Au voleur! New-York (pv Gwenaël) [15 juin 2015]

**Arrivée** : 28/03/2020 **Plumes** : 14 **Nick White**

Nick..., tu dois honorer ta lignée, espèce de généant, tu ne dois pas dormir ainsi lors d'une de tes gardes dans cette ville grouillants d'indices de la suite de ta destinée...

Sur ces mots prononcés d'une voix rauque j'aperçus le reflet d'un visage blafard au regard rougeâtre brillant encadrés d'une longue chevelure blonde comme la sienne s'imprimer dans mes yeux et un poids se déposer sur mon épaule, puis sur ma bourse. Je sursautai: Axel? J'ouvris les yeux et regardai tout autour de moi, puis je me passai les mains sur le visage. Il n'y avait personne, que qulques voitures qui circulaient dans cette ville qui, en ce vendredi soir, était quand même animée.

***

Cette nuit en était une de celle où l'ennui de la présence d'un père aimant à mes côtés et la paranoïa me guettaient. Je fouillai rapidement ma bourse pour voir si tout s'y trouvait à la suite d'un éveil d'un sommeil agité et je constatai avec horreur que je ne trouvais plus mon pendentif que m'avait remis Axel ! Était-ce un signe ? Quelqu'un voulait attirer mon attention et voulait que je le suive ? Je me levai d'un bond du banc de parc sur lequel je m'étais allongé pour me reposer les yeux QUELQUE INSTANT! Je devais être sur es gardes et retrouver celui qui m'avait volé et dont mon père en songe semblait avoir voulu me passer un message. Était-ce vraiment un message ou simplement le fruit de mon imagination, je ne savais dire, mais pas question de dormir cette nuit. Tendant l'oreille je restais aux aguets du moindre son quand soudain, j'entendis une goule hurler au loin, ça s'animait, c'était la fin de certains spectacles. J'aimais bien ce genre d'ambiance qui me rappelait ces moments où je faisais moi-même du théâtre: ce genre de foule était enivrante surtout quand elle nous acclamait à la fin du spectacle pour en redemander, je me rappelait de cette sensation grisante tout en me mêlant à la foule en recherche de quelqu'un qui pourrait m'informer sur la soirée qu'il venait d'y avoir et... faire mon enquête. C'est alors qu'une jeune femme, habillée d'une longue robe blanche à dentelles et portant plusieurs colliers dont un pendentif ressemblant au mien, me frôla l'épaule (la foule à l'entrée de ce grand building où se tenait plusieurs spectacles du Bronx avaient lieu). Je fanfaronnai en gesticulant, prenant l'apparence de ma façade de clown rieuse et non subtile (attitude qui me désennuyait):

-Ah! Ce spectacle était merveilleux, n'est-ce pas mademoiselle?

Sur ces mots, je ricanai et regardai cette inconnue dans les yeux de mon regard vairon perçant quelque peu souligné de cernes. Je ne portais malheureusement pas des vêtements très concluants d'une soirée de spectacle, je portais mon long manteau noir à collet haut et muni d'une ceinture de couleur blé recouvrant des habits assez décontractés.

*Bravo champion, toujours aussi MAUVAIS en socialisation, mais j'ai l'impression que cette personne a des informations qui me seront précieuses et... il ne faut jamais mettre une intuition de côté, me dirait Axel.

Bref, mon but en faisant croire à la foule que j'avais écouté le spectacle était de m'incorporer mieux dans l'action de la ville et voir si quelqu'un avait des indices sur un potentiel voleur dans le quartier, à commencer par m'informer des goûts de cette personne qui semblait aimer les beaux bijoux. Et si elle ne savait rien là-dessus ou n'avait rien à voir avec ma situation, qu'il fallait avoué non vérigiée encore, je pourrais au moins m'amuser un peu et qui sait, casser la croûte et discuter avec quelqu'un.

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

Quelques fois il arrivait à Gwenaël d’être demandé dans d’autres villes américaines, plus ou moins lointaines. Là, un grand nombre de ses fans de New-York avaient souhaité le voir. Alors la blondinette avait demandé à son agent de lui trouver une salle assez grande pour accueillir ceux qui le souhaitaient et une semaine après un concert était déjà planifié. Même s’il répétait souvent, Maël faisait souvent de l’improvisation, alors il pouvait se permettre une date aussi rapprochée.

Pour faire comme le reste de la population, Gwenaël avait décidé de prendre l’avion pour l’emmener jusqu’à New-York, en classe économique, accompagné de son fidèle servant, et bien évidemment de son agent à qui on reprocha au décollage et à l’atterrissage de lâcher son téléphone… Une fois arrivé, un taxi les attendait pour les conduire jusqu’à une salle de spectacle du Bronx, plutôt sympathique et même si le quartier pouvait faire peur à certaines personnes, la blondinette était accompagnée d’un homme suffisamment impressionnant pour qu’on ne vienne pas l’embêter.

Une fois changé et après avoir vu les effets de lumière Maël répéta quelques mouvements pour s’assurer de la synchronisation de l’équipe sur place. Comme d’habitude son concert était gratuit, ouvert à tous, et ceux qui voulaient payer le pouvaient. La générosité des gens fit qu’ils payèrent bien plus qu’un ticket normal, surtout pour remercier notre harpiste chanteur d’avoir répondu si rapidement et favorablement à cette invitation. En réalité l’argent allait surtout à l’équipe et à la location de la salle.

