Une balle perdue, un ange aussi {Mission} 12 juillet

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

C'est une fin de soirée plutôt agréable, il est aux environ de vingt et une heure, plusieurs commerces commencent à fermer tandis que d'autres s'ouvrent pour la nuit. Après tout Las Vegas n'est pas vraiment une ville qui s'endort.

Souriants et se tenant la main, ce qui paraît comme un jeune couple, un homme et une femme, sort du célèbre établissement angélique (du moins, pour ceux qui le connaisse) le "Valentine" après avoir passé une bonne soirée.

La vision aurait pu être enchanteresse et la soirée aurait pu se terminer à ce moment.

Le destin en a cependant décidé autrement.

Un "BANG" typique d'un bruit de coup de feu se fait entendre et résonne dans les ruelles aux alentours.
A vrai dire, personne ne remarque vraiment, les gens sursautent et ne font pas tout de suite attention à leur compères.

Ce bang est rapidement suivi d'un second bruit plus sourd et plus proche. La femme vient de tomber à terre. Son apparence angélique immédiatement recouvrée, les ailes blanches cachent une partie du sang qui a déjà coulé. Le mari, horrifié se penche vers sa femme et la secoue et lui prend les mains en l'appelant par son nom.

" Net ! Net ! Réveille toi Net ! Aidez-moi... Aidez moi ! " Oubliant toute notion de langue humaine, l'angélique à prit le dessus.

Néanmoins, c'est trop tard. La femme a pris une balle dans la tête.

Le coup de feu est venu de l'autre coté de la rue. On voit déjà quelqu'un qui court dans la direction opposée.

Une balle perdue, un ange aussi {Mission} 12 juillet 76e5a710

Une balle perdue, un ange aussi | 12 juillet 2015

Feat Gabriel, Uryan et Équilibre

Il était 21 heures à Vegas, j’étais au Valentine. Yrok était là, lui aussi. Il s’était occupé de servir deux invités présents pour un événement spécial. Cependant, ce n’étaient pas mes seuls clients. Par un total hasard (enfin, de mon point de vue), le Conseiller Gabriel et le Capitaine Uryan étaient aussi présents au Valentine en cette soirée de juillet.

Vellken et Netorah sortaient du Valentine. C’était un joli petit couple. Je connaissais bien Vellken, il est membre des Tactiques Offensives sous les ordres d’Ulrich. Le couple fit preuve de respect, en saluant de manière formelle, moi ainsi que mes deux autres clients, en quittant le café-librairie. Après tout, il était tard, et peu il n’y avait aucune chance que les humains

« Merci de votre visite, à une prochaine fois. »

Voilà… la moitié de mes clients étaient partis. Néanmoins, il commençait à tarder, et je devais encore remplir de la paperasse… je m’approchais d’Uryan et de Gabriel.

« Messieurs… je pense que je ne vais pas tarder à fermer. Je vous sers une dernière tass… »

*BANG*
… Je n’eus même pas le temps de finir ma phrase
Qu’est-ce que c’était ? Un coup de feu ? Le quartier est censé être tranquille normalement. Et c’était proche. Le couple vient à peine de sortir. Bon sang.

Je me précipitais dehors. J’entendis des appels à l’aide en langue angélique. La jeune femme était au sol, dans sa forme angélique. Une balle en pleine tête… elle était morte. Je ne pouvais rien faire. Yrok m’avait suivi. Bon, nous devions réagir vite.

« Yrok, occupe-toi de faire rentrer le couple dans le Valentine. Immédiatement ! »

Les humains ne devaient pas voire Netorah… enfin… son corps…
Je sentis la rage grandir en moi… J’avais échoué. Encore. Je n’étais pas parvenu à protéger un ange. Et maintenant elle était morte.

Je me mis à courir en direction de l’homme qui s’enfuirait. Il ne s’en sortirait pas. Peu importait qui il était, il paiera ça. Sa vie sera le minimum. Mais je comptais bien l’attraper vivant. Oh oui… et lui faire regretter amèrement ce qu’il avait fait.

awful

**Invité** Invité

Cela faisait une éternité que je n’étais pas revenu au Valentine, mais la qualité du service et des boissons y restait impeccable. Le soleil commençait déjà à décliner en ce début de soirée, sonnant alors la fin du dernier service de là café-librairie. Nous étions plusieurs anges présents : moi, Abaddon et Yrok, Gabriel, et enfin Vellken et Netorah. Autant d’anges que j’avais cotoyé de près ou de loin, entre supérieurs et collègues.

