Vous voici dans un monde où les anges contrôlent l'équilibre du monde, complotent, au dépend de toutes les races tant que l'équilibre est conservé. Que serez-vous ? |
Sujets importants de la période
• 2 août 2015 / An 5115 : Chose assez rare, un demi-humain est mort sur terre, il arrive donc aux Enfers, c'est Marbas qui est chargé de l'accueillir. Qui est-il, d'où vient-il, et surtout, sera-t-il utile ? ( www ) • 15 août 2015 / An 5115 : Aux enfers, de tremblements de terres commencent à déranger les habitants, d'abord du Pandémonium, puis, des autres. L'ordre royal a été donné le 30 août d'investiguer le volcan Aratah. ( www ) Nous recherchons des subordonnés et des civils dans tous les mondes.
Nous sommes en août-septembre 2015 chez les hommes | 9015 au Paradis | 5115 aux Enfers |
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| Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Dim 22 Aoû - 12:42 | |
| Tirage aux dés des preuves contenues sur le livre : 1 => Rien 2 => Une plante d’origine inconnue 3 => Rien 4 => Une plante d’origine inconnue ainsi que des traces ADN de démon 5 => Rien 6 => Rien Tirage du dé : C'est la merde. Tu es pire que Nero. Emilio t'envoie donc un texto, il a récupéré ton numéro de Sweety. " Bonjour c'est Emilio du Mystic. Mon contact a analysé le livre. L'échantillon n'a rien donné. Par contre, si tu as transporté le livre dans un sac, tu peux passer nous le donner, on peut l'analyser aussi. PS : Sweety précise que les limonades seront gratuites. " |
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Jill L. Donovan étudiante
| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Sam 28 Aoû - 14:46 | |
| 13 juillet, aux alentours de 9 heures Ces retrouvailles la firent trépigner une longue semaine, jusqu’à l’ironique jour des superstitieux. Voir son féru de flingues aboutit à une liste précise de calibres probables à remettre au monsieur, mais encore des réflexions sur la perspective d’avoir affaire à des tordus de comics, l’une présentant des similitudes avec Poison Ivy, sauf que l’usage de venin n’eut aucune primeur sur l’épée. Lily aperçut une allègre quidam en chemin. Cette ménagère sortait de l’animalerie cent-joies avec sa fraîche acquisition et la coquette taciturne s’interloqua, se surprit à envisager pareil achat ; car sa préférence allait aux refuges et fourrières. Certes chiot, chaton ou perruche égailleraient l’endroit, or qu’en ferait-elle si le gérant ou sa comparse s’avérait allergique ? Arthropode alors, sinon reptile ? Mauvais calcul, une périlleuse exposition aux cruels et hystériques primates. Aussi se ravisa-t’on au seuil de la boutique. Puéril interlude, humeur maussade. D’élégants souliers sombres battirent la cadence vers l’horizon, à défaut d’avoir demandé s’il était viable de venir en vélo. Sa première visite permit juste d’établir l’absence de râtelier en bordure de trottoir, et la ruelle latérale ne rendrait pas moins louche son approche du groupuscule [si d’aventure elle fit l’objet d’une étroite surveillance par l’énigmatique brigade]. Ses manœuvres de contre-filatures furent vaine, aucun véhicule garé proche de sa baraque ni de gus la suivit après le concert.
Miss mèches flaves ne trouva en l’état qu’un terme pour définir son acolyte, tout juste caractérisée par la jolie tresse : braid. Une gymnastique mentale à vocation secrète. Et la journaliste en profita-t’elle pour voir le métrage traitant de conspiration avec fâcheuses conséquences, dignes des travers d’agence secrète [telle que fantasmés par la populace] ? Cette pétillante camarade sembla l’allécher dans l’expectative d’une longue interview, non par cupidité du témoignage scoop. Comme si le cas du funeste jour confortait son instinct de crypto-zoologiste. Les gens voient ce qu’ils veulent et sont aveugle à l’empirisme. Un constat textuel la turlupinait. Si on s’attendit à ce que la substance volatile s’étiole vite, débusquer cette trace de résidu incrusté dans la moindre page aurait permis la corrélation avec un plausible programme militaire d’envergure ; puisqu’il fut logique de découvrir des nano-machines mortes au lieu de spores. Que nenni. Il ne put s’agir que de pollen, or la thèse de la flore concrète parut moins pertinente qu’un système à forme de mémoire, sauf espèce inconnue voire manipulée en laboratoire. Certes une plante s’élimine vite et presque sans contrainte, au contraire de choses inorganiques. Type d’armes non-conventionnelles qu’il doit falloir détruire sur commande. N’aurait-ce pas été plus logique d’y greffer des packs de C4, pour plus de ravages ? La femme s’y opposa pour sa propre intégrité ? Une progression devint synonyme de trébuche, alors funambule surplombant ravin de brumes. Nul ne l’attendit dehors. Elle entra, gagnant le comptoir. La même robe ravissante ébaudit des clients.