Une fois le concert passé, Gwenaël passa un long moment avec ses fans qui avaient prit diverses photos, il quitta la place, accompagné de Nel. Son agent s’occupait des dernières formalités. Alors qu’il allait marcher un peu pour faire une balade et rejoindre son hôtel, l’artiste se fit soudainement alpaguer par un homme. Un blond aux yeux vairons et à l’air un peu gêné fallait bien le dire. D’autant qu’il venait de le confondre avec une femme. Bon, la blondinette s’en fichait éperdument d’être confondue avec un homme par contre il trouvait son discours un peu étrange étant donné qu’il était la star du spectacle dont il parlait… Il n’en fallait pas vraiment plus pour qu’il pense qu’il n’avait pas assisté au spectacle. Nel, qui n’était pas non plus collé à Maël, haussa un sourcil de stupéfaction.

« Vous n’êtes pas vraiment allé au spectacle n’est-ce pas ? » Maël lui fit un sourire malgré tout. « Ho, et je suis un homme. »

**Arrivée** : 28/03/2020 **Plumes** : 14 **Nick White**

Il y avait beaucoup d'effervescence ce soir dans le Bronx. Les fans de l'artiste qui venait d'offrir ce spectacle semblait avoir attirer des foules. Je retins mon souffle en entendant ces mots.:

Maël:

Je levai alors mon regard au-dessus de la tête du blandinet au sourire angélique d'une douce voix sans aucune animosité malgré mon approche sans aucun tact en constatant que son visage délicat était le même. Le même regard bleuté qui semblait nous transpercer le coeur. Je baissai le mien.

*Et merde, ouvre tes yeux, c'est elle l'artiste...

Maël:

[i]Mon sang se figea au moment où l'inconnue se révéla être UN INCONNU et pas n'importe lequel.

C'était quoi l'idée de porter cette tenue féminine aussi!

L'homme au loin qui me fixait de ses yeux noir perçant encadrés par une longue chevelure aussi noir. Ils faisaient vraiment un duo binaire! Si je comprenais bien, c'était son garde du corps. Génial! Je me ferais en faire faire la peau. Je devais me rattraper. Je frotté ma nuque et murmurai:

-Ho ! Pardonnez-moi pour tous ces malentendus grossiers et... cette approche indigne. Je voulais plutôt vous demander comment était allez votre spectacle... Maël, c'est bien ça?répliquais-je en lisant le nom sur l'affiche avant de voir la foule se disperser enfin et... une femme, ou plutôt, une adolescente, qui portait un objet brillant au cou, mon pendentif? Si moi j'étais bête d'inventer des mensonges aussi mauvais et d'être un espion le plus maladroit au monde, cette jeune femme était inconsciente : voler un objet de valeur et se balader avec lui à son cou tranquillement comme ça à quelques mètres de son détenteur. Du moins, au premier regard, je reconnu ce pendentif avec une pierre d'améthyste violette... Mais... quand avait-elle pu me voler ce collier dans ma bourse et comment ? Je dormais si durement que ça et... quel était ce cauchemar que j'avais fait juste avant pour me prévenir de la situation. M'avait-on jeté un sort ? Je saluai l'homme que j'avais bousculé de la tête, déviai le regard lorsque je croisai celui ombragé du garde du corps et parti en course après cette jeune femme qui augmenta sa cadence, comprenant ce qui lui arrivait. Évidemment, encore un geste IDIOT et NON subtile, l'adolescente, qui jouait sûrement sa carte de la ''jeune fille esseulée poursuivie par un maniaque'' hurla: ''AU SECOURS!''. Mais c'était du bluff.... C'ÉTAIT MON PENDENTIF!

-AU VOLEUR ! Arrêtez là, c'est MON COLLIER, la seule chose de valeur que j'ai... RENDS-MOI ça !

Je réussis à attraper le bras de la jeune fille avec ma fougue. Mais avec mes allures, qui croirons-nous? J'avais l'air d'un véritable clochard avec mes habits sales et troués et mes airs de paumé. L'adolescente me cracha au visage et croisa son regard rougeâtre dans le mien. Ho... ce n'était pas une humine, je pense. Un démon ?

*Un coup de bol, enfin?*

Je finis par mettre ma main sur mon collier, mais l'adolescente, qui n'en était visiblement pas m'avait donné un coup sur ma jambe, j'avais trébuché, tirant avec moi le collier qui avait volé au sol dans un éclat de billes et... la jeune fille était partie à toute vitesse, vite, très vite. Je me mis alors à genou et essayai de recoller les morceaux, puis râlai. Merdouille !

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

Maël était parfois accosté par des gens bizarres et avec de mauvaises attentions. La personne qui s’était agrippé à lui avait l’air un peu étrange mais il ne pouvait dire s’il avait de mauvaises intentions. En tout cas, ce n’était pas un très bon menteur. Il avait l’air d’apprendre qu’il s’agissait d’un homme et en être surpris. Bon, s’il était honnête, Mael savait bien qu’il jouait entre les genres et cela lui plaisait assez. Nel semblait cependant avoir l’œil sur lui, sans venir le déloger de sa position.