Je bus tranquillement ma dernière tasse de thé et fermis un roman que j’avais lu silencieusement, m’attendant à ce que le maître des lieux ne nous demande de plier bagage pour aujourd’hui. Ce n’était pas vraiment mon genre de faire la conversation, sans oublier que nous restions dans un endroit calme et agréable. Ce serait bien dommage de troubler cette tranquillité en parlote inutiles.

Le jeune couple s’en alla en premier, le sourire aux lèvres. Même si je ne m’y connaissais pas trop, je ne pouvais m’empêcher de les trouver un tantinet adorable.

L’annonce d’Abaddon tomba lorsque soudain… Un coup de feu se fit entendre à l’extérieur du Valentine.

Bien que je ne montrais aucune surprise extérieurement, je restais plutôt étonné d’entendre une arme à feu en pleine ville… Sans compter le malheureux timing qui laissait peu de place aux doutes quant à la cible du tir.

Je suivis le conseiller et propriétaire des lieux jusque dehors. Je découvris en même temps que les autres, l’effroyable spectacle qui se déroulait sous nos yeux. Netorah ne bougeait plus et ses ailes d’un blanc pur se tâchaient peu à peu d’une teinte rosâtre.

Abaddon se lança aux trousses du ravisseur dont on n’avait à peine eu le temps de voir l’apparence.

Ne m’attardant pas plus sur sa course-poursuite, j’observais les alentours pour m’assurer qu’aucun humain n’aient aperçu les ailes de notre défunte ange. J’emmenais rapidement le corps à l’intérieur de la boutique, laissant à Yrok la charge de ramener le pauvre Vellken en sanglot. J’ignorais ce que faisait Gabriel.

Je déposais le corps à l’abri des regards, sur un canapé de l’établissement - tant pis pour les tâches - et fermis les yeux de Netorah. Même décédée, on pouvait encore lire la douleur sur son visage. Pauvre ange…

Je ne me trouvais pas aussi enragé que mon supérieur, mais… Je sentais une certaine colère montait doucement le long de mon échine.

- Yrok, je peux te laisser la charge de Vellken et la surveillance du Valentine ? Personne ne doit entrer sous aucun prétexte, déplairais-je tout en fermant la devanture du café-librairie. Si tu rencontres un problème, signale le moi. Je vais sur le toit.

Aussi vite dit, aussi vite fait, je me rendis sur le dit-toit, observant les alentours. Les deux coureurs devaient être déjà loin, mais mes yeux perçant parvinrent quand même à situer Abaddon au sol. Le fuyard se faisait plus discret. Il ne semblait pas être un débutant… Il serait bien tentant de lui décocher une flèche, mais… Le voisinage risquerait de me voir à l’œuvre bien que je restais couvert.

Il était tentant de poursuivre cet infâme enculé… Mais il était préférable que je surveille pour le moment les environs, au cas où cet individu ne fut pas seul.

**Arrivée** : 10/02/2020 **Plumes** : 36

Une balle perdue, un ange aussi Abaddon & Uryan
" Quelle belle soirée. "

Gabriel levait la tête de son livre, la tête remplie d'histoires, toutes plus fascinantes les unes que les autres. Il revint peu à peu à la réalité en concentrant son regard sur l'extérieur... Las Vegas était vraiment une ville splendide en soirée. Remarque, ça tombait bien. Et les choix de lecture du Valentine étaient à la hauteur du menu. Voilà bien longtemps que Gabriel n'avait pas pris cette apparence humaine, qu'il n'était pas allé sur Terre. Il y avait tant de sorties de livres qu'il avait manqué. Bien sûr, il n'y avait pas que ça qui avait changé depuis son dernier voyage mais il n'avait pas encore eu le temps de découvrir les nouvelles technologies. L'archange risquait d'être paumé au point de ne pas savoir se servir d'un portable, et il n'avait aucune envie de déranger ses collègues. Il demanderait sûrement à Zephon de l'accompagner, la prochaine fois qu'il irait dans le monde des humains. Après tout, son assistant y était plus habitué que lui et faisait preuve d'une certaine débrouillardise.

En attendant, il imaginait le rose maudire Abaddon à distance, pour avoir donné de nouvelles idées de lecture à l'archer. Sa bibliothèque était déjà à deux doigts de s'écrouler... Un sourire amusé se dessinait sur le visage du conseiller. Typiquement le genre d'expressions qu'on ne retrouvait pas chez sa version angélique.

Malheureusement le Destin avait décidé que le moment de répit avait été assez long comme ça. La voix d'Abaddon le rappela à la réalité. Ah, vous savez, quand Gabriel était dans un bouquin...