_ Bonjour. Toujours aussi concise, avec ce timbre ténu. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Sam 2 Oct - 22:24 | |
| Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis qu’Emilio lui avait envoyé un texto. De la même manière que plusieurs jours s’étaient écoulés pour qu’il puisse avoir l’analyse du livre. A vrai dire il ne s’attendait à pas grand-chose en demandant le sac, surtout qu’il était possible qu’elle l’ait utilisé entre temps, mais, sait-on jamais, infime espoir, il fallait toujours compter là-dessus. C’était parfois en s’accrochant ainsi qu’il avait résolu ses enquêtes. Il vit la demoiselle arriver en vélo et elle semblait essayer de le mettre quelque part. Le quartier n’était pas le plus sûr mais pas le moins non plus. Un quartier banal de Las Vegas. Elle rentra en le saluant, lui, préparait une limonade. Il était tôt, les clients présents étaient surtout des étudiants qui commençaient les cours à 10 heures, ou qui séchaient les cours même si le flic n’aimait pas trop ça. « Bonjour. » Il déposa une limonade sur le comptoir. « Cadeau de la maison. Ca a l’air d’aller mieux que la dernière fois. » Il s’enquérait sincèrement de l’état de santé de la jeune blondinette. « Sweety comate dans un canapé à l’étage. Et tu peux rentrer ton vélo dans notre parking privé, là juste à droite. » |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Sam 9 Oct - 16:11 | |
| Son teint pâle, moins blafard, aux iris d’orage figé, dépeignit un charme indéniable loin des bandages. Sa superbe enfin restituée, elle eut fière allure à l’instar d’une majestueuse licorne. Quoique moins chatoyante sous cette clarté banale, les couleurs crépusculaires seyaient mieux à ses apparitions. On n’arborait pas le moindre artifice [cosmétique]. « La migraine est partie. » au contraire du dépit, délivra ce timbre de cachotière, à venir prendre ses aises au détour d’un tabouret. Toujours taciturne, guère expressive, chuchoteuse, déambulant à pas feutrés. L’homme décèlerait vite l’absence d’éclat dans ces yeux, synonymes d’intenses et désuètes cogitations. Insatisfaite, voire hâtive ? Nul ne noya jamais son chagrin dans un breuvage non frelaté, or l’étrangère au cercle évoqua ces loques humaines, au bord de l’alcoolisme. Trop tiraillée par quelque adversité ineffable, un démon intérieur. Presque vaincue, pas tout-a-fait. L’obstinée rumina de parcourir dédale d’impasses.
Jill singeait ainsi sa mère par mégarde, attablée face au remède factice. Là, scrutant sa bouteille, à demi hagarde. Elle en émergea au terme de plusieurs secondes, avec ou sans stimuli tiers, tandis qu’un acte machinal hissa de ses genoux sa besace. Le soupir mirage déduit. Moult mimines tripotèrent l’objet, confié sans entrain. Lire son manuel scolaire l’occuperait du reste au retour, quand elle remit céans le prospectus avec l’indicatif téléphonique (703-386-1282) et se rabattrait bientôt sur la piste du salon annuel de l’innovation technologique, devant se tenir cette année en ville. Malgré le désagrément d’actes sordides. Bizarre. Sombre accord du maire véreux ou manœuvre militaire abstruse ? Maintenir l’évènement forgerait la prochaine aubaine terroriste. Conviction décriée par les geek du campus. Eux se languirent d’ailleurs de sa venue, d’indécrottables dragueurs.
_ Une sieste de quinze minutes la remettra d’aplombs. Magnanime à ses heures perdues. Et puis, autant boire à l’œil dans cet intervalle. Ce rare trait d'humour fusa en dérision.