L’autre blond s’excusa rapidement. Il se demandait s’il s’excusait de l’avoir pris pour un homme ou alpaguer ainsi. Peut-être les deux ? Notre blondinette haussa un sourcil lorsqu’il lui demandait comment s’était passé son spectacle. Oui, les mensonges n’étaient vraiment pas son fort. Il ne le connaissait pas, alors pourquoi vouloir l’aborder ? D’autant qu’il avait l’air angoissé et même s’il ne le connaissait pas Mael jurerait qu’il n’était pas dans son état normal. C’est presque comme s’il pouvait sentir les battements accélérés de son cœur.

« Hmmm… Je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit pour ça que vous êtes venu me voir… »

Mais Maël n’eut pas de réponse à sa question. Il repéra un jeu de regard entre le jeune homme et une jeune femme. Maël vit le regard de la jeune femme se transformer d’un air d’assurance à un air de peur avant de courir, l’autre blond élancé à ses trousses. D’un regard à Nel, celui-ci poursuivit les deux jeunes gens, suivit par Gwenaël qui était un peu plus long. Faut dire qu’en bottines et en robe ce n’était pas très pratique de courir même s’il avait l’habitude de danser avec des talons.

Des cris qu’il pouvait entendre, on lui aurait volé son collier. Cette jeune fille serait coupable ? Mael n’accordait aucune importance aux apparences.

Nel assista à la scène ou la petite l’envoya balader assez facilement, ce qui était déroutant pour un humain. Il rattrapa un peu l’humain et lui demanda « Est-ce qu’elle vous a volé quelque chose d’autre ? » Si c’était le cas, alors il la rattraperait.

Dans le même temps, Gwenaël arrivait auprès d’eux. La scène ne faisait pas grand éclat dans les rues de New York. Après tout, les vols à la tire c’était un peu habituel. Le jeune homme était au sol et rassemblait les bouts de son collier. Mael se précipita vers lui et s’agenouilla à côté. Il posa une main sur le dos du jeune homme et vint l’aider à reprendre les morceaux.

« Est-ce que ça va aller ? Tu es blessé ? »

Le tutoiement était venu naturellement.

**Arrivée** : 28/03/2020 **Plumes** : 14 **Nick White**

Je me trouvais bien pathétique d'en être rendu à me jeter au sol pour récupérer des babioles et laisser ainsi un démon la possibilité de hanter quelqu'un... C'était mon travail, ma mission de renvoyer ces être de là où il venait, être dont un jour je goûterais la vie, mais pour l'heure... je ne trouvais pas que j'avais grand comparable avec la ruse des démons et encore moins de la noblesse des espions, comme on pourrait dire Axel m'avait laissé au plein coeur de la ville après notre pacte sans beaucoup d'indics sur ce qu'ils attendaient de moi. Je finis de rapiécer mon collier et le rangeai dans la poche de mon manteau, puis me levai d'un bond, croisant le regard azur de l'homme qui lui avait demandé s'il était blessé. Je hochai négativement de la tête, plus blessé dans mon amour propre que physiquement.

-Encore désolé de vous avoir pris pour une voleuse! Je vous..., commençais-je à déclarer, la tête tourné vers le blondinet, avant de partir en courant en direction de la démone.

Je tombai alors sur le dos et me versai la cheville qui prit un angle étrange et craque: merde!. Je me cognai le nez contre le torse musclé de l'homme en noir qui me rattrapa et m'immobilisai entre ses bras tout aussi musclé. J'essayai de toutes mes forces de repousser le colosse, gesticulant et donnant des coups de poings sur son torse et dans les airs, pour reprendre ma course (mon activité quotidienne et préférée-ironie-), mais j'abandonnai rapidement, c'était inutile, cette force n'était pas humaine et ma cheville ne me permettrait pas de courir un marathon aujourd'hui, génial, ce n'était pas ma journée.

Qui êtes-vous? Vous n'êtes pas... humains? soufflais-je comme si ¸ce genre de rencontre me surprenait. Je ne voulais que leur signier que je connaissais le monde surnaturel, ce qui, pour un humain, leur mettrrait la puce à l'oreille étant donné que j'étais l'un des rares demi à etre au courant de sa nature dont je ne devais pas parler d'ailleurs, mais bon, jamais bien jouer avec le risque.

Toujours ironique, je ricanai, en tendant la main à Maël même si j'étais coincé dans les pinces de cet homme qui n'avait pas l'air très commode, son body-garde, j'imagine:

-Je pense que j'ai énervé ton petit ami, inquiétez-vous pas, la prochaine fois, je n'arriverai pas en retard pour ton spectacle, mais si vous insistez pour faire connaissance, moi je m'appelle Nick.

Je soupirai, puis je soufflai en croisant les bras :

-Et si possible me lâcher serait sympa, je n'ai pas seulement ÇA à faire.

*Si on entend parler de vol dans la ville, ce sera pas de ma faute, merde, qu'on me laisse faire ma job... Déjà que c'est pas facile de trouver ces crapules, quand j'en attrape une, ne m'arrêtez pas...

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

Mael s’était rapidement rendu auprès du jeune garçon qui n’était, heureusement pas blessé. Enfin du moins pas pour l’instant. Il commençait même à s’excuser de l’avoir pris pour une voleuse, et il lui fit les yeux ronds pour deux raisons : car il avait été pris pour un voleur et car il s’en était allé à toute allure sans même finir ce qu’il était en train de dire. La blondinette soupira. Cette soirée ne serait définitivement pas calme. Maël garda cependant le sourire. Nel avait déjà pris un peu d’avance sur la course.