Il reposa ce dernier sur la table en voyant Velken et Netorah partir. Il les salua avant que la porte ne se referme derrière eux. Gabriel ne les connaissait pas autant qu'Abaddon, pour qui Velken travaillait, mais il avait parfois discuté avec eux. Ils lui étaient sympathiques. En même temps, il n'y avait pas beaucoup d'anges que l'albinos n'aimait pas, mais avec sa froideur apparente, ce n'était pas toujours facile de le comprendre. Uryan et Yrok, qui étaient également sous les ordres d'Abaddon, étaient présents. L'archer était un peu l'intrus de cette petite réunion d'anges mais cela ne le gênait pas plus que ça.

Cependant, Abaddon n'allait pas tarder à fermer. Il se faisait tard (Gabriel ne connaissait rien des horaires de Las Vegas). Il reviendrait un autre jour. Néanmoins, il s'en voulait un peu d'avoir siroté du thé toute la journée en lisant. Il se doutait que Yrok allait aider le patron mais il se leva, commençant à ranger.

Un coup de feu.

Le sang de Gabriel ne fit qu'un tour. En moins de deux, il avait atteint la porte d'entrée et se retrouva dehors. Non, il n'avait pas été idiot au point de se servir de ses ailes. Toutefois, les clients humains furent un peu surpris de voir ce gars en kimono se mouvoir aussi facilement. L'avantage de la spécialité du conseiller, c'était qu'il ne se faisait pas tant remarquer que ça.

Des paroles angéliques. Abaddon se tenait à côté de lui. Il ignorait quelle expression il avait. Son attention était focalisée sur le corps de la jeune ange étendue par terre, inerte. Si les émotions - choc, terreur, colère- se bousculaient dans sa tête à une vitesse spectaculaire, il n'osait imaginer dans quel état devaient être Velken et Abaddon. Ce n'était pourtant pas le moment de se laisser dominer par la tristesse. La seule chose qu'ils pouvaient faire pour aider le mari désormais c'était de rattraper le meurtrier.

Ce que Gabriel avait l'intention de faire. Intention qu'Abaddon semblait partager. L'archange l'avait entendu donner ses ordres à Yrok avant de se lancer à sa poursuite. Uryan et Yrok s'étaient chargés du mari inconsolable après avoir veillé à ce que personne n'ait vu la victime. Gabriel ignorait l'identité de l'individu. Il avait juste vu la direction qu'il prenait, donc impossible de savoir s'ils avaient vraiment besoin d'être deux pour s'en charger. Mais au cas où...

Au fait, il ne savait pas trop s'il lui courait après pour empêcher Abaddon d'aller trop loin ou parce qu'il avait lui-même envie de lui défoncer la tronche. Un doux euphémisme pour ce qu'il comptait faire. L'expression que l'archer avait sur son visage n'avait rien de rassurant. Mais il n'était sûrement pas celui qui risquait le plus d'être aveuglé par la colère. Il devait se reprendre. :copyright:️ DABEILLE

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Comme certains l’ont déjà appris, notre mari de la victime se nomme Vellken Adel’tri, c’est un soldat des TOM âgé de 215 ans. Oui, il est plutôt jeune. Sa femme, Netorah Hew’sha était une ingénieure de l’Ordre du développement et avait 226 ans. Ils n’ont pas d’enfant mais fêtait en effet leur 24ème anniversaire de mariage aujourd’hui, et cela ne devait être un secret pour personne vu l’ambiance mise par le couple dans le Valentine quelques minutes auparavant.

Et voici une petite image du couple pour nous mettre dans l’ambiance.

Heureusement pour vous, lorsqu’Uryan porte Net -tu finiras taché de sang bien certainement-, Vellken encore sous le choc n’a pas compris qu’elle était morte, après tout les anges n’y sont pas du tout habitué. Il n’a pas voulu lui lâcher la main et a dit des mots comme « Tiens bon Net… Net… » bien tristes pour ceux ayant déjà compris le sort de la jeune femme. Il s’est donc sagement laissé emmené dans le Valentine part Uryan et Yrok. Et encore une fois, heureusement, pas de passant supplémentaire dans la rue (autre que notre assassin), et plus personne au Valentine. Après tout, le gérant n’allait pas tarder à fermer. Ne comprenant pas la situation, Vellken commence à se mettre en colère et à hurler.

« POURQUOI VOUS NE L’AIDEZ PAS ! QUE QUELQU’UN SOIGNE MA FEMME ! UN PORTAIL ! LA CLINIQUE ! »

_________

Du côté de notre course-poursuite, il suffira bien de deux conseillers pour attraper… Ce garçon. C’est en effet un blondinet de 11 ans qui court dans les rues. L’arme a feu a été abandonnée sur le lieu du crime, jetée par terre au hasard. Vous le rattraperez sans aucun mal. Vous voyant prendre de l’avance, il tente de se cacher dans un container à poubelles.