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Mar 19 Oct - 18:14 | |
| La jeune blondinette avait l’air toujours aussi désabusée. En fait ce n’était peut-être pas la douleur qui la rendait ainsi mais bien son caractère normal, quotidien. C’était un peu étonnant car malgré tout elle semblait dégager une sorte de force et d’énergie à travers sa démarche. Ca ne correspondait pas forcément. « C’est au moins ça. » Un mal de tête persistant on sait tous à quel point ça vous tue une journée, non ? Déposant la fameuse limonade il lui indiqua que Sweety était à l’étage, sous entendant par la même occasion qu’elle pouvait aussi s’y rendre mais visiblement, cela ne fut pas le cas. Elle lui remit ensuite un prospectus. Ce n’était pas intéressant, excepté le numéro de téléphone. « Un numéro de téléphone ? Tu veux que je regarde à qui il appartient ? » Un petit coup de téléphone à ses collègues et ça serait joué. Les anciens collègues qui vous doivent des services c’est la vie ! Il sourit quand elle lui dit autant qu’elle pourrait se remettre d’aplomb que lorsqu’elle pouvait boire à l’œil. Emilio lui envoya un texto. Il n’allait pas hurler dans le bar. « Tu peux manger à l’œil aussi. Lacto-végétarien, bien sûr. » La mémoire ! |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Ven 22 Oct - 14:33 | |
| Miss mèches flaves mit à profit ce long interlude afin d’entretenir une correspondance prolifique avec l’artiste virtuose et s’assurer qu’il défende la préservation forestière amazonienne au Brésil, voire l’élargisse ; après s’être renseignée au préalable sur ses initiatives. Elle lui demanda ainsi -par exemple- de prendre d’actives mesures pour la sauvegarde de la colonie clonale de peupliers faux-trembles Pando dans l’utah, mais encore connaître l’avancée du programme à propos des poissons abordés lors de la nuit caritative.
_ Merci, mais je n’ai pas d’appétit. Votre tonique fera bientôt effet. Décidément, quelle humoriste. Elle plissa des paupières après un bref sourire, signe d’un ton grave. L’index se dressa au lieu d’envoyer la main sur le tract. Plus bas dans le murmure, énième mesure de prudence. La cavalerie. Une allusion directe pouvant compromettre ce brave type. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Sam 20 Nov - 22:55 | |
| Décidément quel dommage, il n'arrivait jamais vraiment à faire manger cette jeune femme. Non pas qu'il voulait spécifiquement la goinfrer, mais la première fois où elle était venue elle lui semblait très pâle et avait refusé la nourriture, d'autant parce qu'il ne connaissait pas son régime alimentaire. Là par contre, il avait fait attention, mais elle n'avait toujours pas faim. Peut-être ne se nourrissait-elle exclusivement de limonade ? Bien étrange créature. Quoi qu'il en soit il posa la question au sujet du numéro de téléphone, qui devrait être important. Il comprit qu'il devait faire preuve de discrétion quand elle lui chuchota qu'il s'agissait là de la "cavalerie", donc, les gens étranges qui étaient venus. Comme il l'en avait informé, les militaires ont dit qu'il s'agissait du FBI, les FBI des militaires et au final, aucun de ses anciens collègue, militaire ou du FBI ne lui avait dit avoir participé à l'opération, voire même, qu'ils ne savaient pas qui l'avait fait. Cette cavalerie était alors, soit un organisme avec des droits inconnus, soit il s'agissait là d'un mensonge de ses collègues, non pas par manque de confiance mais par ordre direct de ne rien dire. Ou peut-être les deux, qui sait... Mais dans ce cas son collègue ne lui aurait pas dit l'ignorer. " Je vais regarder. " Le barman prit donc son téléphone et composa un numéro, il se décala pour éviter d'être entendu et demanda à son ancien collègue de vérifier le numéro. On entendit un "Oui tout de suite s'il te plaît." Il attendit un peu. Il raccrocha et alla ensuite vers Jill. " Le numéro n'est plus attribué." Est-ce que cela étonne quelqu'un ? " Il ne trouve aucune correspondance, comme s'il n'avait jamais existé. "D'où est-ce que tu as appelé ce numéro ?" Ce qu'il ignorait c'était que la recherche de ce numéro allait prévenir un certain service informatique avec un rouquin à sa tête... |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Mar 7 Déc - 16:00 | |
| Coite et stoïque. L’espérance s’écoule, clinque et tintinnabule tel l’or, puis s’épuise. Fieffé mirage. L’aventurière bravait un abîme insondable au lieu du banal dragon étatique. Une traque aux chimères dans le ton des élucubrations admises par la confrérie. Pour peu vétillarde si le diable voulut bien se glisser dans les détails. Il n’en fut rien. Elle en conclut que l’unique manière d’être en contact avec le standard nomade et sa brigade fantôme était d’être en ligne de mire -comme lui vaudrait une ballade vers la zone 51-, sinon d’endurer d’avantage le péril d’une crise. Elle préféra la seconde option mais ne sut prédire le prochain théâtre d’un drame. À moins d’avoir raison à propos de l’événement des nerds entichés de sa sollicitude. Se rendre sur zone et revoir ces zigotos n’étant pas stupide.