Malheureusement le jeune garçon se le prit de plein fouet et tomba à même le sol. Sa cheville craqua et l’ébène le rattrapa in extremis. S’il n’était pas blessé avant, maintenant il l’était. Le garde du corps haussa un sourcil lorsqu’il vit que malgré la blessure il tenta de courir. Mais c’était hors de question. Finalement, le colosse musclé fini par le porter telle une princesse pour qu’il ne s’appuie pas plus sur sa cheville.

« Tu devrais te calmer, avec cette blessure à la cheville tu ne peux pas courir. »

Pour le moment, et en pleine rue, Nel ne préférait pas répondre à cette question, voire, ne pas y répondre tout court d’ailleurs, au risque de mettre Gwenaël dans une situation délicate.

« Eh bien enchanté, Nick, moi comme tu le sais c’est Maël. Lui, c’est Nel. » L’ange s’approcha. « Je vais regarder ta cheville. Tu permets ? »

Avec un sourire. Oui, en pleine rue, comme ça. Il fit signe à Nel de le soulever un peu plus haut, ce qu’il fit sans grand problème. Précautionneusement, la blondinette ausculta le jeune humain, ou demi-humain s’il en était. Ses yeux vairons indiquaient une ascendance surnaturelle mais avec les styles des jeunes, il ne pouvait en être sûr.

« Ce n’est pas cassé, une vilaine entorse je dirai.
- Hmmm, qu’est-ce qu’on en fait ? Oui c’est bien de toi qu’il parle.
- Hmm… On l’emmène ! Tu peux le porter jusqu’à l’hôtel ? »

Après une réponse positive et un sourire qui visait à rassurer le jeune homme qui se faisait tout de même embarquer par deux inconnus en pleine rue du Bronx. Ils ne marchèrent pas bien longtemps l’hôtel était à quelques centaines de mètres de la salle de spectacle.

A l’accueil, Mael allait demander de quoi soigner le jeune homme tandis que Nel montait avec sa cargaison. Le protecteur déposa doucement le jeune homme sur le canapé et Mael fit rapidement son entrée.

« Voilà voilà, j’ai tout ce qu’il faut ! Comment ça va la douleur ? Tiens, bois ça, ça devrait te soulager. Je vais enlever tes chaussures et te faire un bandage. »

Maël ne s’improvisait pas médecin, il avait de bonnes connaissances médicales, rien que pour dans l’éventualité ou ses stagiaires se blessaient, il avait fréquenté longtemps un certain chirurgien et créateur du rituel de mort du Paradis… Il commença par vérifier doucement la cheville en appuyant çà et là avant de mettre une compresse avec de l’alcool et de l’eau, destinée à ne pas faire enfler plus la blessure. Il entoura le tout d’une bande élastique pour réduire les mouvements avant d’y apposer de la glace dans un torchon pour que cela ne soit pas trop froid. En plus de cela, il mis sa jambe sur un coussin pour surélever le pied pour éviter encore plus qu’il n’enfle.

« Alors, Nick, qu’est-ce que tu fais sur New-York ? »

On pouvait pas dire que Maël ne mettait pas en confiance…

**Arrivée** : 28/03/2020 **Plumes** : 14 **Nick White**

Ça ne paraissait pas comme ça, mais j’avais mon amour propre… Je me sentais coincé comme une souris qu’on venait d’attraper dans les bras de cette brute. Comme j’en voulais à mon corps d’être si faible, si… humain.

Nel:

Une autre preuve de ma faiblesse et bien sûr il fallait me la relever ! Comme si cet homme me ferait croire qu’il voulait mon bien. On voulait me punir, me ridiculiser de cet affront que je venais de faire à Maël. Il avait un malin plaisir à me retenir ainsi… Pour une fois que j’avais de l’attention, je devrais être content? Non, pas vraiment, car mon but était de me voiler dans l’ombre et d’attraper des démons… pour nettoyer la ville de New-York et ses alentours.

Mais qui étaient ces deux êtres qui se promenaient dans la rue après avoir donné une représentation dans un théâtre alors qu’il ne me semblait pas si humain que ça et, étrangement, je ne pressentais pas la présence de démons.

*Était-ce… des anges?

[bi]Je haussai des épaules et eu un léger rictus, témoignant de ce ricanement intérieur. Je me disais que si les démons existaient, je présumais que les anges existaient aussi, mais pourquoi se soucierait-il d’un pauvre inconnu qui les avaient importunés et qui se débattait pathétiquement? Plus rien ne me surprenait en fait…[/i]

Maël:

J’arrêtai de me débattre comme un débile au moment où le blondinet s’avança, tout sourire, pour prendre ma cheville du pied qui avait passé à quelques centimètres de son visage. Qui aidait n inconnu dans la rue ? C’était louche, très louche…

Maël et Nel:

-Qu’est-ce que… Ne vous en faites pas pour moi, de maladresse du genre, c’est mon quotidien, ça passera vite et… si vous voulez m’aider : ARRÊTEZ CETTE PUTAIN DE VOLEUSE!ajoutais-je en pointant dans la direction que la démone avait pris et qui devait bien se foutre de ma gueule. En ce moment.

