Matisse Luubearth - finie

Mon premier jour en tant que professeur, enfin premier n’était probablement pas le bon terme, j’avais déjà effectué ce poste. Du moins pas à ce niveau d’étude là, je l’avoue, ma responsabilité était nettement plus importante depuis que j’étais maintenant sous la responsabilité d’un conseiller. Tout comme mes parents, je n’étais plus maintenant que dans l’ordre de la  santé et de la recherche. Ainsi, je suivais ma famille et j’allais m’impliquer dans l’enseignement, enfin suivait, j’étais le seul encore en vie ….

La lumière éclairait mon miroir, tandis que je boutonnais ma chemise blanche. Cachant en même temps les diverses marques zébrées sur mon corps pâle. Mes cheveux étaient également blancs insistant sur l’aspect pâle, cependant mes yeux était jaune, la ressemblance avec un albinos s’arrêtait ici. Comme mon apparence la nature de mon pouvoir était lui aussi unique, enfin unique, ma façon de l'utiliser. J’étais le Luubearth qui se démarquai de part sa singularité, j’étais aussi le seul de ma génération et aussi le seul tout court maintenant.

Un nouveau costume pour l’occasion, couleur plus sombre, une carrure d’un mètre 85. Je portais aussi un chapeau dans les mêmes tons, sur moi, j’ai des objets un peu loufoque de ma conception.  Passons, l’heure tourne et l’étude n’attend pas.
 

Il vrai que je n’aimais pas le retard, si l’on imposait un horaire à quelque chose, il était dans notre devoir de le respecter, sinon l’intérêt d’indiquer une heure sera idiot et donc inutile. Mais il ne faut pas croire que je n’aimais pas les choses non prévues, je raffole des surprises de la science en particulier. Toute situation non prévue est toujours excitante, l’ennuie, c’est quand tout cela passe comme prévu, mais parfois cela reste nécessaire.

J’adore les sciences et les plantes, le poison est aussi une réelle source de plaisir, mais le dogme angélique pose des principes que d’autres mondes bafoue sans vergogne. Si l’on tente des expériences sur autrui nous devons en préalable être capable de les faire sur nous-mêmes. C’est d’ailleurs pour cette raison que je porte toujours sur moi une de mes dernières créations. Ma curiosité me pousse cependant à voir comment marche les autres scientifiques des autres mondes. Je  me demande d’ailleurs qu’elle serait ma première pensée en les voyants.

Du point de vue d’un de l’équilibre, je n’ai rien contre lui, j’ai naturellement plus d’intérêt pour les anges en général et par ce que je connais à travers les sciences. Mon œil de scientifique regarde l’équilibre d’un œil songeur, je reste donc à distance.

Ce que je pense du système en place je ne suis pas contre une métamorphose du système, surtout concernant le travailleur des chercheurs et scientifiques. Mais les livres de nôtres histoires regorges d’informations des plus palpitantes…  Je parle, je parle, mais me voilà déjà devant la salle de classe.