(Oui je sais il a l'air tout mimi)

Une balle perdue, un ange aussi | 12 juillet 2015

Feat Gabriel, Uryan et Équilibre

Tel un chasseur, je poursuivais le tireur, qui pensait pouvoir se cacher de ses poursuivants. L’imbécile. En a peine quelques secondes, j’atteignais la cachette de ce tueur.

Aveuglé par ma colère, j’arrachais le conteneur de la poubelle et l’envoyer dans le mur derrière moi. Il retomba sur le sol avec un grand bruit.
Je fus stoppé dans mon élan de violence par une vision qui me surprit au plus haut point…
Un… un gosse ?
Bordel. Que fait un gosse ici ? Pourquoi il est armé ? ou était son parent, bon sang ? pourquoi avait-il tiré sur Netorah ?
Tant de questions ce basculaient dans ma tête. Ma colère laissa place à la confusion.

« Gabriel. Ramène-le au Valentine. Je vais… m’occuper de… »

Je ne savais pas vraiment comment terminer cette phrase. « Par ce pauvre bougre récemment veuf » ? Même le mot « m’occuper » me semblait peu approprié en réalité.
Je récupérais au passage l’arme à feu en me rendant au Valentine. Arrivant, je fis signe à Uryan. Une fois l’archange à porter. Je me contentais de lui dire.

« Le tireur est… Gabriel s’en occupe. Mais d’abords, il faut… se charger de calmer Vellken et… on doit aussi s’occupé de Netorah. »

Je rangeais l’arme dans mon dos. Mieux valait, pour Vellken, qu’il ne voit pas l’arme qui avait retrié la vie de sa femme. Soupirant, je rentrais dans mon café-librairie. Cette soirée s’annonçait bien horrible… M’approchant du trio d’ange, je pris à parti Yrok, et lui dit de manière à ce qu’il n’entende.

« Yrok, fait un portail vers la clinique. Occupe-toi de Netorah et envoie une explication au capitaine Ulrich et à la conseillère Zenro de la situation. On a besoin de renfort pour sécuriser l’endroit, et de vérifier qu’aucune caméra n’a filmé la scène. »

awful

**Invité** Invité

D’un oeil aiguisé, j’observais calmement les alentours du Valentine et il ne me fut pas difficile de trouver Abaddon en pleine course à quelques rues de là. L’individu qu’il pourchassait était étonnement petit par rapport à la taille de l’arme laissée dans le Valentine. Constatant qu’Abaddon devait sans doute avoir intercepté le criminel sans mal, je me ravisais à dégainer mon arc et descendit rapidement dans le salon de thé.

Une fois de retour en bas, je constatais la triste scène que nous offrait Vellken. Il ne comprenait pas que Netorah était partie, nous accusant de rester les bras ballants. Personne ne pouvait prédire ce drame.

Peu de temps après, Abaddon refit son apparition au Valentine rongé très certainement par la colère. Il semblait aussi dépassé… Ne tenant pas rigueur de l’identité du tireur, j'acquiesçais à la demande de mon supérieur. Consoler n’était pas mon point fort.

- Nous allons nous occuper d’elle Vellken… Pour cela, nous avons besoin de la transporter et que tu reprennes tes esprits, me permis-je tout en tirant doucement l’ange un peu plus loin, j’essayais de me mettre entre lui et Netorah, appuyant mes mains sur ses épaules. Je suis sincèrement désolé.

Je ne savais guère agir en finesse et pourtant, j’étais bien incapable d’annoncer la mort de sa moitiée. Qui sait quel souci une telle colère pourrait engendrer. Il valait mieux attendre le transport du corps et de Vellken au Paradis. Je devais rester à proximité pour éviter tout débordement.

Je jetais un coup d'œil à mes vêtements. Ils étaient tâchés de sang… J’allais devoir les retirer, quelle plaie.

**Arrivée** : 10/02/2020 **Plumes** : 36

Une balle perdue, un ange aussi Abaddon & Uryan
Qui est-ce qu'ils étaient en train de poursuivre au juste ? L'esprit de Gabriel était envahi par la colère, à laquelle se mêlait une forme d'incompréhension. Pourquoi cette personne s'en était-elle pris à Netorah ? En voulait-elle à sa version humaine pour une raison qui leur échappait ? Et pourquoi lui avoir tiré dessus devant autant de gens ? Quelle manque de prudence... Voilà qu'il détalait. Etait-ce juste parce qu'il avait peur d'être rattrapé par ses poursuivants ? Eh bien, on ne pouvait pas lui en vouloir. Nos deux conseillers n'étaient peut-être pas très imposants dans leur forme humaine, mais vu la tête qu'ils tiraient à ce moment-là, j'aimerais pas être à la place de leur victime. Mais autre chose commençait à inquiéter Gabriel... Et si cette personne avait pris peur en voyant l'apparence angélique de Netorah ?