_ Du téléphone mural de la salle de soin. La flegmatique blonde dressa ensuite le portrait robot du type qui lui dicta les consignes d’appel, et décrivit les tenues tactiques, peut-être singulière. Difficile de modifier sa morphologie comme une teinture ou des lentilles oculaires. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Dim 9 Jan - 17:37 | |
| Après ce faux espoir -en même temps il fallait être très peu intelligent pour laisser ce genre de numéro valide aussi longtemps-, un autre arriva. Celui du portrait-robot de la personne qui lui avait fourni le numéro de téléphone. Emilio utilisa un petit logiciel bien pratique. Les cheveux bleus ne l’étonna pas plus que ça, quoi que pour quelqu’un qui était visiblement dans le milieu militaire c’était étonnant. « Je vais l’envoyer à un ancien collègue. » Et hop quelques clics et le portrait fut envoyé à un ami du FBI. Il l’imprima même pour la dame au cas où elle voulait effectuer quelques recherches. « Je te donne la copie mais fait attention avec ça. S’ils effacent un numéro de téléphone et ne laissent rien fuiter, ça peut être dangereux de trop chercher. » Emilio ne voulait pas qu’elle se mette inutilement en danger. « Les tenues ne sont pas trop différentes de celles que je connais. Après je suppose qu’ils veulent passer inaperçu. » Il ajouta ensuite « Si tu trouves quelque chose de bizarre et que tu veux un conseil, voire que je t’accompagne, ou bien Sweety, n’hésite pas. » Après tout elle avait leur numéro de téléphone. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Mer 12 Jan - 15:55 | |
| Le juke-box au fond de la salle des tables sans cloisons faisait tout le charme de l’édifice, sa mélopée diffuse pénétrait sa caboche jusque dans ses rêves. Si bien qu’on associa très tôt la figure de l’homme à ces mélodies sereines. Ce regard d’esthète tatillonne flâna ainsi sur le reste des ignares, sans leur envier une once de quiétude ni enjoindre les sourds éloges de rares admirateurs. Jill se ficha d’être reluquée, mais encore divertir les petites bandes interloquées par son entretien avec le tenancier. Fut-il jamais abordé par quiconque. L’éclat d’une vive résolution flambait derrière sa pâle frange, le genre d’iris hélas trop téméraires, pernicieux. Elle devinait alors le malaise masculin et retint soupir de honte, puisque sa démarche impliquerait bientôt la paire. Or se découvrir l’envie de confection d’infimes attaches la troublait. S’agissait-il enfin des bons partenaires ? Les meilleurs acolytes en l’état, rodés, mus par de justes dessins. Elle enfouit preste la feuille récapitulative et sa liste exhaustive à transmettre à un potentiel quatrième jobastre.
_ C’est bien la première fois que j’ai plaisir à me confier à un enquêteur. Merci de m’avoir écoutée. Un bref sourire étira ses lèvres sans gloss, sursaut de lueur vacillante sous l’effet du sarcasme.
Revoir la foldingue sera sans doute plus agréable, j’en conviens. Nouvelle pause, la courbure de ses fins sourcils retrouva cette expression lasse, morne, et grave.
Vous n’avez pas peur pour elle ? Je suis prête à une interpellation abusive, séquestre et autres méthodes délivrées par le patriot act ; mais j’espère bien que l’homme en civil viendra à ma rencontre et s’acquittera de sa dette. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Dim 16 Jan - 18:03 | |
| Emilio sentait qu’au fur et à mesure la jeune femme s’était ouverte à des confidences qu’elle n’aurait jamais fais à personne. Et c’est bien ce qu’elle lui avait dit. Il eu un sourire. Il était ravi d’avoir pu être utile, mais elle aussi s’était rendue utile, c’était donnant donnant finalement. Il ne pouvait pas s’empêcher de la mettre en garde cela dit. Des rumeurs couraient sur des gens qui disparaissaient, lui-même un collègue qu’il connaissait avait disparu du jour au lendemain et personne n’avait posé de questions. « Bien sûr que j’ai peur pour elle. Mais, elle te ressemble sur ce point, elle fera de toute façon les choses. Alors je préfère qu’elle les fasse avec moi que toute seule. » Le point fort de Jill était qu’elle avait visiblement un contact. Enfin elle avait rencontré quelqu’un. Cela pouvait aussi lui desservir, mais il y avait des gens qui n’avaient rien. « En tout cas n’hésite pas. Et si tu veux la voir elle est à l’étage. » L’ancien enquêteur lui indiqua les escaliers. Sweety était en train de nous faire une petite sieste après une nuit blanche passée à rechercher des choses louches sur la toile et une demie journée à l’université. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Lun 24 Jan - 15:12 | |
| Un point de chute, des appuis dévots. Les agréables réminiscences d’une bataille antérieure, menée d’une façon semblable, émergèrent à mesure qu’un breuvage se tarit. L’ombre des conséquences de son entreprise l’ennuyait moins, s’atténua comme après la première pagaille, et le tracas du délit. Moins seule, jusqu’à preuve du contraire. Le fourreau doré de la compassion cache parfois le poignard de l'envie. Délateurs et conformistes l’horripilèrent. En ferait-on encore l’expérience ? Voilà le risque à flirter avec une confrérie.
_ Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres. glissa un murmure jovial.
La blonde un brin guillerette s’élança ainsi, non sans faire mine d’avoir de l’appétit, ou plutôt le suggérer de part une subtile ambigüité caractéristique de ses démarches. Puis, tandis que sa silhouette de gazelle silencieuse partit sans hâte gravir des marches, douce apparition parfois discrète, Lily exaltait d’aventure le maintient et la grâce d’un vécu de serveuse ; sans vouloir instiguer son embauche. Ce réflexe musculaire l’avait juste guidé à travers son envie d’apporter un encas à un acolyte. Journaliste arrachée à ses songes d’un bref toc, avant de s’introduire dans l’intimité de l’antre supérieur. Et l’impudique se ficha fort de la trouver débraillée, la bave aux lèvres, voire la chevelure en pagaille. Même si la tresse concourait pour beaucoup à son charme.
Le local s’avérait moins vaste que la salle du service, logique, à plus spacieuse que celle de repos. Jill remarquait l’amusante similitude avec le bazar des dossiers, posters, tableaux de photographies épinglées ou réflexions, et bric-à-brac d’un fameux cagibi, en mieux ordonné sinon fourni. S’établir au sous-sol aurait certes mis à l’abri des surveillances gouvernementales mais empêchait d’épier en retour rue, façades et passants, quand le réseau wifi en circuit fermé dû paraître trop médiocre, sauf à craindre les ravages d’une tornade ou d’une inondation après tempête tropicale. En espérant qu’aucun fada ne bricole d’antenne pareille aux énormes paraboles du désert Mojave, voire un ersatz du bat-signal. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Lun 18 Avr - 9:31 | |
| Une fois que Jill était montée non sans lâcher une petite phrase finalement pleine de sens, Emilio pouvait s’occuper des clients qui venaient, il y avait les étudiants lambdas puis ceux qui étaient un petit peu craqué et qui voulaient intégrer le TAILV mais qui ne leur aurait pas rendu service. Son intuition de flic servait au moins à détecter un peu qui pouvait être recruté et qui ne ferait que leur attirer les médias et les ennuis. Il se demandait s’il devait demander à Jill de les rejoindre officiellement ou si Sweety le ferait ? ~ ~ ~ Sweety était bien en train de dormir, sur le canapé, en tshirt et en short -vu la température-. Pas débraillé, mais pas très bien repassé non plus, les cheveux un peu en bataille mais toujours tressés. En entendant la porte s’ouvrir la jeune femme. Elle pensait que c’était Emilio qui venait ouvrir et murmura « Emilio ? » Avant que ses mirettes ne fassent la mise au point. Emilio était un peu son second père, il l’avait vu dans des états de fatigue et de nuit blanche pas possible, mais ce n’était pas lui. Il n’était pas blond après tout, et ce n’était pas une femme ! « Oh, Jill ! Ravie de te voir. » Sweety fit un rapide ménage de la petite table et arrangea sa tignasse, comme elle put. « Désolée, on n’a rien trouvé pour le livre. » |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Jeu 28 Avr - 18:25 | |
| La veneuse prit ses aises dans le sofa. À l’autre bout, sans s’y étendre ni paraître fuir le flanc l’autre fille. Elle déposa au préalable l’assiette de la part de tarte tiède, avec une délicatesse significatrice, certes enrobée de nonchalance ; puis érigeait sur sa gauche comme un rempart tout espoir d’amitié naissante, une digue d’un froid professionnalisme. Ce gros sac en bandoulière, alors ouvert afin de montrer le tract, sa piste, en dehors de l’indicatif mystère, rapporté d’ailleurs dans ses moindres détails ; induisait l’envie de point s’attarder en futilités d’usage. Cette journaliste était en quelque sorte mise à l’épreuve quand à ses capacités d’analyses. Déduire ses carences alimentaires à l’instar de sa pleine rémission, grâce à un robuste organisme, n’était pas difficile.