Puis, quand le gaillard, qui se fichait bien de mes jérémiades me porta jusqu’à leur hôtel non loin de cette salle, je lançai ironique, à l’accueil :
[color-blue]-J’ai déjà vu un kidnapping plus subtile et moins luxueux.[/color]
Un silence de plomb suivit ces mots, mais personne ne répliqua rien à ce propos et répondit plutôt à la demande de ce Maël de lui fournir de quoi me soigner. Au passage, quelques filles gloussèrent dans un coin. À voir leur visage rouge pivoine, je me doutais qu’elles parlaient du charismatique personnage ou riaient de moi, je ne pouvais dire, mais sincèrement, je m’en foutais rendu à ce stade d’humiliation. Un peu de repos dans une chambre d’hôtel ne serait pas de refus.

Si des inconnus étaient assez fous pour ramasser n’importe qui dans la rue et lui prêter leur chambre, c’était eux les pires. Et puis… J’étirai un mince sourire en touchant du bout des doigts mon collier d’améthyste. Au moins, je l’avais retrouvé…

Pour ce qui était de cette fillette, j’en entendrais assez vite parler aux infos, je pourrais rattraper ma chasse demain si quelqu’un d’autres ne s’en était pas déjà chargé, pensais-je avant de lancer un couinement quand le blondinet appuya sur ma cheville et l’arrosa d’alcool. Pour camoufler ce cri, ma foi, à l’image, de cette balade en position de princesse éplorée, je ricanai :
-Comme je vous le dis, ne vous faites pas tant de mal et buvez-en! Ça sera guérit bientôt…

Maël:

La douleur de ma cheville diminuait. La glace et les bons soins de Maël ne devaient pas y être complètement étrangers, mais en général, depuis ma tendre enfance, j’avais toujours remarqué que mes blessures guérissaient beaucoup plus rapidement que les autres enfants. Plus tard, quand j’appris pour ma condition de demi-humain, je compris que ces capacités venaient de ce dernier principe, mais bon. La cascade et la course restaient, après tout, ma principale activité depuis la dernière année où je tentais éperdument d’attraper des démons pour que monpère soit fier de moi et me donne enfin la suite des choses.

Maël:

Ce lit sur lequel on m’avait allongé était vraiment confortable, wow ! Je ne me souvenais pas la dernière fois que je m’étais allongé sur un matelas, en tout cas, je n’allais pas leur faire le coup de feindre de m’endormir pour éviter la question, il fallait que je leur donne confiance en moi pour qu’il me révèle quelque chose sur leur nature et, qui sait, me donner quelques informations pertinentes pour la suite de ma prpre quête.

*Faut pas rêver en couleur non plus et croire n’importe qui à n’importe quel prix.*

Il était encore possible qu’on tente d’embrouiller ma raison pour me piéger, je devais être prudent, déjà qu’ils m’avaient pris dans un momen de faiblesse et…

*C’était donné la peine de e soigner?*

Telle une mère aimante. Une mère que je n’avais jamais eue… Sur ces songes à demi-éveillé-je revis le visage de cette mère qui trompait mon père adoptif avec ce fameux démon avec qui elle m’avias mis au monde tout en me cachant cet horrible secret en… évitant tout simplement d’être présente dans ma vie!-, je baillai et répondis :

-Il y a environ un an, mon père et moi avions déménagé à New-York et…

Mon regard se figea et se détourna surtout de celui trop insistant du blondinet qui me décrivait de la tête au pied de ses yeux azur brillant. Je murmurai alors :

-Il m’a abandonné dans le fond d’une ruelle en me disant qu’il allait venir me rechercher quand j’aurais appris à me débrouiller comme un homme. Depuis, je ne l’ai jamais revu.

Ça ne s’était pas passé tout à fait comme ça, mais pour ne pas trop attirer les soupçons sur ma mission que m’avait donné Axel, j’avais misé sur ce fait qu’il avait disparu et m’avait laissé seul à me débrouiller dans cette énorme ville.

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

Entre la blessure et une voleuse, il était vrai que Maël avait mis l’accent sur la blessure, plus importante pour lui. Néanmoins il n’avait pas oublié le méfait et il avait bien l’intention de laisser la voleuse s’échapper ainsi. Il avait beau être bon, il y avait des choses qui devaient être mises devant la justice, ou au moins quelconque instance ayant un peu le pouvoir de refreiner les folies des créatures surnaturelles. Il avait donc en tête d’appeler l’ISMADD.

Alors qu’il était en train de le soigner, de mettre la compresse d’alcool, le blondinet lui demanda de le boire à la place. Et le chanteur éclata de rire.

« Boire de l’alcool à 90 ? Tu as de drôles d’idées dis donc ! Mais non, c’est important d’être soigné pour que cela guérisse plus vite et que tu n’aies pas de séquelles. »

Et aussi gentil qu’il était Maël était de la team « non c’est non », gentil mais têtu. Une certaine autorité se dégageait de sa gentillesse, comme si elle obligeait, d’une certaine façon, l’écoute de la personne en face.

Pendant que Maël s’affairait à sa blessure, Nel allait faire un peu de thé. Un thé aromatisé à la pêche, avec un peu de lait concentré pour lui donner un goût un peu plus moelleux. Il avait préparé trois tasses et en déposa une pour Maël et bien sûr, une pour Nick. En plus de cela, il avait apporté un grand plateau de sushis. La blondinette le remercia en souriant et le garde du corps prit place sur le fauteuil.