L'idée qu'on s'en soit pris à un ange le mettait hors de lui. Et toutes ces questions qui se bousculaient dans la tête le rendaient encore plus impatient, et pas très ouvert à la discussion. Et le criminel jouait à cache-cache maintenant !? Oh, il allait vraiment le... Gabriel se trouvait derrière Abaddon qui avait retiré le conteneur. L'archer écarquillait les yeux. Tout l'enthousiasme (à l'idée de frapper la tête de cet enfoiré) était retombé. Pourquoi un gosse... ?

Il ne savait plus quoi penser. Ni quoi faire de sa colère. Abaddon lui confia la tâche de ramener l'enfant au Valentine. Gabriel avait peut-être un peu plus d'expérience avec les enfants, et il est vrai que le petit devait avoir plus peur de son collègue vu la manière dont il l'avait forcé à sortir de sa cachette... Enfin, Gabriel s'apprêtait à faire la même chose. Enfin, manquerait plus qu'il défende la personne qu'ils poursuivaient, mais... C'était un gamin et il fallait le ménager. Notre ami se pinça l'arête du nez. Oui, un gamin qui venait de tuer un ange. La possibilité que ce soit un crime volontaire ne faisait pas sens, mais malheureusement, le résultat était le même. Néanmoins, l'expression de Gabriel redevint impassible :

« Pas de problème. »

Il valait mieux que le pauvre Velken ne voit pas le tireur... S'en prendrait-il à un enfant ? Gabriel avait ses limites, mais tout le monde n'avait pas les mêmes. Et ce n'était pas lui qui venait de perdre un être cher.

Les enfants, on pouvait avoir un bon feeling avec, les jeunes meurtriers qui s'ignoraient, c'était plus délicat. Au moins Gabriel avait réussi à se débarrasser de cette expression de colère, mais il était toujours pâle. Comment fallait-il s'y prendre ? D'un côté, leur rancœur était justifiée, de l'autre, il était probable que cet enfant n'avait pas conscience de ce qu'il venait de faire, ni de la gravité de son acte. Et peut-être qu'il se demandait pourquoi ces deux hommes avaient eu l'air de lui en vouloir autant. Gabriel pouvait arrêter de faire cette tête effrayante mais réconforter quelqu'un qui venait de commettre un meurtre... Même si c'était un enfant... Il se voyait pas faire ça. Et pourtant, il cherchait à se montrer le plus compréhensif possible. Après tout, il n'était sûrement pas celui qui aurait plus de mal à lui pardonner. Il n'était pas autant proche de la victime que les autres...

Gabriel se rapprochait de l'enfant, sans faire de mouvement brusque. Il ne fallait pas qu'il s'enfuit, ni qu'il ait peur. Mais non, il n'allait pas lui demander s'il allait bien, où étaient ses parents... Eh bien, oui, c'était une question à laquelle il devrait répondre, mais plus tard. Il aurait peut-être du mal à le convaincre à le rejoindre au Valentine. Si les parents de ce petit étaient assez irresponsables pour le laisser se balader seul avec un flingue, il n'était pas impossible qu'ils lui ait appris à se méfier des étrangers. On avait toutes nos contradictions. Eh bien que Gabriel ne ressemblait pas vraiment à ces pervers louches qui proposaient des bonbons aux gosses, il ne savait pas comment le gamin allait réagir. Après avoir pesé le pour, et le contre, il finit par frapper l'enfant à la nuque, assez rapidement pour ne pas qu'il ait le temps de réagir, et le rattrapa avant que son corps ne heurte le sol. Il l'avait assommé. Puis il s'empressa de le porter sur son dos.

Quiconque croisait Gabriel dans la rue pourrait croire que le petit monstre s'était juste endormi. Cette situation était très bizarre.

L'archer passa par la seconde porte d'entrée. Si le pauvre Velken était encore là, il devait être dans tous ces états. L'archange posa l'enfant au sol. Ce dernier était toujours inconscient. Pour combien de temps ? Gabriel rejoint Abaddon en coup de vent, c'est le cas de le dire, pour lui faire un signe discret de la main. De toute manière, il ne pensait pas que Velken l'avait remarqué. Pas à un moment pareil. Il retourna auprès du gamin, prêt à l'immobiliser si celui-ci lui donnait de bonnes raisons de le faire, en se réveillant. Dans tous les cas, s'il avait une crise à faire, autant que ce soit au Valentine que dehors.
:copyright:️ DABEILLE

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Lorsque le couvercle du containeur à poubelle fut soudainement soulevé, il est bien certain que le jeune tireur hurla de peur. C’est qu’il avait fait une grosse « bêtise » là !
L’homme qui venait d’arracher le couvercle – qui devait certainement aussi être un alien comme la dame !- passa le relais à une autre personne qui s’approchait de lui plus doucement.
Lorsqu’il l’avait vu s’approcher encore plus le gamin s’était reculé mais pas assez rapidement et efficacement et retomba donc dans ses bras, évanoui et facilement transportable.