Fébrile, nerveux. Garett Grant pista sa dulcinée depuis son domicile et l’observait depuis le trottoir d’en face. Une fille de rêve passe peu inaperçu. Avoir enfin obtenu son permis de conduire, après maints échec, ne garantissait pas de plaire d’avantage. Surtout avec une apôtre de la cause de la biodiversité. Lui restait rétif aux tesla, bientôt analogues à la voiture autonome des métrages demolition man ou i robot. Il hésitait fort à propos d’acquérir la bagnole d’entre toutes (k-2000, aston martin, dolorean).
Finaud, il appréhendait le sort de sa délicieuse muse, en proie au plausible collimateur de la secte des attentats, adeptes de sacrifices et de rapts devenus ardus par leur intense médiatisation. La plèbe demeurait depuis à l’affut, comme un bétail qu’on informerait des périls qui le guettent, et qu’il devenait désormais impensable de conduire à l’abattoir. Ce climat de terreur sous-jacente, bien déguisé par une façade de retour, couvait en écho des graves sinistres. Comme s’il s’agissait d’une résurgence de la grande panique populaire face à la vague sataniste des années 70 jusqu’à la fin du second millénaire, inspirée par l’audace de la longue série des fusillades scolaires. Ce déluge de crimes empestait la démence et préfigurait d’autres funestes augures, pour ce garçon fort intraverti, désabusé. Ainsi pénétra-t’il l’endroit, sans assurance.
Le gars https://www.zupimages.net/up/22/17/h904.jpg |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Dim 1 Mai - 11:48 | |
| Après avoir vu Jill, Sweety pouvait voir la part de tarte sur la table. Plusieurs fois Emilio et elle avaient tenté de lui servir à manger à la blonde mieux formée qu’elle mais il semblerait qu’elle n’avait jamais rien mangé. « C’est pour moi la tarte ou tu comptes manger ? » Parce que faut pas se mentir, les tartes de notre bon ami sans enfant et sans femme sont bonnes. Trop occupé à chasser les aliens faut-il le croire pour créer une famille. Enfin, les membres du TAILV sont sa famille, Sweety une sorte de fille qui cause des problèmes, tout comme beaucoup d’étudiants ici. Et quelques autres adultes, pas toujours plus responsables. _-_-_-_-- Emilio accueillait quelques étudiants. Lui il ne l’avait jamais vu mais il n’avait pas l’air très différents des autres, bien qu’un peu suspicieux, peut-être, mais Emilio l’était toujours aussi alors il ne pouvait pas en vouloir à quelqu’un pour l’être. « Bienvenue au Mystic. Il s’agit d’un bar ou vous pouvez discuter de choses étranges si vous en voyez. Ou vous pouvez simplement consommer, sans vous en préoccuper il y a une réduction pour les étudiants. En tout cas si jamais on a une petite expo derrière qui est gratuite. » Il fallait bien attirer la population. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Mer 11 Mai - 16:48 | |
| Miss mèches flaves s’interrogea de savoir si elle n’avait pas négligé de prendre des boissons, pour que chacune se désaltère durant l’entrevue volubile, puis se ravisa car il semblait sot de n’avoir pas aménagé de frigidaire idoine. Son corps se pencha afin de légèrement pousser la faïence laissée à mi-distance de l’espace vide, ne s’étant pas attendue à ce qu’on réfléchisse ce détail ni ne songe à disputer la pâtisserie. Consciente de manquer de limpidité, Jill nota le correctif à mettre en œuvre. Son geste se fit sans mot dire, ce répondant suffisait. Ne voulant pas présumer du besoin de glucose, tandis qu’eux purent encore s’inquiéter de croire le sien superflu. Cette fille engendrait parfois des potins bizarres, du style légende urbaine. L’envisager vénusienne après l’hystérie des chiroptères ne la gêna point, même si des plaisantins la filmèrent en secret pour produire un navet du registre found footage, intitulé la vampire de Vegas. Un best off d’humiliations tierces (clash, punchline et duels expéditifs) mêlé de scènes banales pour servir de mocumentaire.
Elle avait, au lendemain de sa visite ultérieure, frénétiquement vérifié sa vêture -dont les rubans-, en cas de déniche de micro miniature en épingle, dans les interstices de sa robe, puis passa le détecteur de métaux du portique de la banque [où sa famille avait leur compte] afin de réfuter la thèse saugrenue d’un implant sous-cutané au nombril sinon dans ses plaies ; n’ayant pas voulu ennuyer le barman pour cette démarche, bien qu’on lui rapportait le détail par l’intermédiaire journalistique.