Au même moment, Maël posait une question tout à fait innocente sur la raison de sa présence à New-York et la réponse de l’humain fut tellement inattendue qu’il se surpris à cligner des yeux.

« Abandonné ? Mais quel père abandonne son enfant ?! »

Bon il ne pouvait pas savoir si ce qu’il disait était la stricte vérité, mais contrairement à tout à l’heure, son discours était moins cohérent. Enfin, pour la culture angélique c’était presque une improbabilité statistique que de laisser un enfant ainsi. Pour les humains il savait que cela était beaucoup plus fréquent.

« Cette année a dû être bien compliquée pour toi. Tiens, sers-toi. »

C’était plus de la gentillesse que de la pitié, car Mael aurait agi ainsi qu’il ait été abandonné ou non.

« Dans quel état est ton collier ? S’il est cassé, j’ai des amis qui peuvent le réparer. »

Maël connaissait des joailliers, que cela soit au Paradis ou même sur terre.

**Arrivée** : 28/03/2020 **Plumes** : 14 **Nick White**

Installé confortablement dans ce siège devant ces deux individus qu'il ne fallait pas oublier que j'avais accostés d'une façon non-conventionnelle qui enfreignait plusieurs lois de savoir-être que je ne maitrisais pas toujours lors de mes mises en scène bancale parce que je n'avais tout simplement pas la chance de discuter avec grands gens. Surtout pas à des gens qui ne semblaient pas vouloir ma peau ou me coller un pain ou une infraction pour mille et une raison dont j'éviterai de faire la liste.

Nerveusement, je tâtai ma chainette du bout des doigts, je pensais avoir réussi à tout récupérer, mais je n'avais pas réussi à tout rafistoler, la chaine avait été affaibli à plusieurs endroits...

Gwen:

Moi et mon ironie douteuse et incompréhensible au premier approche. Je ricanai et haussai les épaules:

-Ça décape, effectivement! Tu as pas l'air de quelqu'un qui boit des choses très forte d'où tu viens, d'ailleurs, toi, tu ne vient pas de New-York non plus,non?

Je dardai mon regard vairon dans celui doré du gentil Gwanaël tentant à mon tour de lui poser des questions qui, habituellement, était simple, mais pas pour des gens avec des appartenances non humaines, par contre. Ça devenait un peu plus complexe! Je voulais voir ce qu'il me pondrait et ce que Nel me ferait comme traitement pour me faire taire, au besoin. Moi et smon ironie débridée, cette personne n'était pas habitué à mon humour... mais rire n'était pas engageant, je ne voulais pas trop approfondir cette relation. Le risque était trop grand d'y perdre, mais restait que si je voudrais des révélations de ce duo par rapport à leurs intentions et à leur nature, je devrais parler quelque peu, mais qui me disait qu'ils joueraient franc jeu? On pouvait continuer à jouer sur le terrain des demi vérité... Rien ne me disait non lus qu'il jouerait franc jeu, mais une chose était sûr, il ne semblait pas dangereux, au contraire, il semblait plutôt protecteur et même avec un inconnu qui aurait pu être dangereux à premier abord. Ce genre de rencontre n'arrivait pas souvent à New-York. N'arrivait pas souvent... point.

Gwanaël:

Logé, nourri, soigné... en quel honneur? Mon ventre grogna, évidemment. Tout ce festin (oui c'était un festin pour moi) m'intriguait. Qui était ce Gwenaël, un saint qui voulait sortit les itinérants de la rue? S'il savait qui j'étais et à quoi j'aspirais à devenir, il en aurait des crises d’adnée, il avait pas croisé le bon mec... le pauvre pour sa bonne conscience.

Gwanaël:

Je me mordis la lèvre, tâtant de nouveau ma chainette et hocha la tête évasivement:

-J'ai réussi à tout récupérer, par de problème, je vais m'arranger pour la remettre en état. Vous en avez assez fait, merci.

Mon regard était attiré vers le plateau de sushis et la tasse de thé, ce serait un bon sujet de diversion comme je voulais éviter qu'on s'attarde trop à mon collier incrusté d'une améthyste. Je n'avais jamais réussi à desceller la signification de ce collier donné par mon père, mais je me doutais que si ces personnages avaient des ascendances surnaturelles, oui il pourrait la comprendre, mais comprendrait assez vite que j'avais des liens avec les démons, ce que je préférais éviter. Je regardai mon visage blafard dans la tasse, puis je demandai, en frottant l'arrière de mon crâne, sentant ma blessure à mon pied déjà entamer sa guérison, je ne me lèverai pas tout de suite, ça aurait l'air trop louche:

-Le thé est bon? C'est un thé... de quelle arôme? Je... ne suis pas très connaisseur là-dedans, mais... heu, juste pour savoir!

Quelle question bête, mais je voulais gagner du temps afin de m'assurer que rien de tout ça n'était empoisonné. Je fis de même avec les sushis et je lançai:

-Je me verrais mal manger et boire avant vous qui avez eu tant de... bonté malgré notre rencontre, ma foi, fréquente dans ce genre de quartier, mais finissant rarement devant une boite de sushis et une tasse de thé!

Ce genre de discussions style "small-talking" détournerait l'attention sur mon collier, mon passé et les raisons de ma résidence dans les rues de New-York.

