Phebe Askarov : j'étudie donc je suis [EN COURS]

Il semblait que le sort avait prévu de faire d’elle le reflet de sa mère. Lui offrant alors ce même sourire mutin et enfantin qui se glisse quelquefois sur ses lèvres charnues, cette peau mate dont la douceur et la senteur sucrée, soignées par les nombreux bains d’huile, de flore et de fruit savaient égayer sa détentrice et enfin, le corps élancé toutefois confronté à la dure réalité de la vie d’un agent, de laquelle il en tirait sa vigueur. Phebe est ce qu’il semble être une femme d’une beauté appréciable qui n’a jusqu’alors, jamais su ce qu’elle pourrait tenir de son père biologique. Peut-être ce regard mordoré voire jaune, qui remettait en cause l’absence de félidé dans sa famille ? Possiblement mais rien ne garantissait qu’il ne lui avait pas été transmis par un aïeul maternel, aussi irréel semblaient-ils à ses connaissances. Néanmoins, son ADN semblait s’être montré très sélectif, la possible laideur de son père lui ayant valu bonté et compassion de la part des gènes de sa mère, annexant alors toute la part génétique dédiée au patriarche. Non pas que cela puisse la troubler, mais au fur et à mesure que les années passent sans un moindre signe de vie de son géniteur, la curiosité se creusait toujours un peu plus en elle.

Il n’est secret pour personne l’amour qu’elle porte à l’affranchissement de sa longue chevelure noire jais se baladant au gré du vent.  Il n’est donc pas quotidien pour elle de les torturer sous quelques accessoires. S'il n’est pas sacrilège pour elle de les couper et même de les raser, il serait en revanche, blasphème  de les étouffer, ce qui lui avait valu à une époque un joli crâne rasé.  Tant qu’à faire, elle lui évitait la boue et les attaches. Quoiqu’il se passe, son visage carré ne représente pas un quelconque complexe, jugeant tout simplement « inutile » d’apprendre à mépriser un détail qui ferait partie de sa personne.

Phebe aime se vêtir de jolies pièces dont la diversité vestimentaire ne se tarit jamais. Un jour embrassant le glamour et l'affriolant, une autre fois l’urbain et le cosplay -au grand dam des plus sobres-, cette demoiselle est un caméléon qui n’a pas pour but de s’embellir à l’aide de ceux-là, bien au contraire, c’est elle qui devait les enjoliver.
 

Phebe avait toujours été un sujet de conciliation, unissant alors même les plus opposés de ses proches lorsqu’il s’agissait de l’examiner, suscitant chez l’autre une forme de sympathie et de confiance certainement issue de sa cordialité et de sa courtoisie notable. Loin d’être de nature asociale, il apparait qu’elle n’avait aucun mal à s’en aller à la rencontre d’autrui, décrite alors comme une femme solaire et confiante, de quoi égayer une assemblée avec ses plaisanteries et de ses civilités. Si cela ne tenait qu’à sa grand-mère, Phebe serait le plus adorable des anges que le monde n’aurait jamais porté. L’amour rend aveugle, c’est du moins ce dont la principale intéressée semble penser. L’innocence qu’elle lui attribuait quelquefois trouvait toujours le moyen d’être contredite par ses diverses actions, œillade espiègle, des causettes à double sens et surtout ses fonctions actuelles peu réputées pour rivaliser avec les actions des bonnes sœurs.

C'est un agent d’ordinaire exemplaire, de quoi entacher les dires de sa mamie tant les pratiques usées n'optent pas toujours pour le pacifisme. En tout état de cause, Phebe n’y prête que peu d’attention, telle que pour les rouspétances qu’il lui arrivait d’entendre. Passant par une oreille pour ressortir par l’autre, c’est l’impression qu’elle renvoie, elle et ses regards perdus au loin. Il lui arrive de paraître indifférente, voir parfaitement insensible, plus froide qu’un glaçon, accrue par une distance notable qu'elle savait instaurer de temps à autre. Assez pour se sentir à la fois proche et éloignée d'elle, à se demander si elle avait au finalement de réelles amitiés. Malgré son tempérament de papillon social, il reste légitime de se poser la question, celle à laquelle elle répondait par un sourire illisible, comme si la réponse était une évidence, mutique.  Phebe ne refuse pas de prendre un verre et rayonner de manières diverses et variés aux côtés de ses connaissance, comme le ferait les meilleurs amis du monde jusqu’à ce que tombe enfin la fin de journée, marquant alors l'achèvement du mirage insoupçonnée. Une histoire de familiarité sans certitude d’un lendemain. Certains s’en contentent, d’autres s’en offusque. Phebe s’en moque, cela ne relève pas de sa personne, c’est ce qu’elle en pense.

Et pourtant, Phebe est une oreille attentive, assez pour daigner quelquefois décrocher son téléphone en soirée pour un éploré en détresse, revêtant alors le rôle de psychologue bénévole contre son gré, qui peine à fixer ses honoraires. Bien qu’il arrive de discerner un possible jugement de sa part, le silence est son plus fidèle ami, n’entrouvrant généralement ses lèvres que lorsqu’il le lui était demandé et faisant preuve d’une patience qui lui était propre. Une patience facilement décelée lorsque celle-ci attendait le retour du bâton après s’être sentie offensée. Elle semble un poil vengeresse bien qu’il arrive de la voir siroter un verre en compagnie de ses ex-inimitiés. C’est qu’elle avait le pardon facile, ou du moins c’est ce qu’il était pensé, sans que l’on n’envisage une possible magouille et pourtant, il y aurait toute légitimité une fois encore de se questionner sur la sincérité d’une femme qui n’oublie pas ce qu’on lui a infligé.

Finalement, Phebe est une jeune femme qui vit sa vie comme elle l’entend. Une femme que l’on apprécie généralement et qui ne manque jamais de saluer chacune de ses connaissances, qui demeure cependant distante et effacée lorsqu’elle flaire une soudaine proximité qu’elle n’a peut-être pas envisagée. Aimant la quiétude qu’elle puise de sa solitude, agissant l’air de rien et qui en un instant sait troquer sa complaisance pour une âpreté déroutante. Peut-être par rancune, peut-être par bouderie. Possible est-il qu’elle soit un peu trop secrète, mais il lui est certain que le plus important, c’est ce qu’elle laissait transparaître aux autres.  
 

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Future race et classe : Ange.
Régénération : Naturellement plus conséquentes que les humains.
Portails maîtrisés : Aucun pour le moment.
Type d'Aura :  Une aura solaire et chaleureuse, doté d'un semblant de vitalité.
Résistance au miasme et à l'exaltation : Indompté

Pouvoir(s)
En tant qu'enfant d'un ange, elle comprend toutes les capacités naturelles d'une progéniture à demi céleste, soit : une vigueur supérieure à l'homme, une meilleure résistance aux maladies et enfin une cicatrisation plus conséquente. En ce qui concerne l'élémentaire, il ne reste qu'à attendre ce que l'avenir lui réserve.

Connaissances sur le paranormal : Modérées sans qu'elle n'y croit pas pour autant. Ses connaissances étant purement théoriques et ne résultant que d'une curiosité d'ancienne adolescente intrigué par l'imaginaire.

Compétences : A choisir dans cette liste ( https://ismadd.forumactif.com/t620-liste-de-competences#6709 ) et / ou à inventer !

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