L’apprenti-historien, entiché du rapport civilisationnel à la guerre, se dirigea vers le comptoir, une fois certain d’être seul avec l’adulte dont-il avait toutes les pénibilités à croiser le regard ni ne parvint à amorcer la discussion recherchée. Ce gnome potelé ne s’avançait pas avec l’affront de fabuler sur sa meilleure copine. Elle n’avait certes rien des ardeurs communes aux pimbêches des bahuts, sans faire d’amalgame à l’encontre de l’ensemble des mistinguettes, mais ne démontra en aucune façon la moindre attirance pour les hommes mûrs ou les dames. Un spécimen rare de la mythique race des asexuels, en somme. Or ce lithromantisme tranche des singes en rut sur les campus baisodromes.
_ Bo-bonjour… U-une limo-nade… s’il vous plaid. Mon a-amie m’en a dit beaucoup de bien ! Le pauvre articulait tel un bègue, suffoquant de stress et de sottise. |
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L'Équilibre AM I GOD ? BOULABRA
| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Dim 19 Juin - 18:44 | |
| La jeune femme ne voulait pas lui voler sa tarte, mais comme Jill n’était pas bien loquace, elle ne savait pas trop. Et comme elle l’avait supputé, il y avait bien un réfrigérateur pour servir de boisson et aussi nombre de gens amenaient leur petite boite, un micro-onde, une bouilloire, l’endroit ou vivait des geeks et des gens qui n’avaient pas de temps à donner. « Dis moi tu as déjà approché la zone 51 ? Il y a beaucoup de vidéos qui circulent sur le net de personne qui ont tenté de filmer un peu, des gens qui ont dit vouloir y aller mais dont on a parfois plus de nouvelles. Emilio ne veut pas que j’y aille, mais il y a quelques semaines, j’ai vu de la fumée venir de là-bas, j’ai pris une photo. » Elle lui montra une photo « Quand tu seras remise, ça te dit une petite visite ? » _-_-_-_-- Emilio voyait toute sorte de gens, des gens bien, des types qui avaient mauvais mais avec un bon fond et des gens détestables. Il ne se fiait jamais aux apparences et servait tout le monde – presque de la même manière-, disons que quand on lui apportait des récits et des preuves solides, la gratuité de la joyeuse limonade s’imposait. Ce n’était pas le cas aujourd’hui alors il servit le jeune homme qui avait l’air bien stressé… Ou juste bégayant. |
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Jill L. Donovan étudiante
| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Mar 5 Juil - 18:42 | |
| La jolie septique jeta un regard dépréciatif au cliché, peu séduite par la perspective de promenade sur le prétexte de l’ornithologie. Les curieux disparus s’étaient trop approchés de la zone interdite où les soldats appliquaient deux réponses drastiques face aux badauds et complotistes, à savoir le refoulement préventif -de manière intimidante- et la détention arbitraire par souci de contre-espionnage ou terrorisme. Jill se fichait de connaître le fin mot de ces cachoteries, en adéquations avec les hypothèses déjà énoncées, puisque les expériences sur une quelconque technologie alien, et non magique, n’avait rien de nocif, par rapport aux crapuleries des agences secrètes, comme le projet mk-ultra, que certains dirent ressuscité. Sa théorie de l’androïde de carnaval étayait toujours l’optique d’une vaste fumisterie, diversion utile à faire tourner en bourrique les locaux, à l’instar de cette pauvre comparse. Sa série fétiche l’écœura d’ailleurs au sujet des extra-terrestres. Cause-moi de monstres, Mulder. faillit ruminer mademoiselle, mordillant sa lippe pâle. L’expérience des frères Visconti sur la greffe cellulaire, qui aboutit à la souris avec oreille humaine sur le dos, ouvrit la voie aux fantaisies, tel un type affublé de cornes et d’ailes. Le guerrier trop improbable qu’elle n’envisageait guère viable en pleine métropole, mais le site désertique et le folklore de la ville se prêtait assez bien à des tests concrets.
_ Et pourquoi pas un pique-nique à Roswell, tant qu’on y est ?! s’étonnait notre jeune adulte dont les ennuis judiciaires menaçaient de croître à l’aune de ses provocations. Ta silhouette humanoïde est apparue la nuit. Si tu souhaites recréer les conditions qui ont permis de l’observer, je veux bien roder jusque dans le canyon. Mais je doute que cette chose soit liée aux assaillants. Et si cela peut décider le gars qui m’a donné le numéro [de téléphone], à se pointer, qu’importe ses intentions, je suis partante, quitte à finir avec des filatures du fbi durant des mois. La brigade fantôme est peut-être même basée dans les parages de la zone 51, même si aucune preuve ne les y rattache.