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

Gwenaël avait bien compris la blague, même si l’humour pouvait paraître douteux, il mettait surtout ça sur la gêne de se faire aider. Il lui rétorqua qu’il n’avait pas l’air de boire des choses fortes et Maël ne put s’empêcher de ricaner un peu.

« Eh bien j’ai l’air de tenir si peu l’alcool ? Mais tu as raison je préfère les boissons pétillantes sucrées ou le thé. Et non, je viens du Pays de Galles. »

Les mensonges des anges étaient terriblement ancrés dans leur être mais Maël n’aimait pas mentir. Il était cependant obligé de le faire car ce n’était pas parce qu’il avait remarqué qu’il était un demi-humain éventuellement au courant de quelque chose qu’il devait se présenter en tant que démon et bien évidemment, surtout pas en tant qu’ange. D’un certain côté il avait bien envie que les humains puissent passer un temps dans leur monde avant de découvrir les autres. D’autant qu’il était habitué à mentir sur l’origine de son financement, sur sa nature et sur son histoire aux médias. Alors devant une seule personne, ce n’était finalement plus grand-chose et Gwenaël était passé maître dans la dissimulation contre son gré et contre ses valeurs les plus profondes.

Les sushis arrivèrent donc à point nommé, d’autant que le ventre du blondinet criait souvent famine après un spectacle. Il n’avait pas l’air de vouloir de l’aide pour son collier, mais la blondinette était un peu têtue quand même.

« Comme tu le souhaites mais sache que si tu changes d’avis ma proposition tiendra toujours. »

Maël savait reconnaitre les attachements aux objets et aux gens et Nick avait l’air particulièrement de tenir à ce collier en améthyste.

Alors que le ventre de Nick semblait bruyant il ne but et ne mangea pas tout de suite, arguant qu’il préférait que les hôtes mangent avant. Ça paraissait un peu louche comme approche.

« C’est du rooibos à la framboise et à la cerise. » Annonça Nel pour rassurer le jeune homme tandis que Maël se servit en sushi. « Pas la peine de faire autant de manières ou de t’inquiéter. Sauf si tu n’aimes pas les sushis, évidemment. » Avant d’en manger un.

« Dis-moi, tu connaissais la jeune fille qui t’a volé ton collier ? Est-ce qu’elle t’a volé autre chose d’ailleurs ? Tu ne comptes pas la rechercher j’espère ? »

Vu comment il n’avait pas eu l’air de vouloir être kidnappé c’était possible.

HRP : L'entorse mettra 6 ou 7 jour à guérir, contre 10 jours pour un humain normal, donc tu ne peux pas trop marcher pour le moment ;)

**Arrivée** : 28/03/2020 **Plumes** : 14 **Nick White**

Je sentis que ma réaction qui enfreignait quelques codes sociaux-moi et mon humour caustique de mauvais goût-, j’en ai bien peur, avait amené un certain silence, un malaise palpable entre mon si généreux hôte et moi, mais il sut adroitement rattraper :

Gwen:

Je plissai les yeux, toujours silencieux, et toussotai. Je me doutais bien que ce jeune homme n’était pas américain, mais je ne pouvais dire pourquoi, je n’avais pas l’impression que ce Gwenaël me disait tout, mais en même temps, comme « espion-néophyte », c’était à moi de trouver mes réponses moi-même, PERSONNE de censé ne se présenterait en tout authenticité devant un individu qui avait l’air aussi louche que moi. Je ricanai nerveusement, plus de mon attitude que de mon hôte. Je n’étais pas habitué de recevoir de l’aide et des bons sentiments, j’étais toujours méfiant de ce genre d’attitude étant donné que, depuis la dernière fois que j’avais fait confiance à quelqu’un, mon véritable père, j’en avais bavé dans les rues de New-York. J’étais désillusionné. Perdu. Je soupirai et après cette présentation , j’acceptai d’approcher mes lèvres du breuvage que je sentis quelques instants. Cette odeur de framboise était délicieuse… Je tendis aussi une main vers le plateau et pris un sushi que je mis dans ma bouche quelques minutes pour laisser le goût se propager dans ma bouche, puis l’avalai : c’était appétissant, j’en avais les larmes aux yeux. Je murmurai un « Merci. »

Gwen et Nel:

Tout resta dans le plus superficiel dans la conversation, l’approche entre deux gorgées, de cette boisson succulente et qui ne semblait pas empoisonnée et cette nourriture exotique qu’il devait avouer n’avoir jamais mangée, mais qui était goûteuse et bonne.

*Ça boucherait un bon coin, je n’aurais pas à mendier aujourd’hui, la nourriture venait à moi, génial.*pensais-je en ricanant encore nerveusement. Un tic un peu tannant pour la discrétion que j’avais développé depuis quelques temps. Pour cacher le malaise, je finis par ajouter :

-Bon, vous n’avez pas voulu vous débarrasser de moi, c’est déjà un bon signe! Je ne dois pas être un cas désespéré en fin de compte, reste que… vous faites souvent inviter un clodo qui vous a approché à manger et dormir ? Si oui, vous êtes vraiment des gens bizarres. Personne n’est aussi généreux.