__

De son côté Vellken était bien évidemment… Incalmable. Enfin ce mot n’existe pas mais ce n’est pas grave. Il était incapable d’écouter les « désolés » d’Uryan et il essaya visiblement vainement de retourner vers sa bien-aimée. Il ne voyait rien de ce qu’il se passait autour d’eux. Par conséquent il n’avait ni remarque les départs de Gabriel et d’Abaddon et encore moins leurs retours et allées et venues.

Le gamin amené avait été bien assommé et n’allait certainement pas se réveiller avant un bout de temps.

Comme cela fut demandé, de son côté Yrok traça un portail et pris la jeune femme dans ses bras pour l’emmener vers la clinique. Vellken désirait suivre sa femme mais il était comme paralysé.

Les affaires humaines furent immédiatement prévenues et de leurs côtés, ils commencèrent à analyser toutes les vidéos. Les humains ne devaient pas les voir. Et les agents de l’ISMADD non plus. Heureusement, ils avaient un être humain à qui il pouvait demander de ne pas tenir compte de ces enregistrements et de les effacer… Bonjour Flippy. Des ordres furent immédiatement envoyés en ce sens.

« Je… Je veux rester avec Net… »

Il ne pouvait pas s’y rendre seul. A l’instant il avait complètement oublié la personne qui l’avait blessée…

HRP, petites pistes : A vous de décider de quoi faire du gamin... Vous pouvez aussi directement contacter le prophète (ses représentants, notamment un certain Luciel spécialisé dans la justice [voir liste des PNJ]). Les listes d'ADN de l'ISMADD devraient vous aider à identifier le jeune garçon. Vous pouvez contacter Ophiel en ce sens. Very Happy

Si vous avez des questions vous savez où me trouver !

Une balle perdue, un ange aussi | 12 juillet 2015

Feat Gabriel, Uryan et Équilibre

En regardant de nouveau le cadavre de son ancienne subordonnée, le cœur du conseiller se resserra. Un goût de bile arriva dans bouche. Abadon se contenait comme il pouvait, il ne pouvait pas montrer de la faiblesse, pas maintenant, pas dans cette situation. Par chance, Yrok quitta rapidement le champ de vision d’Abadon en traversant le portail.

« Vellken… » Abadon réfléchit quelques secondes sur la meilleure façon d’agir. Il n’était pas vraiment la personne la plus empathique du Valentine et bien qu’il ait lui-même perdu sa femme, il ne se sentait pas vraiment capable d’aider le nouvellement veuf.

« Capitaine Uryan, pouvez-vous vous occuper de lui ? »

Abadon marqua une pause. Maintenant le cas de la victime réglé, ainsi que celle de Vellken, il fallait s’occuper de l’assassin.

« Si c’est possible, prévenez les conseillers et Raphaëlle. Si Sybil pouvait nous envoyer quelqu’un pour nous aider à… gérer l’affaire. Ce serait parfait. »

Après avoir confié Vellken à Uryan, Abadon rejoignit son collègue, Gabriel, dans l’arrière-boutique. Si la mémoire d’Abadon ne lui faisait pas défaut, le conseiller de l’armée régulière avait participé à un cursus de l’Ordre de la Justice. Abadon ne savait pas si ce genre d’affaire avait un précédent… et il ne le pensait pas vraiment : seules de pareilles armes modernes pouvait avoir ce genre d’effet sur un ange dans les mains d’un enfant. Dans tous les cas, il fallait suivre la procédure.

« Gabriel. Tu sais ce qu’il faut faire dans le cas où un humain mineur tue un ange ? »

Si l’enfant avait été majeur, Abadon l’aurait abattu sans autre forme de procès. Il aurait rejoint la longue liste de ses victimes. Cependant, puisque le petit garçon n’était qu’un gosse, Abadon n’était pas totalement sûr que cela s’appliquait. Il y a quelques siècles, il aurait sans doute tué l’enfant dans la ruelle pour s’en être pris à un ange. Il fallait croire que sa vie avec les humains l’avait adouci, en quelque sorte.

awful

**Arrivée** : 10/02/2020 **Plumes** : 36

Message supprimé par erreur.

