s’infliger bêtement une commotion cérébrale, voire la nuque brisée, devint presque aussi crédible que ces choses impossibles. Un demi-délire tangible et trompeur. Une nouvelle astuce de prestidigitateur criminel ou véridique camouflage de drone souple. Le genre de technologie cauchemardesque encline à sustenter les complotistes qui l’assailliraient en cas de survie. Une loufoque idée de récit tragique à pondre au dehors. Son indifférence manifeste leur rabattant le caquet. Elle seule déciderait de prendre contact. Voilà qu’on se ravisa aux abords de l’obstacle, les chevilles empêtrées ou gourdes, la blonde se sentit sotte de n’y avoir pas songé plus tôt. Un subit fol-face et sa vieille carcasse endolorie et raide parviendrait peut-être -à l’aide d’un plongeon gracile- à reprendre son extincteur intact, afin de cracher la mousse réfrigérante sur ces diableries rampantes. Sus aux machines imaginaires, foutue inventions de dingues. Future gronde contre l'armée.

Spoiler:

**Arrivée** : 05/05/2019 **Plumes** : 91 **Age** : 25

Alors que l'élémentaire nageait en pleine confusion après s'être faite renverser par ce maudit lit, le petit diable bleu en avait profiter pour se mettre en retrait. L'observant au loin, Alys ne prêtait pas réellement attention à ce qu'il faisait alors qu'elle réfléchissait, dorénavant convaincue de faire face à un demi-humain par la force dont il avait fait preuve. Bien qu'heureuse de voir l'un des siens, il n'empêchait que l'exorciste représentait un obstacle à sa mission.

À défaut de le tuer, la démone se devait de le neutraliser pour terminer son travail. Pour se faire, elle décida d'user de la même tactique qui lui avait permis de gagner son droit d'entrée à la fête des Rois-Démons. Se dégageant de ce plastique qui entravait ces mouvements, la jeune femme essaya de se relever tout en rependant ces fleurs. Alys concentra principalement ces végétaux autour d'elle en guise de protection. Si le bleuté ou la blondinette osaient franchir cette large frontière végétale, ils tomberaient à sa merci. D'autres petites parcelles de fleurs finalisaient le tout, éparpiller ici et là vers la sortie afin de rendre les déplacements plus délicats et piéger de potentiel fuyard ou intervenant.

Trébuchant légèrement alors qu'elle tentait de se relever, Alys nota que son adversaire s'était rapproché tout en préservant une certaine distance avec les végétaux. Bien qu'elle appréciait cette distance de sécurité, la démone savait qu'elle devait le forcer à entrer en contact avec les spores paralysants, ainsi elle pourrait finir sa tâche et préserver ces chances de fuite.

Observant son environnement à la recherche d'une première distraction, la démone ne trouva rien de mieux qu'un vulgaire oreiller qu'elle lança sans attendre sur les fleurs à proximité du jeune homme. Ce qui pouvait sembler être la tentative pathétique d'un animal blessé avait finalement eu l'effet escompté. Prenant appuie sur le lit pour se relever, elle observa les spores s'envoler délicatement suite à leur contact avec l'objet moelleux.

La demoiselle n'attendit pas davantage, ne voulant pas que les spores touchent le sol. Dédaignant rapidement son urumi, elle fit déployer sa lame alors même qu'elle porta un coup horizontalement. Alys ne visa aucunement le demi-humain, bien qu'elle savait qu'il ne soit pas impossible que le tranchant de sa lame le frôle. Tant pis.

L'attaque faucha quelques fleurs, libérant encore plus de spores. Le brusque mouvement créa brièvement une bourrasque, poussant les petites particules en direction de la cible d'Ays. Rétractant de nouveau sa lame afin de ne pas causer davantage de dégât, l'élémentaire ne comptait toutefois pas s'arrêter là, déterminer à piéger l'ennemi. Dans un dernier et maladroit effort, elle s'élança vers lui afin de le saisir et l'attirer vers les végétaux. Cette fois, elle comptait bien réduire le défenseur de la veuve et de l'orphelin à l'impuissance. Qu'importe à quel point il s'acharnait, Alys comptait bien faire couler le sang de ces pitoyables protégés.