Ce qui signifiait en langage d’asocial : « Merci sincèrement de votre geste, mais vous voulez quoi en retour?» C’est alors que LA question qui tue tomba :

Gwen:

Je bus une gorgée, me replaçai sur ma chaise commençant à ankyloser. Je ne savais pas comment aborder la question à cette question et je touchais du bout des doigts ma chaine avant de lui lancer, décidant de se dévoiler quelque peu pour espérais-je, avoir des demi-confidence sur l’identité de son hôte. D’ailleurs, je ne craignais rien d’ chasseur de démon si jamais c’est ce qu’il était, j’étais encore un humain donc… bien que qui sait, je devais rester prudent si je ne voulais pas qu’il change d’avis et mettre de l’arsenic dans ma nourriture-ricanement-.

Puis je lançai, en haussant les épaules :

-Je poursuivais cette femme depuis quelque temps, je l’avais vu voler et démarrer certains incendie dans le Bronx dernièrement, elle s’amusait quoi et la police, comme toujours, n’arrivaient pas à attraper ce genre de peste. J’étais justement en train de la rechercher quand j’avais osé m’assoupir quelques minutes… et voilà comme un idiot comme un débutant, je me suis fait avoir.

Je serrai des poings et arrêtai de manger un moment, j’eus un reflux gastrique désagréable. Mon estomac était tendu. Je me sentais vraiment indigne du rôle que mon père attendait de moi et si faible… Je n’osai pas avouer à mon hôte que ces derniers temps, je dormais extrêmement mal et que je m’ennuyais du confort du foyer de ma mère qui, pourtant, n’avait jamais été très présente pour moi, mais j’étais épuisé de cette vie de débauche et en même temps, j’étais orgueilleux, je ne voulais pas retourner chez ma mère et lui avouer que je n’étais JAMAIS entré dans la police. Je me levai alors, grimaçant quelque peu :

-Merci pour vos bons soins, mais je crois que je vais la retrouver avant qu’elle aie changé de secteur…

J’essayai de marcher, mais malgré mon bon vouloir et ma guérison plus rapide, j’eus un frisson et perdis pied. Génial. Faible que j’étais…[/i]

**Arrivée** : 27/04/2017 **Plumes** : 206 **Localisation** : Las Vegas

Le jeune homme goûta enfin au thé. Il avait l’air d’apprécier, Gwenaël voyait son visage se détendre et il sourit à cette vision. Il avait l’air particulièrement méfiant mais il ne pouvait pas lui en vouloir. Si en effet il était dans la rue c’était normal, surtout qu’il avait l’air d’avoir des activités un peu… dangereuses. Du moins, c’est ce que son instinct lui disait. Il fallait cependant une forte personnalité pour survivre dehors sans personne, alors la blondinette n’avait pas non plus l’intention de devenir sa mère, néanmoins, il pouvait bien lui apporter un peu de douceur et de calme, et probablement, d’attention.

Il finit par ricaner en disant qu’il ne devait pas être un cas si désespéré pour être aidé ainsi et ne pas être mis dehors. Il s’interrogeait sur cette pratique d’inviter des inconnus. Il avait certes une personnalité forte, mais il devait forcément être fragilisé par cette aventure. Apres tout, pour Gwenaël il était encore un enfant.

« Eh bien en vérité cela m’arrive de temps en temps. On ne peut pas aider toutes les personnes de la rue, mais, de temps en temps quand l’occasion se présente, quelques personnes font ça, cela en aide beaucoup. »

Et Maël ne se trouvait pas aussi généreux que ça. Les personnes sans logement n’existaient pas au Paradis. Sauf celles qui le faisait par envie, mais elles ne manquaient de rien. Le point positif de ne pas avoir d’argent.

Pour sa propre sécurité, Maël préférait s’assurer qu’il n’allait pas courser cette femme… Ou filette, mais si elle était bien une démone alors le physique ne le renseignerait pas sur son âge. Il lui indiqua qu’il la poursuivait depuis un moment. Des incendies et des vols ? La police n’arrivait apparemment pas à l’attraper. Avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit voilà qu’il voulait déjà partir. Heureusement Nel s’était levé pour le rattraper et le rasseoir.

« Une entorse ne disparaît pas comme ça voyons ! Tu vas devoir rester à boiter quelques jours si tu veux que ça guérisse sans séquelle ! » La santé était importante. Maël se dit qu’il devrait certainement lui trouver des béquilles. « En tout cas tu ne bouges pas ce soir. Je vais te donner des médicaments. Et ne t’en fais pas pour cette jeune fille. Je vais prévenir la police. J’ai quelques contacts. J’arrive. »

Nel l’avait réinstallé sur le canapé pendant que Maël allait dans la salle de bain. Il décrocha son portable et écrivit un petit texto à Michael, ou plutôt, Ophiel, le chef de l’ISMADD :

Bonjour ami, j’espère que tout va bien de ton côté. Je t’écris pour un jeune homme, il s’appelle Nick. Je crois qu’il a été pris pour cible par une démone. Elle se trouve dans le Bronx et semble fait du vol et quelques incendies. Pourrais-tu demander à une équipe du secteur d’intervenir et garder un petit œil sur Nick ? Je vais t’envoyer une photo. Pour la photo de la petite, tu pourras en trouver, ce soir, via les caméras de surveillance devant l’Opéra du Bronx. Que la lumière t’accompagne. .

Maël prit des anti-douleurs avant de revenir avec et de les donner à Nick.

« Tiens, voilà pour toi. J’ai envoyé un texto à un lieutenant de la police. Il devrait faire en sorte de s’occuper de ça. »

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