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

HRP : Uryan quittant le forum, je m’occupe de PNJiser tout ça.

Uryan emporta donc Vellken qui n’était plus capable de bouger avec sa femme. Il était mieux que ces derniers rentrent au Paradis. Là-bas les gardes de l’entrée en les voyant arrivées prévinrent immédiatement la Clinique pour recevoir Vellken, les thanatopracteurs pour le corps de Net, et bien évidemment la garde de la Prophétesse qui envoya Luciel.

Ce dernier mis environ une dizaine de minutes pour se présenter à Gabriel et à Abaddon après avoir traversé le portail.

« Conseiller Abaddon, Conseiller Gabriel. » Il les salua rapidement avant de continuer « Vellken et Net ont été emmenés à la Clinique de Faredis. Pouvez-vous tous les deux me raconter ce que vous avez vu ? Nous devrions bientôt avoir les images des caméras de surveillance. »

Luciel sortit sa tablette -angélique- et attendait qu’on lui fasse parvenir les images. Après avoir écouté leur version, il leur montra ce qu’il s’était passé en tournant la tablette vers eux. Les images montraient le petit garçon en train de jouer faussement avec son arme juste avant, la prenant vraisemblablement pour un jouet avant de pointer quelqu’un au hasard dans la rue, à savoir, Net, de tirer, et de la voir s’écrouler, puis, le garçon lâcher l’arme et s’enfuir. Le reste était déjà connu.

« Avant de décider de ce qui arrivera à ce garçon, nous devons savoir pourquoi il avait une arme. » Luciel ne pouvait pas non plus punir ce garçon de même pas 10 ans. « Si c’est une négligence parentale alors ce sont eux qui en paieront le prix. »

Il paraissait calme car il devait l'être mais il était secoué par la mort d'un ange.

Une balle perdue, un ange aussi | 12 juillet 2015

Feat Gabriel, Uryan et Équilibre

Une dizaine de minutes après le départ des anges, l’homme spécialiste du droit de la prophétesse, Luciel. Abaddon soupira, il aurait préféré un des subordonnés de la Conseillère de la Justice. Sa méfiance envers Raphaëlle avait déteint sur ses plus proches anges, les représentants.

« Représentant Luciel. » répondit le conseiller en guise de salut.

Il demanda alors un rapport de ce qui c’était passé. Abaddon s’exécuta.

« Peu de temps avant la fermeture, Vellken et Netorah sont sorti du Valentine. J’ignore pourquoi c’est arrivé, mais l’enfant humain a tiré sur Netorah, une balle en pleine tête. Tandis que le soldat Yrok et le capitaine Uryan s’occupaient du couple, le conseiller Gabriel et moi-même avons poursuivi le tireur. »

D’un geste de la tête, il désigna le jeune garçon dans les vapes de son menton.

« Quand nous avons rattrapé le tireur, Gabriel s’est occupé de lui. J’ai récupéré l’arme et je suis rentré au Valentine. Vous connaissez la suite. »

Le conseiller sortit l’arme qu’il avait précédemment rangé dans son dos. Il la posa devant Luciel. Il s’agissait d’un petit calibre humain. Un modèle que les humains locaux considéraient comme une arme de « défense ». Après cette nuit, Abaddon la voyait bien plus comme une saloperie d’arme offensive. Ces humains… c’était terrifiant la façon dont ils perfectionnaient l’art de tuer leur prochain. Ils étaient bien moins barbares quand ils étaient à l’âge de bronze…

« Il faudrait pouvoir interroger l’humain. »

Abaddon ne voulait pas s’occuper de cette tâche. Les enfants… ce n’était vraiment pas son truc. Même les enfants angéliques, alors, humain… et de toute manière, il avait agi de façon assez… monstrueuse devant lui. Impossible qu’il lui fasse confiance.

« S’il a des papiers d’identité ou un portable, je suis sûr que nos contacts à ISMADD pourraient retrouver les parents. »

Cela ne semblait pas être une tâche ardu. Bon, Abaddon en serait incapable. Mais une organisation non-gouvernemental qui fouillait dans la vie privé de milliers de personnes pouvait sans doute le faire ?

awful

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**Arrivée** : 10/02/2020 **Plumes** : 36

Une balle perdue, un ange aussi Abaddon & Uryan

Heureusement, le représentant de la prophétesse ne tarda pas à les rejoindre. En entendant son collègue soupirer, Gabriel supposa qu'il devait être aussi soulagé que lui. Ils allaient en apprendre un peu plus sur ce qu'il s'était passé. L'archer salua le nouveau venu d'un mouvement de tête :

« Représentant Luciel. »