Le brun, qui se savait mis à l’écart, sans saisir le possible scandale de l’affaire, dans le cadre des soldats-secouristes mystérieux sinon clandestins ; et ne comprenait pas d’avantage l’attrait de la blonde pour l’endroit, certes sympathique, outre un élargissement de ses champs de recherche, voire de compétences ; sauf à vouloir charmer le maître des mixtures… chose dont-il doutait fortement. Et Garett la savait louve solitaire, rétive au partage et à l’entraide, si bien que cette entorse aux habitudes laissait le garçon dans le flou, rejeté. Pourquoi ne pas s’être reposé sur lui, surtout pour s’accoquiner avec ce cercle d’illuminés ? Son trouble devenait limpide.
_ Qu’est-ce que Lily vous a demandé ? Venir ici n’a aucun sens… débita-t’il pensif, perdu. |
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L'Équilibre AM I GOD ? BOULABRA
| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Dim 17 Juil - 16:42 | |
| Sweety savait qu’elle allait se faire enguirlander, mais visiblement, Jill était quand même d’accord pour y faire un saut ! A vrai dire, elle voulait y aller mais n’osait pas le faire toute seule, et Emilio ne l’accompagnerait jamais, c’était bien le problème. Jill avait l’air… aussi butée qu’elle et surtout visiblement voulait en savoir plus. « D’accord, je prépare ça et je t’envoie un message pour quand on pourra se voir ! » Vu qu’elle avait déjà son numéro de téléphone. « Mais on va attendre deux semaines histoire que tu n’aies plus mal à ton dos, et puis, je dois tout préparer de toute façon. » ~~~~ De son côté Emilio se contentait de servir le bonhomme qui était rentré dans le bar. Il ne savait pas qui était cette Lily, d’ailleurs même dans les clients ça ne lui disait rien. « Je n’ai pas l’intention de te donner des informations sur nos clients, si tu veux savoir quelque chose tu devras lui demander directement. » HRP : Je te propose qu'on essaye de finir assez rapidement, comme ça je pourrai ouvrir un magnifique RP nommé "C'est deux blondes dans un canyon..." 8D |
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Jill L. Donovan étudiante
| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 Sam 30 Juil - 22:30 | |
| La finaude saisirait certainement l’humeur diffuse dans ses palabres, désapprobatrice, une incitation à faire preuve de responsabilité. N’était-ce pas d’avantage judicieux de se consacrer à la silhouette anthropomorphe ? Voilà sa préférence, et puis l’hypothèse du lien militaire, par un essai d’exosquelette, ou d’une simple farce civile, en vue des festivités déguisées, restait à élucider ; comme le doute à écarter, ainsi qu’une cible à ferrer par ce probable biais. Ce type à la tignasse cobalt viendrait en trombe l’avertir, voir l’intimider, quand à un engrenage judiciaire de défense trop strict, sinon musclé, des institutions méconnues ; le bras armé de l’État profond. Car se pointer dans les environs de l’aire des tensions revenait à cogner une ruche de guêpes, et la tactique des lesbiennes ensuquées par des psychotropes n’adoucirait pas les brutes à la gâchette facile. Elle ne souhaitait point mettre en rogne des soldats ni même perdre l’estime de son collègue du comptoir, et induisit une éventuelle dénonciation, voire une once de lâcheté.
_ Rassure-moi, tu ne comptes pas faire mine de promener ce pauvre Lilo ni partir sans avoir obtenu l’assentiment, d’Emilio, ou du moins le prévenir ? Les autres en bas n’investiguent pas après ton cornu ? J’avoue ne pas suivre avec assiduité ton blog ni ses commentaires. Est-ce que ta troupe galère à mener des enquêtes de voisinage ? Ne me connaissant pas, les habitants ne me catégoriseront pas comme un chasseur de chimères, sans vouloir te vexer.
Gras-double crut comprendre qu’il avait braqué son interlocuteur. Ou bien le gars n’avait pas percuté ce prénom, que tout honnête -sinon aguerri- restaurateur, droguiste ou épicier remarque lorsqu’il exige la présentation d’une carte d’identité. Le bonhomme lui semblait plus malin que les forçats de cette profession, aussi plissa-t’il des paupières après un sourcil arqué, perplexe. L’énergie de protester monta dans sa contrariété, tandis que la syntaxe ne put franchir ses lèvres. Garett déglutit à l’entente de bruits de pas [feutrés] dans l’escalier, aussi s’en fut-il sans demander son reste -ni omettre de rétribuer le service-, détalant à la façon des harceleurs et autres couillons pusillanimes, et n’osa rien dire de crainte que son amie sache sa présence, espérant qu’on n’en divulgue grand chose. Il n'avait pas le courage de la confronter. |
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| Sujet: Re: Enquête sur l'incident de l'hôpital | 3 & 4 juillet 2015 | |
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