Et pour conclure et fêter la réussite de sa mission, elle comptait bien réduire en charpie une certaine blondinette qui aurait mieux fait de fuir...

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Emplacement des fleurs:

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Et voici venu le MJ pour le jet de dés !

Jill, tu as du bol, les dés sont avec toi ! Tu as le temps de bazarder la moumousse de l'extincteur sur les fleufleurs !

En effet, Alys ne peut pas t'en empêcher, car elle est actuellement occupée avec Nero. Il se fait avoir par les premières fleurs, un peu groggy, il essaye malgré tout de rester conscient, ne connaissant pas vraiment la flore des enfers il n'a comprit qu'après l'utilité des fleurs. Déjà a moitié plus là, il tenta seulement de se défaire de l'étreinte.

Que tu décides de l'aider ou non, Jill, notre ami bleuté finira par s'évanouir... Mais il a bien combattu !

L'ISMADD se prépare à venir.

N’ayant pas pris la fuite, mais ayant juste opéré une retraite stratégique pour pouvoir se soigner un instant, Nero redoutait qu’en ces quelques dizaines de secondes il put y avoir d’autres morts. Heureusement, cela n’avait pas l’air d’être le cas. La démone avait l’air d’être concentré sur notre agent de l’ISMADD et ce n’était pas un mal… Ainsi elle ne blesserait personne d’autre. Du moins, c’est ce qu’il croyait naïvement…

Il évita un coussin qu’il croyait être lancé sur lui, mais ce ne fut pas le cas, et il haussa un sourcil, ne comprenant pas vraiment l’intention derrière. C’est à ce moment qu’il commençait à se sentir mal. Est-ce que c’était la situation ? Les agrafes ? S’était-il piqué avec quelque chose de bizarre dans la boite ? Non, ce n’était certainement pas ça. Le bleuté évita de justesse le coup de son étrange arme, et ne parvint pas à se défaire de l’attaque, la respiration des spores des fleurs eut raison de lui, il ne pouvait bientôt plus vraiment bouger et s’étala face contre terre.

A moitié conscient, il réalisé que cela n’était pas lui mais certainement les fleurs. Le bleuté avait du mal à respirer et les battements de son cœur avaient été fortement ralentis, si bien qu’il s’évanouit rapidement, n’ayant même pas le temps de dire à la blondinette de s’enfuir.

**Arrivée** : 02/02/2020 **Plumes** : 50

Une folle frugale se rendit à nouveau maîtresse de la salle, plantée en plein cœur pour mieux cueillir les dérobades et devenir l’inéluctable péril de chaque voie clause. Ingénieuse et experte du meurtre, la duelliste estima pourtant plus sérieuse la menace masculine. Comme si les piètres tentatives de l’étudiante ne lui éveillaient guère rancune. Ou bien l’homme s’avéra-t’il être sa proie de toujours, la raison de sa venue ? Une fois son engin vide et la flore asphyxiée à ses abords plutôt que proche de l’ennemi, de l’autre côté du lit -de sorte à défendre le reste des civils dans cette partie droite-, Jill n’avait plus qu’à lui balancer l’objet. Sachant que la femme fit dos. Un tir peu précis, le projectile pouvant la percuter au niveau des reins comme aux jambes, au lieu du crâne. Et toujours personne pour apporter un quelconque soutien. Elle sollicita cela dit les box afin qu’on jette au sol, près des flaques mousseuses, du matériel utile, scalpel ou seringues et coussins, tandis que mademoiselle s’échina à retrouver son bouquin et sac si accessibles. Tout projectile enclin à faire diversion pour un second fourbe lui parut pertinent, nécessaire. Chaque seconde compte lorsque la cavalerie arrive, il serait si injuste de périr dans l’intervalle. Surtout qu’on se démenait dans une pénible solitude. À quoi bon alors s’acharner d’héroïsme ? Une simple fuite aura suffit, se cacher dans l’une des chambres proches de l’entrée fut si facile. Et pourtant, la jeune fille n’en fit rien. Sotte gloire que celle d’une âme téméraire prise à provoquer sans relâche son bourreau. Pourquoi tant de vaine bravoure, voiler détresse ou terreur, obtenir les bonnes grâces d’une agence mystérieuse ?

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