Ils avaient tous les trois conscience que le moment était mal choisi pour s'attarder en formalités. Avant qu'ils ne découvrent les images des caméras de surveillance, Luciel leur demanda de faire leur rapport. Gabriel vit son collègue s'exécuter. Il ne jugeait pas nécessaire de rajouter quoi que ce soit. Tout ce qu'Abaddon disait était correct. Il n'avait omis aucun détail. Mais ce n'était pas le genre de l'albinos de ne pas respecter les procédures. Et on pourrait mal interpréter son silence, et supposer qu'il était juste perdu dans ses pensées. C'est vrai que depuis un moment il évitait soigneusement de regarder le gosse, comme si cela rendait la situation moins tendue. En même temps, il restait sur ses gardes, attentif au moindre son, mouvement du gamin, ou un changement dans sa respiration qui indiquerait qu'il se réveillait. C'était plutôt paradoxal.
Gabriel se contenta d'ajouter :

« L'enfant ne devrait pas tarder à reprendre connaissance. Mais je ne vous cache pas qu'il a eu peur en nous voyant, comme on pouvait s'y attendre. Il peut à nouveau devenir difficile à gérer lorsqu'il se réveillera. »

Rassurer un jeune humain qui venait de tuer un des leurs ? Les circonstances étaient particulières. Ce qui était évident est que Gabriel ne cherchait aucunement à sous-entendre qu'il fallait recourir à des méthodes brutales pour le faire taire. Il avait pris soin à ne pas l'assommer assez fort. La force physique était le seul don que Gabriel possédait. Par conséquent, elle était supérieure à celle de la plupart de ses congénères, bien que la carrure du conseiller n'en donnait pas l'impression. Cet avantage pouvait parfois se transformer en contrainte. L'albinos avait appris depuis longtemps à maîtriser cette force, mais cela faisait un moment qu'il ne s'était pas rendu sur Terre. Les humains n'avaient pas la même résistance que les anges, et l'archer avait dû redoubler de prudence.

Il n'apprenait rien aux autres. Sa dernière remarque était une réaction aux propos d'Abaddon. S'ils souhaitaient fouiller les poches de l'enfant pour retrouver des papiers d'identité, ils devraient se dépêcher. Mais il se voyait mal commencer à faire ses poches sans que Luciel leur ait donné son accord. Peut-être avait-il une autre solution ?

La vidéo n'aidait pas l'albinos à y voir plus clair. Qui avait confié cette arme au petit ? L'ange lui jeta un regard en biais, guettant son réveil.

:copyright:️ DABEILLE

**Arrivée** : 23/02/2017 **Plumes** : 2198 **Localisation** : Au Tantum

Luciel écoutait la version des deux Conseillers. Il ne pensait pas que le jeune garçonnet avait commis ce meurtre de façon intentionnelle.

« Je vous remercie, je vais rapporter cela à notre Prophétesse après avoir investigué sur l’identité du jeune garçon. »

Le meurtre secoua le Paradis, tous les moyens humains comme angéliques avaient été mis en œuvre pour trouver l’identité du jeune tireur. Il s’agissait du petit dernier d’une famille de trois personnes et d’un papa. La maman était décédée dans un accident de voiture deux ans auparavant, le père, policier avait sombré dans l’alcool et le plus âgé de 16 ans faisait vivre une partie de la maisonnée avec des petits boulots. Ces renseignements ont été trouvés grâce à une enquête et aux journaux.
Le petit dernier avait trouvé l’arme dans un petit coffre, chargée, et souhaitait s’amuser dans la rue. Il pensait qu’il s’agissait d’un jouet et avait tiré, ce qui avait causé la mort de l’ange. Ces propos ont été recueillis sur le petit lui-même.

Quelques heures avaient suffi pour avoir tous ces renseignements.

Le Conseil fut convoqué le 12 juillet dans la soirée. Les conseillers devaient donner leur avis. Que faire ? Faire emprisonner le père chez les humains ? Punir le garçonnet quand il sera plus grand ? Tuer le garçon maintenant ? Ne rien faire ?

Tous les Conseillers doivent donner leur avis, et la majorité sera prise en compte pour le dénouement de cette affaire.

HRP : Du coup les personnages suivants sont invités à poster, Gabriel, Abaddon, Gwenael et Raphaëlle.

Pour aller vers la fin de ce sujet qui dure depuis un petit moment, vous pouvez ne poster que quelques lignes pour définir votre pensée et vous exprimer au vote.

Raphaëlle pourra poster à la fin pour faire en fonction de l'avis du Conseil et donner le sien.

Tous les renseignements que Luciel a trouvé vous seront donnés, et la situation sera explicitée à tous les membres du Conseil.

Wink

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